J'avoue ne l'avoir lu que pour 3 raisons : ça parle violon, ça se passe à Vienne et la (belle) héroïne porte mon magnifique et rare (dans la littérature) prénom ! Puis, cela me donnait l'occasion de lire
Barbara Cartland, la
Stephen King de la romance mielleuse.
Question romance à l'eau de rose, le lecteur sera servi. La belle Gisela accompagne son violoniste de père à Vienne, où il cherche à faire
carrière après la mort de son épouse. Ils s'arrêtent dans une auberge et tandis que papa se repose, notre naïve héroïne le désobéit pour aller se promener seule dans les bois. Elle y rencontre un bel inconnu. le beau ténébreux évidemment va sauver notre belle Gisela du danger et bien sûr lui voler un baiser avant de se dire adieu pour toujours. Pour notre belle Gisela (dont la beauté est rappelée au lecteur à chaque page) c'est son premier baiser et bien évidemment elle est toute chamboulée. Plus tard elle revoit le bel inconnu avec qui elle danse sa première valse. Évidemment elle tombe éperdument amoureuse, mais le bogosse lui cache un secret.
Après quelques séparations larmoyantes, quelques concerts, encore plus de valses et pas un, mais 2 duels à l'épée (la meilleure partie du roman), l'amour triomphe pour tout le monde.
Personnellement, sans Vienne, sans un violoniste ni une Gisela, je me serais ennuyée ferme et j'aurais abandonné rapidement ce roman. Ceci dit c'est très bien écrit, il y a de très belles descriptions de Vienne à l'époque et des moeurs, mais l'intrigue regorge de clichés et est trop prévisible : Un beau mâle qui va sauver la demoiselle en détresse, mais qui la fuit parce qu'il l'aime. Leur amour est impossible car ils n'appartiennent pas au même monde, etc.
L'avantage est que ça se lit vite. J'ai beaucoup aimé les descriptions de Vienne, les grands noms de la musique qui jouent un rôle aussi, les concerts du papa violoniste.