Un texte magnifique, mais une édition ratée.
Je crois que tout est résumé dans cette simple phrase.
Deux courts extraits (pour 2€, on n'allait pas avoir une édition complète non plus !) et mal découpés...
Madame F. est une histoire intéressante, avec une femme (mariée, forcément) qui cherche à éviter les bras de Casanova... pour forcément mieux y tomber. Il y a quelque chose de sympathique dans ce texte, mais la chute est abrupte, et c'est à se demander s'il ne manque pas quelque chose, même si les derniers mots de Casanova semblent assez clairs là-dessus.
Le deuxième texte est tout simplement une boucherie.
Henriette est, de l'aveu de Casanova, sa plus belle histoire d'amour. Qui est l'abruti qui a décidé de couper la fin, nous privant là d'une histoire d'amour merveilleuse et tragique ?
J'ai déjà critiqué ce texte, dans une autre édition (Maxi-Livres) sous le titre "Je ne l'ai pas oublié, la plus belle histoire d'amour d'un séducteur", qui, cette fois, nous propose toute l'histoire de Casanova avec Henriette, de sa rencontre, jusqu'à la fin. Et couper ce texte magnifique est une pure hérésie !!!
S'il n'y avait eu que cette version coupée d'Henriette, j'aurai mis une seule étoile, celle de la colère !
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3,5 étoiles (= note moyenne pour des extraits trop courts pour se faire une véritable idée)
J'ai lu ces deux extraits de l'Histoire de ma vie de Casanova comme une introduction-aperçu à la lecture de son oeuvre dans son intégralité. Ces deux aventures se suffisent à elles-mêmes en tant que récit, mais j'ai tout de même regretté l'absence de contextualisation dans cette édition: on ne reçoit aucune information sur l'auteur et à peine sur ses aventures antérieures. Il faut donc rentrer de soi-même, sans y être préparé, dans le texte : cela explique peut-être en partie pourquoi j'ai préféré le second, Henriette, au premier, Madame F. Si les histoires, moins piquantes que je ne l'espérais, m'ont plu, mais sans plus, j'ai été tout à fait charmée par la langue et le style classique de Casanova, teinté de quelques italianismes (ce n'est pas l'italianiste que je suis qui s'en plaindra, loin de là)
Je suis encore plus curieuse qu'auparavant de lire les mémoires de cet auteur!
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Ne me demandez pas pourquoi , je suis passionnée par tout ce qui touche Casanova.... il m'intrigue . Je n'ai donc pas hésitè devant cette publication.. Dire j'ai aimé ou je n'ai pas aimé n'est pas facile ... Ce recueil permet de découvrir l'écriture et les ressentis de ce séducteur . Mais pas d'approfondir . Dans mes prochains achats : sa biographie .
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Amour indéfinissable ! Dieu de la Nature ! Amertume dont rien n'est plus doux, douceur dont rien n'est plus amer. Monstre divin qu'on ne peut définir que par des paradoxes.
Me voilà donc comme la Salamandre dans le feu où je désirais d'être.
Casanova, ou le rêveur éveillé (1975 / France Culture). Raphaël Mengs, “Portrait de Giacomo Casanova”, vers 1760. Émission “Les samedis de France Culture”, réalisée pour le 250ème anniversaire de la naissance de Giacomo Casanova (1725-1798). Diffusion sur France Culture le 3 mai 1975. Par Pierre Barbier. Réalisation : Bronislaw Horowicz. Avec Pierre Barbier, Robert Abirached, Gilbert Sigaux et Hubert Juin. Textes de Giacomo Casanova, Carlo Goldoni, Lorenzo da Ponte, du prince de Ligne lus par François Périer, Pascal Mazzotti, Roger Bret, Pierre Delbon et Catherine Laborde. Giacomo Girolamo Casanova, né le 2 avril 1725 à Venise (République de Venise, actuellement en Italie) et mort le 4 juin 1798 à Dux (Royaume de Bohême, actuelle République tchèque), est un aventurier vénitien. Il est tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l'unique but d'escroquer Madame d'Urfé), espion, diplomate, puis bibliothécaire, mais revendique toujours sa qualité de « Vénitien ».
Il utilise de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Gall) ; il publie en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ».
Casanova laisse une œuvre littéraire abondante, notamment ses mémoires connus sous le titre “Histoire de ma vie”. Il est cependant surtout connu aujourd'hui en tant qu'aventurier, et comme l'homme qui fit de son nom un synonyme de « séducteur ». Il savait user aussi bien de charme que de perfidie ou d'argent pour conquérir les femmes. Cette réputation provient de son œuvre autobiographique : “Histoire de ma vie”, rédigée en français et considérée comme l'une des sources les plus authentiques concernant les coutumes et l'étiquette en usage en Europe au XVIIIe siècle. Il y mentionne cent quarante-deux femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l'un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eût connaissance, si l'on en croit son témoignage.
Bien qu'il soit souvent comparé à Don Juan comme séducteur, sa vie ne procédait pas de la même philosophie : ce n'était pas un collectionneur compulsif. Parfois présenté (ainsi dans le film “Le Casanova de Fellini”) comme un pantin ou un fornicateur mécanique, qui se détourne de sa conquête dès lors qu'elle s’est donnée à lui, il n'en était rien, il s'attachait, secourait éventuellement ses conquêtes. Personnage historique et non de légende, jouisseur et exubérant, il vécut en homme libre de pensées et de comportements, des premiers succès de sa jeunesse à sa longue déchéance.
Sources : France Culture et Wikipédia
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