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Série Tom Lepski tome 5 sur 13
Carré Noir Gallimard (01/01/1970)
3.61/5   9 notes
Résumé :
Jay Benson, ancien instructeur de l'armée, retourne à la vie civile et reprend à son compte une école de tir qui périclite. Sa femme, Lucy, et lui comprennent très rapidement que sans un apport de capitaux t'entreprise est vouée à la faillite.
Un beau matin, Augusto Savanto, chef de l'organisation des Petits Frères du Vénézuéla, vient lui proposer un marché. Il offre à Benson cinquante mille dollars pour faire de son fils Timoteo un champion de tir... en neuf... >Voir plus
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San Antonio

Frédéric Dard

3.77★ (21035)

175 tomes

Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Jay Benson pourrait être un homme apaisé, il pourrait être un homme ayant fait table rase de son lourd passé.. marié à une femme qu'il aime, Lucy Benson, ce qu'il vit au quotidien pourrait lui sembler être du velours en comparaison des horreurs qu'il a dû subir et infliger.. Jay Benson a été instructeur de tir à l'armée durant 10 ans puis 3 ans comme tireur d'élite au Vietnam durant la guerre.. à présent à la retraite à 36 ans, il a brûlé le pécule reçu au terme de ces 3 ans pour acheter cette petite affaire : une école de tir.

Mais son affaire ne marche pas des masses, le registre des comptes ne fait qu'afficher une courbe décroissante.. il n'y a que 6 élèves, le stand de tir n'est plus de première jeunesse, son appareil pour faire tourner les cibles parfois tombe en panne, il aurait aimé avoir des armes plus récentes, refaire toutes les peintures et pouvoir se faire un peu plus connaître via de la publicité dans le journal local.. en effet, son école est à une dizaine de kilomètre de Paradise City, près de Miami, dans un coin totalement isolé ! aucune habitation autour ! il aurait aimé.. il aurait aimé... il aurait aimé surtout avoir un bon paquet de fric pour mettre au concret tout ça !! Mais les époux Benson, n'ont aucun capital.

Puis un jour comme les autres, le destin monotone de Jay prendra une autre tournure.. une cadillac noire viendra y faire son entrée à son école, un homme d'une soixantaine d'années au teint basané et au visage rugueux lui fera une étrange offre : faire de son fils un tireur d'élite en 10 jours. Ce vieil homme friqué suite à un pari stupide alors qu'il était ivre, doit faire de son fils un tireur exemplaire sans quoi il perdrait 500.000 dollars..

Son fils, un grand gaillard taillé comme un poireau et qui semble plus peureux qu'une poule mouillée...

"Monsieur Benson, je tiens à ce que vous réussissiez.. je vous propose 50.000 dollars ! je sais que seul vous, pouvez en faire un tireur professionnel !"

En effet, Jay Benson, n'est pas seulement un ancien tireur d'élite mais une légende ! il a été classé 2eme meilleur tireur de l'armée américaine et il a gagné tant de médailles, de trophées, de coupes, de diplômes qu'il pourrait en remplir une petite pièce...

Suite à cette offre, Jay se donne une journée pour y réfléchir.. est-il possible de faire de cette grande échalasse, un tireur d'élite en 10 jours ??? Qui pourrait réussir un tel pari qui semble impossible ??? Mais appâté par ces 50.000 dollars avec lesquels il pourrait transformer son école vieillissante en centre de tirs de luxe, Jay acceptera.. il posera ses conditions mais il acceptera de relever le défi.

Bien entendu, cette histoire de pari apparaît complètement ubuesque.. bien entendu, ce vieil homme venu accompagné de gardes à la face de gorille ont éveillé sa méfiance.. mais au diable les impressions ! il n'aura qu'à rendre 25.000 dollars en acompte si il échoue !!!

Ce que Jay ne sait pas c'est que..

Donc voilà, je m'arrête là.

J'ai lu ce roman en 1 jour et demi, le premier terme qui me vient à l'esprit c'est "addiction".. ce n'est pas passé les premières pages mais les premières lignes que l'on ne peut plus décrocher.. ! les premières lignes nous informent que cette école de tir bat de l'aile et ensuite tout s'enchaine à très grande vitesse ! édité en 1968, ce roman est un rêve pout tout écrivain de fiction.. l'histoire est passionnante, la narration est une ode à la perfection, l'écriture est aussi simple qu'évocatrice créant des images précises chez le lecteur hypnotisé par un tel talent. On se demande toujours " Et maintenant ? que va t'il se passer ?? " cela va crescendo jusqu'à cette fin inattendue et inoubliable..

A noter que l'inspecteur Lepski, cher aux intrigues se déroulant dans la ville de Paradise city, n'y fera que 2 apparitions dont un passage qui relève pour moi au niveau de l'écriture et du dialogue, du pur génie.

Les souvenirs de guerres de notre héros sont poignants et terriblement bien évoqués, comme d'habitude, Chase nous brosse des portraits comme nul autre ne sait le faire, Jay ancien héro retombé dans l'anonymat, partagé entre le magot qui lui fait de l'oeil et son mariage qui périclite y est tout simplement sublime. Dans ce roman il y a quelques bagarres, ce ne sont que de simples bagarres qui égayent ce récit et pourtant ! il faut lire comment elles sont décrites ! comme d'habitude, Chase soigne sa narration, soigne le tempo de son histoire et quelle impression de mélancolie l'on ressent en tournant la dernière page ! Quelle chance d'avoir pu côtoyer un tel talent dans une vie de lecteur ! Alors vous, lecteur curieux, ne vous laissez pas rebuter par ses couvertures affreuses et totalement hors sujet. Lisez ce roman de très grande qualité.
Non, c'est vrai, ces couvertures.. on croirait une couverture de "L'exécuteur" ou de "Brigade mondaine" !! c'est une véritable honte d'avoir édité de telles torchons en guise de couverture.. et c'est sans compter les traductions des titres.

En anglais " Like a hole in the head" et en français un goguenard "A vous le plaisir !"

pfuuiiiiiii...

Note maximale !
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Quelle jubilation la lecture de ce petit Chase, certes pas le meilleur, mais que c'est facile, bien ficelé , bien écrit.
Je ne me lasse pas de cet écrivain , heureusement qu'il a eu une grosse production et qu'il m'en reste des dizaines à lire!
Concernant ce volume , j'ai hésité à mettre 4 étoiles , et puis zut finalement je les mets!
J'ai avalé le livre en une petite journée et j'ai le sourire aux lèvres!
Merci Jame Hadley! ;)
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J'adore cet auteur qui a chaque fois nous offre un recit policier de premier ordre avec un canevas classique mais o combien reussi ici on a un mafieux qui va faire pression sur un homme pour faire de son fils un tireur d'elite: tout un programme ! L'humour est present ce qui ne gache rien,un bon polar a decouvrir.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
les femmes ne sont pas commodes , il faut les manipuler avec des gants de velours pour s’entendre avec elles. Un jour, tu auras envie de t’accorder avec une femme. Alors, rappelle-toi ce que je te dis. Cette femme sera le centre de ton existence. Tout ce qui est important tournera autour d’elle. Une femme n’a pas les mêmes idées que son mari, mais il faut les respecter. Un jour arrive pourtant où tu es certain d’avoir raison, où tu sais qu’il faut faire telle ou telle chose. Ta femme ne sera peut-être pas d’accord. De deux choses l’une : ou bien tu perds un temps fou à tenter de la convaincre ou tu passes outre. Les deux moyens sont bons. Dans le premier cas tu lui prouves que tu respectes son opinion et qu’elle a tort, dans le second que c’est toi qui commandes… je te le dis, du moment qu’on est sincère avec elle, la femme a besoin que ce soit le mari qui commande.
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Un couteau de chasse Levison est une arme très spéciale. Il possède une lame de 15 centimètres de l’acier le plus pur, si acéré qu’en effleurant la peau du bras, on enlève tous ses poils. Merveilleusement bien équilibré, il a un manche recouvert d’une couche d’éponge. Pas de danger qu’il dévie ou glisse dans la main. Au Vietnam je n’ai jamais pénétré dans la jungle sans un couteau Levison. Cette arme m’a souvent sauvé la vie. Dans le danger il n’est pas de meilleur allié.
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Vous restez à la tête d’une organisation qui utilise le vice et la drogue pour améliorer le sort de deux cent cinquante mille paysans… parfait. Mais ces paysans préféreraient certainement mourir de faim s’ils savaient d’où vient votre sale argent. Vous n’êtes qu’un malfrat qui a le goût du pouvoir. Vous n’êtes qu’un ignoble assassin qui se cache derrière un écran de bonté. Les hommes de votre espèce n’ont pas le droit de vivre ; ils me donnent envie de vomir.
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Certains hommes sont captivés par la poitrine des femmes, d’autres par leurs jambes, ou par leur derrière, et il y en a qui recherchent la féminité absolue. Je dois reconnaître qu’un joli petit derche qui se tortille chaque fois que sa propriétaire fait un pas m’a toujours tiré l’œil.
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Dans mon pays, la tradition veut que les enfants obéissent à leurs parents. C’est presque de la superstition. S’ils désobéissent à leurs parents, ils n’arrivent à rien.
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Videos de James Hadley Chase (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Hadley Chase
Bande annonce du film Eva (2018), nouvelle adaptation du roman Eva de James Hadley Chase.
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