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Ce roman graphique est une petite bulle, une touche d'amour, une touche de folie.
Le graphisme est jolie et tendre, même les angles. La mère est parfaite, les décors soignés, l'ambiance impeccablement rendu, les couleurs judicieuses. Franchement, j'ai vraiment beaucoup aimé.
L'histoire est belle, pleine d'amour, de folie heureuse...puis moins. Mais rien d'horrible, de plombant. L'amour dans ce couple est impressionnant, tellement beau. C'est fou mais ça fait envie.
Je n'ai pas lu le roman. Mais j'en ai bien envie maintenant.
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En attendant Mr Bojangles.....Mais je connais ce Monsieur ! Dans les années 30, un film sur Bill "Bojangles" Robinson qui danse et fait des claquettes avec Shirley Temple. En 1968, un chanteur de country a enregistré la chanson "Mr Bojangles"qui est devenue populaire grâce à d'abord la superbe reprise de Samy Davis junior que j'ai adorée, puis la magnifique Nina Simone ; et enfin par de nombreux artistes tels que Paul Anka, Elton John, Whitney Houston et plus récemment Robbie Williams que j'apprécie beaucoup.

Dans cette BD, un couple atypique, amoureux plus que jamais, parents d'un ptit gars, danse régulièrement sur "Mr Bojangles" de Nina Simone. Le mari s'appelle Georges et sa femme répond aux doux prénoms d'Antoinette,  Pauline, Madeleine, Eglantine Honorine ! C'est vous dire l'étrangeté !
On comprend rapidement que c'est la mère qui est imprévisible, un peu (beaucoup) perchée, et pour cause puisqu'elle souffre en fait de troubles  pshychologiques. Même si leur vie est  extravagante, elle transpire surtout d'amour, de bonheur. Leur insouciance éblouit, on aimerait parfois être comme eux (juste un peu !).

Cette adaptation du roman d'Olivier Bourdeaut propose un joli et reconnaissable dessin de Carole Maurel que j'ai déjà apprécié dans "Louisa ici et là" et "Collaboration horizontale".

Une ode à l'amour que j'ai beaucoup aimée.
 N'hésitez surtout pas si vous tombez dessus et qui sait....vous danserez peut-être sur Mr Bojangles ou irez écouter la chanson juste pour le plaisir.
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Précision initiale : je ne connaissais ni le roman d'Olivier Bourdeaut ni le film qui en a été tiré.

J'ai été attiré par trois choses :
- le titre qui m'a intrigué
- la couverture
- l'illustratrice Carole Maurel dont je venais de terminer les deux tomes de "L'institutrice".

La préface d'Olivier Bourdeaut a fini d'attiser ma curiosité et m'a entraîné à plonger tout de suite dans la lecture de ce roman adapté.

Un petit garçon est réveillé par des bruits : l'oiseau exotique qui toque à sa porte et les pas de ses parents qui dansent au son de la chanson de Nina Simone "En attendant Bojangles". La mère et le père sont pris dans le tourbillon de la danse, ils ont même oublié une nouvelle fois l'heure de l'école pour leur fils qui va devoir subir les remarques de l'institutrice et les moqueries de ses camarades.

Le père et la mère vivent dans leur monde fait de fêtes, de danses, de cocktails et il est vrai que l'on les voit souvent un verre à la main. Leur rencontre est caractéristique de leur histoire : ils semblent tout les deux s'inventer des personnages, en changeant rapidement en fonction des interlocuteurs. D'entrée ils sont très proches et se retrouvent dans leur monde imaginaire.

La mère s'incarne dans différentes femmes au point que le père lui attribue un prénom pour chaque facette. le point commun : la fuite en avant et la perte de contact avec la réalité. les deux parents en arrivent à déscolariser leur fils pour lui faire découvrir des choses que eux jugent essentielles.

Le fils est émerveillé de cette vie, de ce tourbillon.

Mais la famille va être rattraper par cette réalité qu'elle fuit et peu à peu la mère va s'éloigner de la réalité et entrer dans un autre monde. le père est obligé de prendre en compte cette folie qu'il n'a jamais voulu voir. Mais il doit aussi protéger leur fils.

On est bien face à la définition d'un amour fou : amour fou de la vie, amour fou de la danse, amour fou du père pour la mère puisqu'il ira au bout de cette folie, amour fou de la mère pour le père et le fils car elle cherchera à leur épargner la déchéance de la folie, amour fou du fils pour ses parents et la vie qu'ils lui ont proposé.

Carole Maurel a parfaitement adapté ses traits aux différentes situations : traits doux pour les moments de bonheur et d'insouciance, traits durs pour les pertes de contrôles avec la réalité.

Un fois de plus l'adaptation BD du roman me donne envie de le lire et de visionner le film pour retrouver les personnages.
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Comme le roman, j'ai adoré l'adaptation en bande dessinée. J'ai retrouvé la bouleversante histoire d'amour de cette famille, la fantaisie, la joie, l'insouciance, la poésie puis la maladie et la mort, un concentré d'émotion magique. Un seul bémol, je trouve les couleurs un peu ternes comparées à la chatoyance générale. Foncez pour voir le monde autrement, rire et pleurer, danser aussi, quel programme.
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Je ne suis pas une grande liseuse de bande-dessinée ; c'est donc un peu par hasard que j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque. J'avais en effet été attirée par l'affiche du film éponyme récemment sorti au cinéma et elle m'avait donné envie d'en savoir plus sur cette histoire d'amour fou !

J'ai donc découvert à travers les yeux de leur fils (dont je ne crois pas avoir lu le prénom ?!?) la vie fantasque de ses parents, amoureux fous. Une vie hors des contraintes du quotidien, une vie faite de rires, de plaisir, de moments festifs partagés et surtout dansés au rythme de Nina SIMONE ; une vie dans laquelle les obligations n'ont pas leur place. A travers ces yeux d'enfants, on sent le plaisir de vivre une fête perpétuelle et on éprouve réellement ce sentiment intense et puissant qui unit les 2 personnages. On peut de prime abord penser qu'il s'agit d'une histoire faite de légèreté mais on comprend vite que la folie de Honorine (ou bien Hortense ?) est plus grave qu'il n'y paraît… Et donc que l'histoire de ce couple et de ce petit garçon est plus profonde et sombre, que cette vie de fête est en fait une fuite des réalités, et surtout d'une réalité, la maladie de la mère.

Moi qui ne suis pas une habituée des bandes-dessinées, j'ai trouvé cette lecture trop courte ; j'ai à peine eu le temps de m'attacher aux personnages que les dernières pages étaient déjà là ! J'avoue donc ne pas trop savoir quoi écrire… J'ai toutefois apprécié les illustrations, que j'ai trouvées très parlantes, collant plutôt bien à la réalité des émotions et des ambiances, en étant, soit solaires et lumineuses, soit dures et sombres, selon les différentes périodes du récit. Mais j'aurais aimé passer plus de temps avec les personnages, m'attarder davantage sur le passé de nos 2 amoureux, sur leurs pensées, leurs échanges. Je pense que cette histoire, complexe et intense, peut difficilement se résumer à 130 pages illustrées, et qu'en ce format de BD, elle perd de sa teneur et de sa profondeur. Et c'est vraiment dommage ! Mais bien que connaissant l'histoire et son dénouement, je pense que je lirai tout de même le roman, dans quelques temps !
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Un roman multi-primé, une adaptation graphique rééditée chez Steinkis et aujourd'hui un film avec Virginie Efira et Romain Durys… et j'en oublie (voir l'adaptation de Christian Cailleaux et les sublimes images chez les courts tirages)

Sans négliger le travail scénaristique d'Ingrid Chabbert, le plus de cette version BD, c'est incontestablement le dessin de Carole Maurel.. Je vais me répéter mais elle parvient à insuffler une sensibilité épatante à ses personnages. Par leurs regards passent toutes les émotions… et elles sont nombreuses dans ce récit.
Dans les yeux du fils bien sûr, mais aussi dans le sourire du père et dans la folie de la mère, énergie sans limites et tornade inarrêtable….

On avance, chamboulé par toutes ces émotions qui deviennent peu à peu troublées tant on devine la fin d'un chemin qu'on sent inéluctable…. Un chemin envoûté par le chant de Nina Simone.

Au final, un album superbe, émouvant et troublant… un amour fou qui saura faire vibrer ton coeur de lecteur.

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De mettre des images sur des mots, d'avoir adapter le roman d'Olivier Bourdeaut, m'aura permis de l'apprécier davantage (j'avais bien aimé mais sans plus).
Cette folie permanente, cette fantaisie inconsciente, même dans la narration, m'avait un peu gênée. Je la comprends mieux désormais et je lui trouve sa place dans l'histoire. Je ne plussoie toujours pas la façon de vivre plutôt excentrique, légère et insouciante des personnages mais je peux comprendre les raisons pour lesquelles ils l'ont choisie.
Je suis aujourd'hui davantage emportée dans cette fantaisie, à la fois pleine de vie, hors norme et tragique.
C'est une très belle adaptation.
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J'ai trouvé la première partie que les parents étaient totalement déjantés et à côté de la plaque avec un côté assez vie de bohème. Cela fait peur surtout quand on élève un petite garçon tout innocent. Puis, par la suite, on parvient à comprendre la maladie mentale qui va conduire au drame. Bref, il y a une fausse légèreté. Cela commence dans la bonne humeur et ce bonheur se termine dans la tragédie. Ainsi va la vie parfois.

C'est l'adaptation d'un roman assez triste mais qui raconte une très belle histoire d'amour. L'oeuvre parue seulement en 2016 a été récompensé par de nombreux prix et le succès critique a été au rendez-vous. J'ai bien aimé ce dessin aux couleurs chaudes qui m'a semblé tout à fait convenir à cette histoire. J'ai tout de même une pensée émue pour cet enfant à la fin de ma lecture. Une vie pas ordinaire mais à quel prix ?
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Je n'ai pas lu le roman mais cela me donne maintenant plus envie de le découvrir. Plus encore qu'avant.
Une excellente BD où la simplicité des dessins et des dialogues est néanmoins en opposition avec la complexité du sujet.
Comment donner à voir et à ressentir la folie ?

Les auteure & illustratrice s'en sortent néanmoins avec brio : de petites cases colorées & fourmillantes de fantaisies pour la version positive et de grandes planches noircies & dépouillées pour la version négative. C'est toujours le point de vue de l'enfant qui nous accompagne dans cette histoire, de l'amour & l'admiration qu'il porte à ses parents et de la solitude qui en découle, exclu de ce couple hors-normes.
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Je connaissais le titre, je savais que cette bande dessinée était adaptée d'un roman mais je ne l'avais pas lu et je n'en connaissais pas vraiment le thème (à part l'amour).
Les dessins sont magnifiques et rendent cet univers virevoltant et suranné qui entourent les personnages.
J'ai été un peu déroutée la première fois que j'ai compris que l'homme (je ne crois pas avoir trouvé son prénom) donne un prénom différent à sa femme chaque jour. Mais une fois l'apparition de "la maladie" dont il est question ça fait sens.
C'est une histoire de passion amoureuse extrêmement forte et belle, décalée… mais je ne suis pas sûre que cette vie offre du bonheur au petit garçon...
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