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EAN : 9782277219699
409 pages
J'ai lu (28/11/2007)
3.78/5   81 notes
Résumé :
Dans les décors somptueux des terres australiennes, sur les rives envoûtantes du fleuve Murray, la destinée bouleversante d'une femme prête à tout pour vivre libre dans un monde d'hommes sauvage et sans pitié.
Un superbe roman, déchirant d'émotion, dans la lignée des Oiseaux se cachent pour mourir.

Ayant perdu ses parents dans un naufrage, Délie Gordon est recueillie par son oncle et sa tante. Le monde fascinant de l'Australie des pionniers de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Avec L'Australienne, Nancy Cato rejoint les auteurs de grandes sagas tels que Kathleen Winsor, James Michener, James Clavell ou encore sa compatriote Colleen McCullough.

J'ai lu ce gros pavé de plus de 700 pages, édition France Loisirs, lorsque j'étais adolescente, à la fin du collège. J'ai suivi les aléas de la vie de Délie. Ça commence mal puisque le bateau qui la mène jusqu'en Australie fait naufrage. Ses parents meurent et elle débarque en ces terres encore sauvages orphelines. Recueillie par son oncle et sa tante, déjà installée, elle découvre ce qui restera le fil conducteur de sa vie: sa passion pour le dessin et la peinture. L'amour aussi... Car ce roman se focalise aussi sur les aléas sentimentaux de Délie.
Autre leitmotiv, la présence du fleuve Murray et la navigation fluviale, à laquelle la jeune femme s'attelera également.

Si ce n'est certes pas de la grande littérature, L'Australienne avait alors tous les ingrédients pour me transporter dans cet ailleurs livresque : dépaysement, de vastes espaces, une jeune fille puis femme au parcours semé d'embûches, des hommes séduisants et forts avec toutes les difficultés possibles de l'amour, ...

La recette continue de fonctionner puisqu'il paraît chaque année de nombreux ouvrages la reprenant, dont plusieurs en Australie d'ailleurs. Plus ou moins bien écrits, plus ou moins clichés, ils parviennent souvent à leur but premier: le divertissement. Et ce n'est déjà pas si mal. Adolescente, j'ai dévoré les aventures de Délie (et d'Ambre, et de Meghan, ...). Je ne suis pas certaine qu'une relecture me rendrait les mêmes sensations aussi préféré-je rester sur mon ressenti d'alors.
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résumé : Après avoir perdu ses parents dans un terrible naufrage, Délie Gordon est recueillie par son oncle et sa tante, dans l'Australie des pionniers de 1890. Déterminée à tout découvrir de ce nouveau monde qui s'ouvre à elle, Délie connaît ses premiers émois amoureux avec son cousin Adam, avant qu'un tragique accident ne vienne briser leur bonheur…
Guidée par sa passion pour la peinture, la jeune fille décide de tout quitter pour tenter sa chance à Melbourne. Mais, trahie par les élans de son corps, elle épouse Brenton Edwards, le capitaine du "Philadelphie", et entame une existence sans amour ni peinture, au gré du fleuve... jusqu'à ce que sa rencontre avec un riche amateur d'art fasse tout basculer.
De rêves en désillusions, d'opportunités en coups du sort, malgré les obstacles et les règles d'une société farouche, Délie va lutter pour puiser en elle la force d'accomplir son destin…
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J'ai trouvé ce livre dans une boite à livre, et vu que l'Australie est un thème récurrent dans mes lectures en ce moment j'y ai vu le moyen d'approfondir le sujet.
Ce livre c'est le récit d'une vie, la vie de Délie ou Philadelphia de son vrai prénom. Aux premières pages du livre Délie est une enfant qui fait une arrivée fracassante et traumatisante en Australie. le livre se termine quand Délie à 79 ans. le fil conducteur du livre, c'est un fleuve, ou des fleuves. Ce sont eux que Délie va suivre toute sa vie, cette eau qui part des montagnes enneigées pour finir dans l'océan. le cours des fleuves va guider, apaiser, inspirer la jeune fille tout au long de sa vie. Elle connaîtra le meilleur comme le pire, trois amours passionnés, sera la première femme capitaine d'un bâteau à aubes, va s'inspirer des magnifiques paysages australiens pour devenir un peintre majeur, et se retrouvera finalement seule avec cette nature indomptable, puissante et si belle. Ce livre est un beau récit, comme la vie, parfois un peu trop calme, avec des moments douloureux, et des instants de bonheur. Il donne envie de se laisser bercer par les flots puis de se laisser entraîner par le courant, et de finir sa vie en écoutant les vagues de l'océan... un bel hymne à la nature, aux fleuves australiens et à ces fameux bâteaux à vapeurs qui ont été à une période les seuls moyens de transports dans cette région. Un un beau portrait de femme de caractère, qui a su apprécier à sa juste valeur cette nature encore sauvage.
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Dès les premières pages, je me suis rendue compte que mes souvenirs étaient non seulement flous, mais aussi très parcellaires. Je ne rappelais absolument pas de tout ce qui se passait dans la première partie du roman et qui évoquait l'adolescence de l'héroïne, Délie.Car L'Australienne, c'est une grande saga (plus de 700 pages) qui raconte la vie de Délie, orpheline suite à un naufrage juste en arrivant en Australie. Une vie marquée par ses passions, la peinture, le fleuve et l'amour... La vie d'une femme qui ne se laisse pas dicter sa conduite par les conventions d'une société qui n'accorde encore que peu de libertés aux femmes.Le style de Nancy Cato est agréable et nous offre une très belle image de l'Australie même si l'intrigue a tendance à s'éparpiller un peu trop en petites anecdotes qui n'apportent pas grand chose à l'histoire...
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Un superbe roman qui reussit a garder un rythme constant tout au long des aventures de notre héroïne.On decouvre l'Australie, le pays continent au fil des pages ainsi que la vie quotidienne d'une famille au dix neuvième siècle.On retrouve un petit air de "les oiseaux se cachent pour mourir" dans ce beau livre.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La matinée du lendemain annonçait une des parfaites journées de printemps où il est quasi criminel de rester enfermé. Le soleil prodiguai une chaleur langoureuse, les abeilles bourdonnaient autour des arbres fruitiers en fleurs, le ciel était d'un bleu tendre et délicat. Une brume légère humectait l'air, comme si le soleil, saupoudrant d'or jusqu'au moindre brin d'herbe, était soudain devenu palpable. Même les sombres eucalyptus étaient nimbés d'un halo de minuscules feuilles cuivrées, et leurs frondaisons se détachaient en contre-jour sur le ciel comme des nuages potelés et cotonneux.
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Une lente agonie

Oui, c'est ce que j'ai ressenti à la lecture sur presque 800 pages. Mais alors pourquoi avoir continué ? Je voulais tout de même laisser une chance au roman car l'histoire de fond a un potentiel, et je voulais voir si ça allait s'améliorer.

On va commencer par les points positifs : l'histoire de fond relate la vie d'une jeune femme des années fin 1800 à 1940. De son jeune âge à la fin de sa vie, on assiste à tous les évènements marquants se cette héroïne forte et indépendante.

J'ai apprécié également la personnalité de l'héroïne qui pense différement et à une vision plus moderne de la vie et de ce que peuvent faire les femmes.

Ce que je n'ai pas aimé : je n'ai pas accroché à la plume, qui s'embourbe dans des descriptions et dans des explications sur les bateaux qui ont tôt fait de m'ennuyer. La plume ne dégage aucune émotion, alors qu'il ce passe des choses graves, eh bien je n'ai rien ressenti. Je pensai que c'était un romance drame, mais pas du tout !

Il y a beaucoup trop de descriptions et l'autrice tourne perpétuellement en rond en écrivant à chaque début de chapitre le fleuve, le bateau, la berge et les arbres. Beaucoup de descriptions et de scènes à rallonges qui ne font pas avancer l'intrigue ! Au début de l'histoire, c'est supportable, mais à partir du moment où l'héroïne se marie, les descriptions sont toujours les mêmes et c'est de pire en pire. On a l'impression de lire toujours la même chose.

Ce roman est apparemment un best seller eh bien je ne comprend pas pourquoi ! C'est d'une lourdeur assommante, je mets néanmoins deux étoiles pour l'histoire de fond. Si je l'ai lu, c'est parce qu'ils ont osé le comparer aux oiseaux se cachent pour mourir, mais pour avoir lu et vu les films, ça n'a strictement rien à voir !

Il y'a quelque chose qui m'a néanmoins choqué dans la lecture. Délie a 4 enfants, et elle tue son 5e bébé parce qu'il est Mongolien ! En soie, elle ne le tue pas de ses mains mais déjà, elle dit qu'elle ne ressent aucun amour pour lui car il est différent et qu'elle le trouve laid, et qu'elle aurait préféré ne pas l'avoir mis au monde. Puis plus tard, le bébé s'est mis dans une mauvais position pour dormir et à du mal à respirer. Et la mère voit cela, et au lieu de remettre son bébé correctement, elle s'enfuit pour qu'il meurt !

Quelle merveilleuse ôde à la tolérance, vous ne trouvez pas ?

Chronique disponible sur Amazon, Booknode et Babelio.
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La couleur était maintenant sa passion, la couleur davantage que la forme. Elle aurait dû consacrer plus de temps et de soin au dessin, mais elle ne pouvait attendre de faire jaillir les merveilleuses couleurs, si pures, si douces, à la texture si délicieuse, à l'odeur d'huile si excitante.
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Délie regarda un grand eucalyptus récemment tronçonné par les bûcherons. La souche et les copeaux de bois épars étaient presque aussi rouge que du sang. Elle songea qu'à l'époque où cet eucalyptus n'était encore qu'un arbrisseau, cette forêt n'avait encore jamais connu l'homme blanc ni sa hache, que seul se déplaçaient parmi ces arbres les sombres habitants du pays. Elle eut soudain le sentiment d'être une intruse.
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