Dans des époques récentes, et encore au XXe siècle, des pasteurs protestants fanatisés expliquaient que les ouragans qui frappaient de sud des États-Unis étaient dus à la présence, dans cette région, d’un trop grand nombre de lesbiennes.
Cet exemple de colère divine provoquée par des débordements sexuels n’est pas rare. De la même façon, dans l’Iran islamique, vers la fin du XXe siècle, des ayatollahs assuraient – très sérieusement – que les relations sexuelles illégitimes favorisaient les tremblements de terre.
Dans la Pologne communiste, on disait – dans les années 1960 – qu’il y avait trois sortes de nouvelles dans les journaux (ou à la radio, à la télévision), les vraies, les probables et les fausses.
Étaient considérées comme vraies : les résultats sportifs. Comme probables : les prévisions météo. Comme fausses : tout le reste.
Un Russe, envoyé au goulag comme beaucoup d’autres, dit à sa femme, avant de partir : « Si je t’écris avec de l’encre bleue, c’est que tout ce que je te dis est vrai. Si je t’écris avec de l’encre rouge, c’est que tout est faux. »
Quelque temps plus tard, elle reçoit une lettre, écrite à l’encre bleue. Son mari lui dit que tout va bien, qu’il est en bonne santé, bien nourri, bien traité. Il trouve tout ce dont il a besoin, ou presque tout. La seule chose qu’il lui est impossible de se procurer, écrit-il, c’est de l’encre rouge.
Commençons- arbitrairement – par ce Mozafar al-Din Shah, fils de celui qui fut tué dans une mosquée et qui aimait la photographie. Mozafar al-Din, quant à lui, introduisit le cinéma en Iran en 1900, après une visite à Contrexéville. Nous sommes alors au tout début du xx siècle. Russes et Anglais tentent d'établir leur suprématie, et d'étendre leur influence, sur le pays. Cependant, en 1902 et 1903, des mouve- ments divers agitent les milieux politiques, et il se forme même en Iran un Parti consti- tutionnaliste, qui, sur le modèle occidental, entend donner une constitution - pour la première fois - au pays.
Notre siècle, c’est déjà une certitude, ne sera pas cité en exemple.
Louis Garrel est toujours où on ne l'attend pas ! Avec La croisade qui, avant sa sortie en salles le 22 décembre, fait partie de la section éphémère "Le cinéma pour le climat" du Festival de Cannes, il s'aventure, avec bonheur, dans le conte écologique, insolent et juvénile.
Abel (Garrel lui-même) et Marianne (Laetitia Casta) découvrent que leur fils Joseph (Joseph Engel, déjà à l'affiche de L'homme fidèle) a vendu en douce leurs objets les plus précieux. Comme d'autres enfants à travers le monde qui se sont donnés pour mission de sauver la planète. ils sont des parents modernes, compréhensifs, qui veulent bien faire le tri entre poubelle bleu et verte, certes, mais tout de même : « Quoi ??? Tu as vendu toutes mes montres de collection ! » hurle papa. « Tu n'as tout de même pas vendu ma petite robe Dior ??? » se désespère maman…
Dernier scénario du grand Jean-Claude Carrière (déjà à l'oeuvre sur L'homme fidèle), cette Croisade débute en chronique anticonsumériste hilarante et riche en autodérision pour fuguer vers une vraie carte ( verte) du tendre où une foi, certes candide, mais vitale, dans l'engagement écologique mènera un groupe d'enfants et Laetitia Casta (décidément magnifique quand elle est filmée et joue au naturel, 100% bio) en plein désert … Une petite bouffée d'oxygène avec de vrais particules de cinéma.
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