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4,27

sur 3171 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman est le choix des Libraires pour le Prix des lecteurs du Livre de poche 2015, mais fait rarissime il est aussi le choix ex aequo des jurés de la section littérature de ce même prix. Ce roman ne laisse pas insensible. le début du livre nous parle de George – vrai prénom de l'auteur – , de son combat intellectuel mais aussi physique pour ses convictions. le contexte s'y prête en ces fins d'années 60 et du début 70. Les jeunes sont dans la rue, le monde est confronté aux guerres. le monde ne va pas bien. George est plutôt du genre oeil pour oeil, dent pour dent. A rendre les coups sans prendre le recul nécessaire. Ce recul son ami Sam lui il l'a. Ce grec qui a fuit la dictature des colonels après l'avoir combattu. Metteur en scène, il sait prendre ce recul, observer et comprendre avant d'agir. lui c'est par les mots et les idées qu'il lutte contre l'oppression.

Les années de rébellion passe et Sam à une idée qui lui tient à coeur. L'idée c'est de faire jouer une représentation d'Antigone par une troupe d'acteurs issues des différentes fractions qui s'affrontent au Liban. L'idée c'est d'offrir deux heures de paix dans ce théâtre de guerre urbaine.
Ce roman est bouleversant dans sa vision du conflit au Liban, sur les atrocités partagées des camps qui s'affrontent. de cette période je n'ai que de vagues souvenirs, mais là on plonge au coeur du conflit. On est interpellé par ce désastre humain ou les combattants ne sont pas les seuls à mourir. Ce livre est un écho aux souffrance des femmes, enfants, vieillards qui sont les victimes expiatoires des religions.

On est touché par la façon dont George perd pied avec sa vie quotidienne et des conséquences que sa promesse à son ami de faire jouer cette pièce vont avoir sur sa vie. Il sombre dans le désastre de la guerre. Ce roman est une critique du monde qui se mobilise pour des causes, se révoltant contre ce que les médias diffusent, mais qui revient vite à ses petits problèmes de son quotidien. Tout cela vous saute à la figure dans le passage quand sa fille pleure pour une boule de glace tombée au sol :

« Et ma fille pleurait pour une putain de glace? C'était ça, son drame? Une boule au chocolat tombée d'un cornet à biscuit? Les misères de la paix me dégoutaient. »
Ce livre remue parce que les faits ont existé, parce que les armes ont tué, parce que les larmes ont vraiment coulé, parce que des amis d'hier sont devenus les ennemis d'aujourd'hui.

J'ai aimé ce roman pour l'histoire émouvant et terriblement dure qu'il fait vivre ainsi que pour son style auquel j'ai finalement bien accroché.

Le style

Je ne connaissais que de nom l'auteur mais dans ce roman je découvre une plume percutante, jouant avec les mots pour combattre des certitudes. Les scènes du conflit sont décrites de manières épurées et pourtant chargées de toute la violence. Au début du roman on peut être un peu déstabilisé par certaines tournures de phrases ou encore sur le chemin sur lequel l'auteur nous emmène. Mais la maîtrise des textes donnent à ce livre une percussion intense.

Mon petit point positif :

Ce livre nous amène à réfléchir avant de juger, à prendre du recul sur notre quotidien, et à dire je t'aime à ceux qui nous sont chers.
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Georges est un jeune gauchiste français, qui n'hésiterait pas à user de violence lors de manifestations, pour défendre la cause palestinienne par exemple. Son ami grec, Sam, est beaucoup plus modéré. Ils sont tous deux metteurs en scène de théâtre. Sam avoue un jour qu'il est juif, mais ceci n'altère en rien l'amitié des deux hommes.
Sam veut réaliser un rêve incroyable: monter "Antigone" d'Anouilh dans Beyrouth en guerre, en choisissant ses acteurs dans tous les camps. Car la guerre au Liban n'oppose pas deux ennemis, mais plusieurs "clans" qui s'entre-tuent. L'histoire de ce pays a rassemblé sur un même sol des chrétiens maronites, des musulmans chiites et sunnites, des druzes, des palestiniens, plus quelques juifs et des grecs orthodoxes.
Nous sommes en 1982. Sam est très malade, et sur son lit de mort, fait promettre à Georges de réaliser son rêve à sa place. Georges accepte et part pour Beyrouth.
A ce moment du récit, le lecteur risque de tiquer un peu, car Georges vivait une belle vie de couple avec Aurore et leur petite fille Louise. Avait-il le droit de sacrifier le bonheur de ces deux êtres pour tenir une promesse complètement folle?
Sam avait tout préparé : Georges arrive à obtenir l'accord des acteurs prévus, malgré qu'ils redevenaient ennemis dès qu'Antigone était oubliée. Mais un attentat survient en pleine réunion et désintègre la "troupe". C'est l'époque de Sabra et Chattila. La violence est partout et on ne comprend toujours pas pourquoi Georges s'obstine à rester. Il finira par être lui aussi victime du conflit: gravement blessé, il rentre en France. Mais ses retrouvailles avec sa famille ne lui apportent que peu de réconfort: il est meurtri physiquement et moralement. Chalandon nous décrit cette déchéance dans un style fait de courtes phrases un peu emphatiques, qui irritent quelque peu.
La guerre se poursuit au Liban et Georges apprend de mauvaises nouvelles concernant les amis qu'il s'était faits là-bas. La fin fait encore tiquer: il abandonne à nouveau femme et enfant, retourne à Beyrouth: il y trouvera la mort, bien sûr...
Cette fin a tempéré un peu mon enthousiasme pour ce roman. Il n'empêche: le sujet est original, riche en contacts humains difficiles mais vrais. Et en prime, le lecteur vit de l'intérieur cette guerre qui fit tant de victimes, et redécouvre l' admirable pièce d'Anouilh.
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Les chroniques du Quatrième mur sont pléthores sur la blogosphère et souvent élogieuses. Primé au Goncourt des lycéens en 2013, l'ouvrage a fait son chemin.

Samuel, juif et résistant grec, fait promettre à son ami Georges, le protagoniste de ce récit à la première personne, de mettre en scène à Beyrouth la pièce Antigone de Jean Anouilh. Nous sommes en 1982, le Liban est en guerre. Comme si l'entreprise n'était pas suffisamment dangereuse, Samuel souhaite que chacun des comédiens appartiennent à l'un ou l'autre camp des belligérants.

Je comprends d'emblée l'intérêt scolaire de ce roman. Écrit simplement, accessible au plus grand nombre, il met en avant un grand classique du théâtre français et donne très sérieusement envie de le lire et de le jouer. L'idée est très belle. J'ai crains toutefois un récit trop peaceful à mon goût, trop ancré dans une image idéale du théâtre et de la littérature capable de dépasser les conflits les plus complexes – même si au fond de moi j'ai très envie d'y croire ! J'ai eu tord : le quatrième mur est loin d'être un roman naïf. S'il commence en douceur, le temps de planter le décor, le dernier tiers s'accélère dans un rythme saccadé propre au combat à balles réelles. Il soulève des questions graves et questionne le lecteur sur l'infinie complexité de la dignité humaine en temps de guerre comme en temps de paix.
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Le quatrième mur est un roman qui entrelace deux thèmes: la guerre et le théâtre, et quelle pièce symbolise mieux cet ensemble que la si célèbre Antigone d'Anouilh ? C'est celle-ci qu'un metteur en scène grec se met en tête de jouer dans un Liban en guerre, en prenant un acteur dans chaque camp, pour les arracher quelques heures, le temps d'une représentation, aux horreurs. Les aléas de la maladie l'obligent à renoncer et c'est le narrateur, un ami anarchiste français, qui prendra sa place dans ce projet fou.
Le quatrième mur avait fait beaucoup de bruits à sa sortie, il n'y a qu'à voir le nombre de critiques sur Babelio, et j'avais depuis envie de l'ajouter à mes lectures.
Et alors, bien ou pas bien, raison ou pas raison toutes ces critiques dithyrambiques?
Partiellement raison, dirons-nous. La première partie, la mise en place, la rencontre du narrateur Goerge, avec le metteur en scène grec Samuel,tout cela, je l'ai trouvé un peu long. Je n'avais franchement rien à faire des amours de George et d'Auror, j'ai trouvé ce personnage plutôt antipathique, avec ces certitudes, sa violence, et un certain manque d'empathie assez étonnant. Il veut bien se battre pour les victimes, mais il les choisit, merci bien, il faut entrer dans certains critères et faire partie du groupe pour lequel il prend position, et si vous êtes un enfant juif, par exemple, peu importe votre mort.
Sympathique jeune homme, non?
La seconde partie, au Liban, a su par contre me passionner. J'aime la façon dont le livre met en valeur la complexité du pays et du conflit qui l'a agité, la multiplicité des protagonistes et les horreurs de la guerre...tout en faisant aussi ressentir, pour ceux qui viendraient, comme moi, vers ce livre attiré par le théâtre, le caractère unique de la pièce d'Anouilh.
Cela ne m'étonne pas que ce roman ait eu les honneurs du Goncourt des lycéens: George a parfois des travers d'un adolescent, naïf, terriblement, et profondément révolté à la fois, mais cela n'en reste pas moins un roman imposant, marquant. Je regrette parfois un peu le style trop travaillé: lorsque George découvre le massacre dans les camps, par exemple, la trop grande perfection du style est presque dérangeante face à l'horreur.

Ce n'est pas un roman parfait, mais c'est un très bon roman tout de même, que je suis contente d'avoir lu et que je recommande, tout en prévenant qu'il est dur, et parfois compliqué à encaisser!

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Georges et Sam se sont rencontrés à Paris.
Ils sont miitants dans l'âme contre tout ce que le monde compte d'oppresseurs, chacun à sa manière, douceur et mots pour Sam, colère et violence pour Georges.

Ils ont un autre terrain de partage : le théâtre.
Sam a un vieux rêve, monter l'Antigone d'Anouilh en zone de guerre, en unissant des acteurs belligérants pour une unique représentation, goutte de paix éphémère.

Sur son lit de mort, il légue cette mission à Georges qui n'a jamais quitté la France, lequel s'embarque pour Beyrouth, en 1982.

Le quotidien des habitants de la guerre va l'ouvrir en deux, comme on reçoit la foudre, de la pointe des cheveux jusqu'à la plante des pieds.
Il sera incapable de gérer son retour à la France, à son existence paisible, à sa famille bien à l'abri.

Une fiction improbable mais magistralement conduite, aux accents de réalité insoutenables.
Affreusement magnifique.
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Il m'est très difficile de chroniquer ce roman, pour plusieurs raisons.

La première, c'est probablement l'émotion qui m'a coupé le souffle à plusieurs moments du livre. Oui, physiquement, j'ai eu la respiration courte devant cette violence. Devant la folie meurtrière des hommes qui semble ne pouvoir s'arrêter tant la vengeance appelle un autre acte à venger. Tout cela est décrit avec une écriture viscérale, abrupte qui secoue, ébranle au plus profond.

J'ai eu l'impression d'être dans cette guerre et, si j'admire cette capacité de l'auteur à rendre son texte si réel, je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout aimé ça.

La seconde, c'est que j'ai manqué de culture pour comprendre toutes les subtilités de ce texte. A la fois parce que j'ignore trop de l'histoire du Liban et de cette guerre civile, les tenants et les aboutissants, les groupes et religions en présence... Mais aussi parce que je ne connais pas l'Antigone d'Anouilh. Or, je suis convaincue qu'il y avait un sens profond à chaque personne choisie pour incarner chaque personnage.

L'écriture de Sorj Chalandon est incroyable, c'est un uppercut violent, à l'image de ce qu'elle décrit. Et cette violence m'a été très pénible même si ces devoirs de mémoire sont nécessaires.
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Un fou furieux, ce Sorj. D'ailleurs j'vais te tutoyer un peu.
T'as épuisé tout mon potentiel lacrymal en 350 pages. Je savais très bien où j'allais puisque Retour à Killybegs m'avait laminé. T'avais même réussi à vider mon énergie quand je t'ai rencontré pour une dédicace. Je pensais que j'étais armé pour ce nouveau roman et puis non. La surprise, le choc, le souffle court.

Assagir le pire des sales gosses avec une histoire..., bravo, j'fais carrément moins l'malin maintenant, merci.

Pourquoi c'est si cinglé ? parce que reprendre l'Antigone d'Anouilh comme sujet et sceller le destin de tes héros avec l'héroïne de Sophocle était déjà grandiose mais alors faire monter l'intérêt en proposant de mettre en scène la pièce de théâtre avec tous les protagonistes du conflit libanais des années 80 c'est ... cinglé. Sérieux je ne vois pas non, je ne vois pas d'autres mots.

Et encore n'importe qui aurait pu écrire sur ce conflit à sa façon. Mais avec tes tripes à toi ça fait toute la différence. J'ai eu peur pour les personnages du livre, j'ai eu la boule au ventre, je me suis insurgé contre la Connerie, j'ai eu envie de donner une chance à l'Humanité et puis non finalement qu'elle aille juste se faire foutre. Il y aussi eu cette prise de conscience beaucoup trop souvent oubliée des misères dérisoires de l'Occident quand ailleurs les rues se colorent avec le sang des tripes de gosses.

Fuck. J'ai même du relire l'oeuvre d'Anouilh, et comme ça suffisait pas j'ai englouti celle de Bauchau (chez Actes Sud) dans la foulée. Voilà des romanciers qui savent ce qu'ils font.



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Le quatrième mur où quand la littérature descend de sa tour d'ivoire jusque dans la rue.
Georges est un gauchiste des années 70/80. A Paris, il manifeste pour la Palestine, il se bat physiquement contre des fascistes. Son meilleur ami a un projet fou : monter l'Antigone d'Anouilh en plein Beyrouth en guerre, en faisant jouer chaque personnage par un membre d'un camp différent. Antigone sera palestinienne, Créon chrétien, Hémon druze, les gardes chiites. Lorsqu'il est hospitalisé, il demande à Georges de prendre le relais. C'est ainsi que notre héros, loin des petites frappes des rues parisiennes, se retrouve au milieu de la guerre, à louvoyer entre factions ennemies.

Clairement, ce roman ne laisse pas indemne. On débute dans les cercles intellos parisiens pour finir en plein conflit armé, à risquer sa vie. Je ne m'y attendais pas. Vu le résumé, j'imaginais presque un conte, un tout est bien qui finit bien, une trêve au milieu de la haine.

Ça aurait pu être coup de coeur. On n'en était pas loin. Antigone est l'une de mes pièces de théâtre préférée, j'ai adoré la voir en quelque sorte adaptée ainsi et lire les différentes visions que l'on peut avoir des personnages et l'interprétation de la pièce qui en découle.
La psychologie du héros est bien travaillée. Au vu de ses antécédents, je n'ai pas été choquée de son courage une fois sur place.
J'ai aussi beaucoup aimé la vision que le narrateur a des autres personnages, avec notamment leurs noms donnés aux chapitres.
En revanche, j'ai eu vaguement l'impression que l'auteur nous montrait un peu trop artificiellement l'horreur de la guerre. Plein d'éléments sont réalistes, mais je ne sais pas, un petit quelque chose d'insistant, un « vois, vois, regarde donc ! », je ne sais pas comment dire, qui m'a gênée.

Ça n'en reste pas moins une lecture à lire. Pour quiconque aime Antigone. Pour se rendre compte de ce que c'est, la guerre au Moyen-Orient.
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Comment rendre compte de cette lecture ? ou plutôt de cette plongée en enfer, où l'on s'accroche au narrateur jusqu'à la fin tragique...forcément.
Roman à la fois fort, douloureux et si plein d'espoir jusqu'à ce que ce dernier soit aussi rattrapé par les atrocités de la guerre et la folie meurtrière.
À lire pour se rappeler ou se rendre compte de ce qu'est vraiment une guerre, les bombardements, les viols et les membres brisés, les tortures, la peur permanente, l'être humain dans toute son horreur mais aussi dans toute sa douleur.
Livre qu'on ne peut oublier, bercé avec éclats par la pièce de théâtre "Antigone", marquée par le fatum, le destin auquel on ne peut échapper, ce que le narrateur va apprendre à ses dépens.
Plongée dans une folie dont on ne peut se dépêtrer et qui amène à la mort...forcément.
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Pour respecter les désirs de son ami Samuel, atteint d'une grave maladie, Georges s'engage à monter la pièce de théâtre Antigone à Beyrouth, en 1982, en pleine guerre, avec des acteurs de différents horizons politiques et religieux. Un rêve d'idéaliste : deux heures de trêve sur une scène en ruine dans un pays guerre

Pour honorer sa promesse, Georges laisse sa femme et sa fillette à Paris et se rend à Beyrouth. Il plonge dans un monde de violence où chiites, maronites, druzes, chrétiens ou palestiniens sont engagés dans un conflit incompréhensible à ses yeux. Dépassé par les événements, il va connaître la peur, les attentats, les horreurs de la guerre pour un projet qui le changera à jamais.

C'est un livre âpre mais paradoxalement, la plume de S. Chalandon est douce, fluide, élégante et forte, suscitant une émotion intense.

Je dois avouer qu'au début, j'ai eu du mal à accrocher. La vie étudiante de Georges (né en 1950, étudiant en 1968), le passé complexe de Samuel (réfugié grec d'origine juive) m'ont été un peu pénible, trop lent, trop conventionnel mais au final, ces pages sont nécessaires à la compréhension des personnages et cela vaut le coup de s'accrocher.

Aussi éprouvante qu'ait été la lecture, j'avais toujours envie d'aller plus loin, de tenter de comprendre à mon tour ce conflit pour lequel l'auteur nous fournit des clés essentielles.

Voilà donc un très beau livre, dur mais magnifique, sur l'engagement politique, sur l'amitié et la fidélité, un livre qui replace les priorités et qui fait malheureusement écho à une bien triste actualité. Un livre sur la paix plutôt que sur la guerre.

Sorj Chalandon était grand reporter pour le journal Libération en 1982 et il a découvert l'horreur des massacres de Sabra et Chatila, ce passage reste, des jours après que j'ai refermé ce livre, sans aucun doute un des moments forts du roman.
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