En 183 pages, nous assistons au tumulte intérieur d'un homme qui s'est réfugié dans la maison d'amis à lui. Ces derniers sont partis en Virginie pour un séjour de plusieurs semaines. Ils lui avaient confié l'endroit où ils cachaient leur clef ; ce que notre « fuyard » a pris pour une tacite permission…
Mais que fuit cet homme ? Pourquoi se cache – t'il ? Est-il mauvais, un tueur, un violeur ? Très vite, on comprend que les informations vont être longues à venir tant l'auteur parsème les faits, brouille les pistes entre un passé d'il y a quinze jours et passé de trente ans en arrière.
Au fur et à mesure, on a apprend que notre homme s'appelle
Charles-André Bernard, que c'est un jeune quarantenaire dont la mère est décédé quand il était jeune. C'est la soeur de celle-ci qui l'a élevé. Jusqu'à ce, qu'à l'âge de 12 ans, qu'il la retrouve morte sur son lit. Elle, sa tante chérie, très belle, très fantasque dans son interprétation de la bible. de cet épidode est né un traumatisme qui rougeoie à nouveau à cause d'un évènement récent.
Mais que s'est-il passé ? Dans quelle proportion est-il responsable ? Ces questions nous puirsuivent tout au long du roman tant les réponses sont lentes à venir.
Michel Chaillou nous tient (ou pas) en haleine. Il crée une vraie corrélation entre cet homme faible, tourmenté, et la maison dans laquelle il se terre. le parallèle se poursuit aussi ces terres bretonnes, sauvages, ventées, sombres.