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J'ai bien aimé l'histoire que je ne connaissais pas.
Une mère de famille, admirée par son mari et son petit garçon, mène une vie uniquement basée sur les plaisirs, la danse, les relations et les fêtes avec les amis.
Cependant, la vie réelle va les rattraper et faire prendre conscience à tous qu'il y un problème.
Les dessins de Carole Maurel sont très expressifs, quoique un peu désuets, ce qui donne un côté charmant à cette BD très bien faite.
Je n'ai pas lu le roman d'Olivier Bourdeaut et je reste sur ma faim; j'ai l'impression qu'il manque du texte, des informations. Mais ce n'est qu'une impression de ma part lorsque je lis une BD.
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Personne n'a oublié cette famille fantasque dans le roman éponyme de Olivier Bourdeaut. Les parents, insouciants, dansent sur un air de Nina Simone quand il est l'heure d'accompagner le jeune fils à l'école. La fête est partout, chaque jour jusqu'au drame.
Il y a quelques années, j'avais lu d'une traite et apprécié ce roman. J'ai retrouvé avec plaisir ces personnages dans la version BD, mais sans plus.
Peut-être me rappelais-je trop bien de l'histoire et qu'il m'a manqué le plaisir de la découverte. Ou bien peut-être que ce style de dessin - vif, tranché, coloré -, pourtant tout à fait en accord avec l'ambiance, n'est pas fait pour moi.
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Assez fidèle au magnifique roman d'Olivier Bourdeaut (même si l'intensité des personnages et les pensées de l'enfant manquent). Belle préface de l'auteur qui rend hommage aux deux autrices de cette BD.
Très belles illustrations.
Hâte de voir le film ce weekend.
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J'ai acheté cette album car j'aime beaucoup le travail de la dessinatrice, Carole Maurel (que je connaissais sur les albums Luisia ici et là et l'excellent L'apocalypse selon Magda) et que j'avais bien envie de découvrir cette nouvelle BD.

Mon sentiment au sortir de cette lecture est mitigé : d'un côté j'ai apprécié la BD et l'histoire, de l'autre je ne dirais pas qu'elle est transcendante non plus. En fait, il s'agit là du type de BD plutôt simple et facile à lire, qui contient son lot de bonnes idées, de message fort et de thématiques réfléchies, mais qui ne marquera pas non plus de façon indélébile. Et curieusement, c'est aussi une partie de son charme : c'est frais et léger, à la façon dont vit la mère, véritable héroïne de ce roman.

L'histoire est très peu classique, avec une famille étrange et un peu déjanté, vu par les yeux d'un petit garçon. On ne peut être que surpris du comportement de la mère ou de la façon dont le père enchaine sur les caprices et étrangetés de celle-ci. Mais il se dégage aussi une douceur propre à cette famille, un brin de folie et de légèreté qui fait plaisir. C'est un petit plaisir à lire, et qui n'engage à rien.

La fin est assez belle aussi, mélange entre la beauté et l'amertume. Accompagné par un dessin coloré et vif, on est plongé dans l'ambiance dès les premières pages.

C'est une lecture recommandée lorsque vous voulez échapper aux marasmes, à la lourdeur et à la réflexion. Une petite parenthèse coloré et festive qui saura aussi rester grave lorsqu'il le faut. J'aime bien, et ça ne va pas plus loin.
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J'ai lu le roman - que j'ai adoré - environ deux ans avant de découvrir la BD. J'avais beaucoup aimé Écumes (https://www.babelio.com/livres/Chabbert-cumes/926210), d'Ingrid Chabbert et Carole Maurel et je suis ravie de retrouver leurs talents dans l'adaptation d'une histoire écrite par un autre (Olivier Bourdeaut). le scénario d'Ingrid Chabbert est fidèle au livre et les quelques coupes nécessaires pour le passage au format bande dessinée passent presque inaperçues ! En revanche, cela rend l'album assez court et très rapide à lire (on en redemande encore !).
Les illustrations de Carole Maurel sont simples et riches à la fois, très expressives et souvent poétique. Mêlant modernité et désuétude, c'est une retranscription originale des années 70' à la fois lumineuse et sombre qui m'a beaucoup plu. Les couleurs s'adaptent aux états et humeurs des personnages (surtout la maman, évidemment). Les dessins apportent une ambiance particulière à l'histoire, nourrie de l'empreinte et des ressentis de l'illustratrice et de la scénariste. Je regrette un peu que les côtés loufoques et subversifs du roman ne transparaissent pas plus, mais c'est toujours intéressant de découvrir d'autres visions d'une même histoire !

(J'ai aussi vu le film avec Romain Duris et Virginie Efira, que j'ai adoré : c'est la première fois que j'ai l'occasion de lire un roman puis d'en voir le film et enfin d'en lire la BD et c'est une expérience très intéressante et enrichissante !)
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J'aurais peut-être dû lire le roman ; la BD est bien, en particulier les illustrations, mais le scénario y est déroulé de façon accélérée, de sorte que je n'ai pas saisi à mon avis toute la puissance de cette histoire qui pourtant, ne me disait rien à ma sortie. Mais c'est quand même une sacrée claque, la définition de la folie dans toute sa splendeur…

Madame ne rêve de rien d'autre que de danser. Son mari, doux rêveur, se laisse porter. Ils ont un fils qui va à l'école de temps en temps mais sa mère estime qu'il faut mieux profiter de la vie dès le plus jeune âge, en particulier en dansant et en voyageant ! Son jeu préféré à la maison : se jeter dans la pile de courrier immense qui n'a jamais été ouvert. La vie n'est qu'une fête après tout !
La réalité de la vie rattrape les amoureux lorsqu'un agent des impôts se présente chez eux pour la saisie de leurs biens. Elle l'agresse, met le feu à son propre appartement pour ne pas le céder au fisc puis se retrouve internée. A l'hôpital, elle en a marre de prendre des médicaments mais elle danse, elle danse, elle distrait les autres, elle est toujours très belle mais la beauté en fait pas tout. Puis elle va demander une chose folle à son mari, qui lui a promis de la suivre où qu'elle aille. On va vite comprendre ce qui se passe et comment tout cela va finir…

Je crois que je vais me laisser tenter par le film pour comparer et puis j'adore Virginie Efira comme actrice. En tout cas, que ce soit par le roman, le film ou cette BD, je vous invite à découvrir ce scénario de qualité.
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J'ai lu le livre à sa sortie, il m'avait laissé en tête des images touchantes, un univers particulier, avec ce couple si particulier dans un amour fou et dans tous les sens du terme.
Même si cette BD reste très fidèle au livre, et propose un univers graphique très classique dans le trait et assez doux, il m'a manqué un je-ne-sais-quoi, notamment sur l'empressement extrême du mari à toujours répondre à l'impétueuse extravagance de sa femme, que je nai pas totalement retrouvé ici... L'amour fou est difficile à faire exister en dessin...

Tout cela prouve sans nul doute possible qu'il est toujours préférable de lire un livre avant sa BD.
En tous les cas, de mon point de vue, l'un ne va pas sans l'autre, et nous apporte tout de même ici un petit supplément d'âme intéressant ....
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C'est grâce à une amie, que j'ai appris l'existence de ce roman d'Olivier BOURDEAUT.
Et quand au gré de mes déambulations dans ma librairie favorite, je suis tombée sur la version graphique, je n'ai pas hésitée une seconde. Et je ne regrette pas mon choix.
C'est une histoire d'une belle poésie, d'un couple qui vit totalement à part du reste du monde, un peu hors du temps. Ils s'aiment d'un amour sincère et profond, profitent de la vie, rient, se moquent des convenances et ne s'imposent aucune contrainte. de leur union est issu un petit garçon, qui vit au milieu de ce monde un peu fou, gai et rieur, avec comme compagnon, Mademoiselle Superfétatoire.
Mais, il y a aussi de la mélancolie, de la tristesse, qui nous bouleversent.
Les illustrations sont justes parfaites pour nous montrer cet univers chaud, vibrant, avec juste la nuance de couleurs qu'il faut, en fonction des émotions et des situations.
Franchement, j'ai dévoré ce roman graphique, qui m'a juste donner envie de lire le roman, pour m'imprégner d'avantage dans cette ambiance.
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Précision initiale : je ne connaissais ni le roman d'Olivier Bourdeaut ni le film qui en a été tiré.

J'ai été attiré par trois choses :
- le titre qui m'a intrigué
- la couverture
- l'illustratrice Carole Maurel dont je venais de terminer les deux tomes de "L'institutrice".

La préface d'Olivier Bourdeaut a fini d'attiser ma curiosité et m'a entraîné à plonger tout de suite dans la lecture de ce roman adapté.

Un petit garçon est réveillé par des bruits : l'oiseau exotique qui toque à sa porte et les pas de ses parents qui dansent au son de la chanson de Nina Simone "En attendant Bojangles". La mère et le père sont pris dans le tourbillon de la danse, ils ont même oublié une nouvelle fois l'heure de l'école pour leur fils qui va devoir subir les remarques de l'institutrice et les moqueries de ses camarades.

Le père et la mère vivent dans leur monde fait de fêtes, de danses, de cocktails et il est vrai que l'on les voit souvent un verre à la main. Leur rencontre est caractéristique de leur histoire : ils semblent tout les deux s'inventer des personnages, en changeant rapidement en fonction des interlocuteurs. D'entrée ils sont très proches et se retrouvent dans leur monde imaginaire.

La mère s'incarne dans différentes femmes au point que le père lui attribue un prénom pour chaque facette. le point commun : la fuite en avant et la perte de contact avec la réalité. les deux parents en arrivent à déscolariser leur fils pour lui faire découvrir des choses que eux jugent essentielles.

Le fils est émerveillé de cette vie, de ce tourbillon.

Mais la famille va être rattraper par cette réalité qu'elle fuit et peu à peu la mère va s'éloigner de la réalité et entrer dans un autre monde. le père est obligé de prendre en compte cette folie qu'il n'a jamais voulu voir. Mais il doit aussi protéger leur fils.

On est bien face à la définition d'un amour fou : amour fou de la vie, amour fou de la danse, amour fou du père pour la mère puisqu'il ira au bout de cette folie, amour fou de la mère pour le père et le fils car elle cherchera à leur épargner la déchéance de la folie, amour fou du fils pour ses parents et la vie qu'ils lui ont proposé.

Carole Maurel a parfaitement adapté ses traits aux différentes situations : traits doux pour les moments de bonheur et d'insouciance, traits durs pour les pertes de contrôles avec la réalité.

Un fois de plus l'adaptation BD du roman me donne envie de le lire et de visionner le film pour retrouver les personnages.
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N'ayant jamais entendu parlé de cette histoire auparavant, je n'avais aucune idée de ce dans quoi je me lançais. Ce fut une agréable surprise avec un trait plein de légèreté et un graphisme très plaisant. L'intrigue va vite comme avec tous les romans graphique mais cela m'a mis l'eau à la bouche de découvrir l'oeuvre écrite par son auteur. le dénouement donne matière à réfléchir, pour ma part il m'est difficile de ne pas ressentir une certaine indignation pour l'un des personnages principales et j'aimerais approfondir ma réflexion avec la longueur du roman.
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