Une daronne qui envoie du lourd dans un roman poids plume.
Passeuse de mots pour la maréchaussée, Lunettes over-sized (trendy à mort on te dit), gouaille in-testable, sapée comme jaja, cabot au physique douteux mais à la truffe d'or, pédigrée de crapule++, notre héroïne a pas le time, la 50aine arrive au galop et va falloir se la remuer pour ne pas finir comme maman, l'autre, celle en EPAHD avec le Q.I de haricot vert.
Je m'arette la sur l'topo parce que je ne veux pas gâcher le plaisir de lecture, et que ça se fait pas de poucav' sur
la Daronne.
Plume très efficace car moderne : elle cite Orelsan aussi bien que
Baudelaire, petit réference subtile au Pastafarisme, on ne s'ennuie pas un seul instant, une fois le portrait brossé, ca part cash, je dirais même plus, c'est ti-par Bernard.
La Daronne en plus d'etre un petit polar aux petits oignons qui ne manque pas de cynisme, d'humour, et de petites coupures, c'est aussi un hommage à la femme, qu'elle frise la décote à l'argus ou qu'elle soit clairement décatie, l'auteure nous pose ici des femmes qui en jètent sévère. Petit coup de coeur pour l'actualité du récit qui pose aussi sur le tapis quelques problèmes de société devant lesquels ont envierait les oeillères de n'importe quel canasson.
J'ai aimé cette Daronne presque autant que j'aime la mienne d'ou la demi-étoile manquante.
Hannelore, mon banquier va encore raler, va falloir que je mette un coup de surin dans mon p'tit RSA donc si tu pouvais me lacher un petit ticket de 50 balles pour que je puisse m'offrir ta bibliographie je ne refuserais pas.. Allez soit une chouette daronne et délèste toi de quelques pesetas pour mon argent de poche... Ton histoire multiculturelle aux fines herbes, resine et femmes fortes m'ont rendu addict.
Petit message à caractère informatif pour les babélionautes qui oseraient critiquer
la daronne, n'oublions pas que c'est elle qui a changé nos couches.