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sur 337 notes
Gaspar est un artiste. Entre les expositions et les conférences qu'il doit préparer, il est venu se reposer en Italie, à Rome. Installé sur la terrasse du campo de' Fiori, il dispute des parties d'échecs avec qui veut bien jouer, un habitué du café, un passant, un habitant venu acheter fruits et légumes au maraîcher d'en face. Gaspar est un très bon joueur et il s'avère difficile de le battre, jusqu'au jour où Marya prend place en face de lui et gagne facilement la partie. Gaspar est perturbé. Qui est -elle? Lorsqu'elle revient jouer avec lui, elle se dévoile petit à petit : elle est hongroise, oenologue et est venue à Rome pour une mission personnelle, que l'on découvre au fur et à mesure de la lecture. Après quelques parties jouées et des promenades lascives au gré de leurs envies, une relation amoureuse douce et délicate débute.

J'aime l'écriture d'Antoine Choppin et cette fois-ci encore, j'ai été sous le charme. Tout n'est que beauté et sensualité et l'on déguste ces pages décrivant leurs escapades et flâneries printanières hors du temps, baignées par le soleil, tels des petits moments suspendus. La plume est toujours aussi belle ét poétique, on se plairait presque à lire ces pages à voix haute tellement l'écriture est douce et sensible! C'est un très beau roman lumineux, sur l'amour, la sensualité, la famille, les échecs et le vin, qui réchauffe le coeur!
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Un petit livre pour une grande histoire d amour dans la ville de Rome....un joueur d échecs Gaspard rencontre une joueuse d échecs à sa hauteur...de là née une délicate histoire sous fond d une autre histoire plus dramatique vécue il y a bien longtemps. Une écriture très douce jusqu'à la fin...un très beau moment passé en compagnie de Gaspard et de Marya....je découvre cet auteur et j apprécie l art la poésie et la douceur de cette oeuvre...
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Livre agréable à lire , original ( même s'il y a eu bien avant le joueur d'échecs de Zweig) qui met en scène en plein coeur de Rome, Gaspar, un artiste reconnu, grand amateur d'échecs à son heure , attablé à une terrasse de restaurant, il attend qu'un adversaire se présente. Un jour , il y aura Marya , de retour à Rome pour rendre visite à un ermite, elle joue aux échecs elle aussi, comme son grand-père,pas aussi bien .Une histoire va naître entre elle et Gaspar sur fond de la grande et tragique Histoire …
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Troisième roman d'Antoine Choplin que je viens de terminer après "Partiellement nuageux" et "La nuit tombée". Trois univers différents pour ces trois récits mais toujours poétique, élégamment écrit sur des thématiques pas toujours très joyeuses. Ce roman qui est le dernier en date m'a transporté à Rome sur la terrasse du Campo de'Fiori. Son héros, Gaspar, un artiste parisien reconnu dans le monde de l'art contemporain s'installe pour quelques semaines à Rome. Officiellement c'est pour y préparer une conférence, officieusement c'est pour prendre un peu de recul de son attachée de presse et amie un peu présente à son goût, Amandine. Sa passion, les échecs où il excelle. Installé sur une terrasse de café, il joue contre des amateurs de passage où il gagne à tout les coups. Mais un jour Marya, une belle hongroise s'assied en face de lui, et c'est elle qui gagne...
Une bien belle histoire d'amour, de complicité, une belle découverte des quartiers romains et de la dolce vita. Sur des décors de rêves se cache une partie plus sombre concernant le passé de Marya, mais je ne vous en dirait pas plus.
Un beau roman très agréable à lire. Petit bémol qui, je trouve, alourdi le texte au niveau des dialogues, la répétition à chaque fin de phrase "je dis" ou "elle dit". Mais sans doute est-ce voulu ?
Ceci ne va pas m'empêcher de lire d'autres livres de cet auteur.
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Et bien, heureusement que ce roman était court, parce que Gaspar et son escapade romaine pour jouer aux échecs dans la rue avec des passants, Gaspar, ce grand artiste enfin reconnu, Gaspar, le tombeur de ces dames, Gaspar et son nombril en somme, m'ont ennuyée - voire exaspérée.

Alors oui, la rencontre avec Marya devant une partie d'échecs, dont l'on découvre l'histoire secrète, mais pas inintéressante, auraient pu changer la donne, mais c'était sans compter sur le mélo que le protagoniste pouvait apporter à cette rencontre - l'on est tombeur ou l'on ne l'est pas, voyons -.

C'était sans compter sur une écriture qui, en plus, se regarde elle aussi un peu trop le nombril, sans être, en plus, d'une remarquable originalité ou qualité.

Comme vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout apprécié Partie italienne, ma première déception des oeuvres sélectionnées de la rentrée littéraire 2022. Espérons qu'elle reste unique... Je n'aime pas écrire des avis de ce type, mais quand l'exaspération vient, je ne peux pas m'en empêcher.
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Antoine Choplin - que je découvre à l'occasion - nous emmène à Rome où son personnage y rencontre une femme avec qui il vit une brève histoire d'amour. Cette femme d'origine hongroise est sur les traces de son grand-père, grand-maître d'échecs des années 1920, assassiné par les nazis à Auschwitz.
Sa quête ne sera pas vaine puisqu'elle lui permettra de mettre la main sur la description de sa dernière partie jouée contre le commandant du camp.
Ce sera l'occasion pour les protagonistes de reproduire cette partie à la lueur des bougies et sous le regard approbateur d'une statue d'un scientifique italien du XVIème siècle Giordano Bruno.

J'ai aimé ce court roman qui nous rappelle à quel point l'art peut être éphémère et se vit à travers la magie de l'instant...et quoi de mieux que de situer ce roman à Rome.
C'est aussi un roman sur la force de la mémoire et de la trace que l'art et amour peuvent graver dans nos esprits.

Oui, il y a quelques clichés et la relation amoureuse qui se noue entre les deux personnages semble sortie de nulle part.
Toutefois, j'ai beaucoup aimé l'idée de faire revivre une partie d'échecs jouée il y a plus d'un siècle, comme un pied de nez à tous les fascismes...



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Cette partie se joue en 100 pages à peine. Entre histoire d'amour genre coup de foudre improbable, passion pour les échecs, il y traine un air de tango, un gout de Campari, mais aussi un grand père assassiné à Auswitchz … C'est joliment écrit mais quelque peu disparate …

Gaspar est un artiste parisien. La veille de son arrivée à Rome, il a participé à l'inauguration presque triomphale de l'exposition consacrée à son projet « Même pas mort » : des installations de petits bonhommes dispersés dans Paris et voués à la disparition et à la dégradation. On expose ce qu'il en reste. La nuit fut chaude, une partie fine à trois, avec comme partenaire son agent, Amandine. La même qui lui a réservé son hôtel à Rome, et le bombarde de coups de fils dont il n'a cure. Gaspar joue aux échecs sur la terrasse de Campio Fiori au lieu d'écrire sa conférence sur un artiste d'art brut décédé. Il pousse les pions avec des inconnus de passage sous les encouragements du marchand de légumes et du patron du café, à l'ombre de la statue de Bruno, brûlé vif comme hérétique par l'inquisition moyenâgeuse ( ça n'a pas l'air comme cela, mais la statue a de l'importance …). L'artiste Gaspar pratique un art éphémère et la plume de l'auteur en cette première partie, rythmée par le bruit des conversations et celui des pions en buis se laisser gouter comme une ballade romaine …

Et puis, une joueuse, charmante et mystérieuse arrive en un drapé de robe ou de jupe parfait, que la brise soulève agréablement, comme elle même se caresse les mèches blondes charmantes … Et la donne change, elle bat Gaspar à plate couture et l'artiste solitaire fond comme une allumette et se met à accumuler les répliques spirituelles d'une drague espiègle … Tout se noue là, et se greffe au désir une histoire de de grand père champion d'échec, de plans de parties conservés par un ermite, retrouvés et rejoués. Les violons se mettent à dominer la partition et ma foi, je n'ai plus entendu qu'eux …

Le récit parle bien d'art, d'humanisme et de désir, mais c'est un peu léger quand même …
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C'est lors des voyages en train que j'aime le plus lire.

J'en ai profité cette fois du déplacement pour le 20km de Paris pour lire le dernier Antoine Choplin, soit, partie italienne, toujours disponible chez l'éditeur Buchet Chastel.

Je me suis donc amusé pour me mettre dans l'ambiance en allant dans un vrai restaurant Italien. de plus, le Capri fait tout maison. Miam! Ici, la soupe à l'oignon gratinée sous feu de bois !

le livre nous fait voyager dans l'Italie et ses richesses structurelles. On y parle aussi de jeux d'échecs en extérieur. Cette histoire d'adultère est une parenthèse dans la vie d'un homme, qui, parfois peut rebuter par un intellect qu'il aime par-dessus tout mettre sur la table.

Heureusement, la dame aide le lecteur en le remettant à sa place par une petite phrase bien placée.

On peut être un artiste et être compris. Elle va lui expliquer tout ça en quelques pages. Pas mal ! En tout cas, ça aura l'avantage de faire passer rapidement ce trajet !
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J'avais déjà entendu parler d'Antoine Choplin mais je n'avais encore jamais eu l'opportunité de le lire. C'est désormais chose faite et je peux dire que je comprends qu'on parle de lui tant sa plume est habile, cultivée et agréablement poétique.

« Sur l'échiquier finement marqueté, les pièces projettent leurs ombres élégantes. Avec nonchalance, l'index de l'homme qui s'est assis en face de moi glisse un instant sur le plateau pour épouser les contours de deux ou trois d'entre elles. » le narrateur, prénommé Gaspard, est un artiste plasticien français de renom. Alors que sa popularité n'a de cesse de croître, il part à Rome pour une parenthèse de repos et de réflexion. Dans ses bagages, un échiquier, qu'il pose sur la table d'un café, afin de se mesurer aux joueurs de passage.

« Pour mes sens un brin assoupis, les coudes sur le bord de la table et le menton en pesée sur mes deux poings réunis, elle n'est d'abord qu'une demi- silhouette furtive, augmentée d'un effet de drapé, celui d'une jupe ou d'un bas de robe au tissu rêche et clair. Un grand sac à main se retrouve pendu par sa bandoulière au dossier de la chaise métallique qui me fait face. » Les adversaires défilent, indifféremment. Et puis apparaît Marya, « la championne » comme la surnommera le vendeur de fruits et légume installé à côté de la table de café occupée par Gaspard.

« Lorsque Simon arrive à Auschwitz, l'un des collaborateurs du commandant, Richard Baer, le reconnaît. Un nazi du nom d'Achill Flantzer, lui-même amateur d'échecs. Il le sauve d'une mort immédiate en le recrutant comme secrétaire particulier. Avec l'idée, surtout, de passer du bon temps sur l'échiquier face à un joueur de grande valeur. » Avec l'interruption de Marya dans son existence, c'est l'opportunité de croiser l'Histoire ; la petite avec la naissance d'une idylle, et la grande avec le passé de cette jeune femme, venue à Rome pour retrouver la trace de son aïeul.

Au final, un roman déroutant mais charmant. Les spécialistes des échecs y trouveront probablement plus de sens que moi mais j'ai aimé la façon dont Antoine Choplin accroche son lecteur avec des parcelles d'expérience qui font miroir avec le propre vécu de chacun. Une plume que je vais relire.
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Gaspar, un artiste conceptuel, est parti à Rome pour se ressourcer et pour préparer sa prochaine conférence sur un artiste. Muni de son échiquier, il s'installe à une terrasse de café à Campo de' Fiori , prêt à disputer des parties avec les passants amateurs de jeu d'échecs. C'est au cours de l'une d'elles qu'il fait la connaissance de Marya, une oenologue hongroise. Elle s'avère extrêmement douée, sans doute meilleure que lui. Elle finit par lui raconter l'histoire de son grand-père qui l'a initiée aux échecs, et la véritable raison pour laquelle elle est venue à Rome.

Gaspar et Marya se séduisent, d'abord en déplaçant des pièces, puis en déambulant dans le musée à ciel ouvert qu'est la capitale italienne. Bien sûr, il y a l'histoire tragique que raconte Marya, et ce pèlerinage qu'elle accomplit pour rendre hommage à Simon Papp, son grand-père, et au très vieux séminariste qu'elle est venue visiter ; il y a aussi celle de Giordano Bruno, brûlé vif par l'eglise Campo de'Fiori pour ses théories sur le système solaire. Mais c'est aussi le roman de la séduction, de ce couple qui se cherche, se frôle, se touche, se désire ; une relation dans une ville qu'aucun des deux n'habite, qui risque, c'est ce que craint Gaspar, de s'arrêter sitôt que chacun sera retourné chez lui. Antoine Choplin dit avec ô combien de délicatesse et de poésie cette puissance du désir qui submerge, cette peau que l'on touche, ces cheveux que l'on respire assis dans l'herbe face au temple d'Esculape ; cet amour naissant qui risque de s'achever sous la statue de Giordano Bruno, après la dernière partie d'échecs.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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