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sur 334 notes
Dès les premières pages, le lecteur est embarqué en Italie au côté de Gaspar. Gaspar qui a envie de "faire le vide" par rapport à son métier d'artiste et se défouler en jouant aux échecs. Il a du mal à répondre à son attachée de presse Amandine qui le contacte sans cesse. Installé à la terrasse du café, il attend les personnes qui veulent bien jouer avec lui. Un matin, Marya, aussi belle que secrète, débarque à sa table et joue avec lui. Ils vont de suite fusionner dans tous les sens du terme, amour, désir, tout y est et c'est également sans compter sur la présence de la statue de Giordano Bruno (Giordano Bruno - de son vrai nom Filippo Bruno, né en janvier 1548 à Nola et mort le 17 février 1600 à Rome, est un frère dominicain et philosophe napolitain). La statue de Giordano Bruno va jouer un rôle dans leur histoire dans L Histoire mais pas que... Je ne vous en dévoile pas plus... Un ouvrage à lire.
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Gaspar est un artiste français de renom. Entre une exposition et une conférence à préparer, il aspire à quelques jours de repos et d'évasion sous le ciel de Rome et plus particulièrement sur la place « Campo di Fiori ». C'est là qu'il choisit de s'installer à la terrasse du restaurant « Virgilio », déposant sur la table un jeu d'échec. Au fil des heures, plusieurs joueurs de passage viendront l'affronter avec plus ou moins de succès, jusqu'au moment où arrivera Marya, une jeune femme hongroise qui va très rapidement s'avérer être une brillante joueuse.
De cette rencontre naîtra une relation aussi douce qu'inattendue qui mènera le narrateur vers la découverte du secret qui est à la source du talent de cette jeune femme.
Un doux roman qui traite de la recherche de nos origines et nous permet de suivre Gaspar dans le dédale des rues romaines, recréant ainsi, avec bonheur, cette atmosphère unique et magique que nous offrent inlassablement les escapades italiennes. Une belle parenthèse ensoleillée.
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Gaspar, artiste renommé, passe quelques jours à Rome. Il joue aux échecs à la terrasse d'un restaurant. Il rencontre Marya, oenologue hongroise, redoutable adversaire.
Choplin sait écrire les petits riens du quotidien. Il transcende les infimes détails qui fabriquent de l'universel. Il nous invite à ouvrir les yeux, à observer. Il s'émerveille et nous entraine à sa suite sur des personnages (scientifiques ou artistes), méconnus ou tombés dans l'oubli. Il nous fait appréhender le mystère et la poésie d'une partie d'échecs
Comme toujours dans ses romans l'art tient une place centrale. L'art est au coeur de la vie.
Une écriture poétique, toute en douceur et en finesse pour un roman qui fait du bien, qui éclaire la noirceur de notre ciel ; puissance de la rencontre et mémoire comme fondements de l'espoir. Espoir indispensable pour faire de la vie une oeuvre d'art.
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Partie Italienne a été une jolie découverte, tant pour la plume d'Antoine Choplin que pour l'histoire en elle-même.

Le prologue et l'épilogue raconte une seule et même scène, une performance artistique, et le récit qui s'intercale entre les deux nous raconte la genèse de cette performance au cours d'un voyage de l'artiste à Rome.

Le titre fait référence au jeu d'échecs qui sont au centre de l'intrigue. C'est le vecteur de rencontres pour le héros en vacances en Italie, mais il y a aussi des descriptions de parties (c'est assez obscur pour une non initiée comme moi) et des parallèles sont régulièrement établis entre les échecs et la vie, l'art, l'amour, etc.

Car Partie Italienne, c'est aussi une belle histoire d'amour qui démarre comme une aventure de vacances toute en légèreté...

J'ai beaucoup aimé la plume d'Antoine Choplin, très évocatrice : il nous entraîne sans peine dans les déambulations de son personnage dans les rues de Rome aussi bien que dans les méandres d'une partie d'échecs.
Cela me donne bien envie de jeter un oeil sur le reste de sa biographie.
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Gaspar est un artiste sculpteur et performeur, doté d'un excellent talent pour les échecs. Durant une pause à Rome où il joue aux échecs dans les cafés romains il rencontre Mayar, hongroise oenologue qui le bat plusieurs fois de suite. S'ensuivent des rencontres où elle raconte la vie de son grand-père, grand maître d'échecs et l'on suit le couple dans sa quête de souvenirs.
Un bon livre nostalgique que l'on peut lire sans savoir jouer aux échecs même si certaine partie sont détaillées.
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Gaspar est un artiste français, très demandé. Tellement qu'il décide de partir en Italie, officiellement pour travailler sur sa prochaine conférence commandée par le musée d'art de Lausanne, mais surtout pour fuir les sollicitations pressantes d'Amandine, sa très/trop enthousiaste attachée de presse aux multiples projets.

Arrivé à Rome, il pose son échiquier sur la terrasse d'un café du Campo de' Fiori, une place romaine très prisée, qui a gardé le charme de l'Ancienne Rome avec son marché pittoresque et en son centre, la statue de Giordano Bruno, un moine philosophe aux idées très libérales qui lui valurent d'être condamné pour hérésie et brûlé sur le bucher par l'église en 1600. Des joueurs de passage s'attablent et disputent des parties avec Gaspard. Un jour, c'est une jeune femme hongroise qui prend place face à un Gaspard sous le charme, et qui s'avère être une excellente joueuse. de parties d'échecs en balades et en confidences, Gaspard et Marya vivent une belle histoire sur fond de Dolce Vita. Mais le passé de Marya renferme quelques douleurs que Gaspard consent à partager.

Un court roman avec une jolie ambiance, beaucoup de délicatesse, un soupçon de sensualité et un brin de mélancolie. Mais pas seulement puisqu'il y a aussi des infos intéressantes sur les échecs ainsi que la sombre implication du Vatican dans la fuite des dirigeants nazis qui auraient rejoint l'Argentine habillés en soutane.

Je suis ravie d'avoir rencontré cet auteur que je ne connaissais pas !
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Gaspar, artiste français reconnu est en vacances à Rome.

Il passe ses journées à une terrasse avec son échiquier qui attirent les joueurs.
C'est ainsi qu'il fait la rencontre de Marya.

Une histoire qui oscille entre parties d'échecs, amour naissant et guerre.

Je me suis perdue dans les rue de Rome avec ce couple qui ne m'a point émue mais l'histoire du grand-père de Marya m'a touchée.

Note : 2.5 / 5

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Dans ce court roman, je n'ai, hélas, pas trouvé la grâce du « héron de Guernica ».
On y trouve pourtant deux personnages attirants. Tout d'abord le narrateur, Gaspar, un artiste qui a fait sa place dans l'art contemporain et qui aspire à une parenthèse en profitant de la dolce vita romaine. Attablé à une terrasse de café, il dispute des parties d'échec avec les joueurs de passage. C'est là qu'il rencontre Marya, femme mystérieuse qui le bat aux échecs et lui fait découvrir le vin. Elle a d'autres mystères, et un secret douloureux qui la hante et explique sa présence à Rome.
Il y a un troisième personnage omniprésent tout au long du récit, c'est le jeu d'échec qui est aussi au centre de l'histoire familiale de Marya.
« Nous nous attardons sur les positions les plus aigus de notre dernière partie. J'observe ses doigts aux ongles carminés tandis qu'elle manipule les pièces avec une agilité virtuose. »

Entre seconde guerre mondiale, parties d'échec et promenades dans Rome, on suit ce couple éphémère. Sa dernière nuit à Rome sera mystique, une dernière partie d'échecs, celle jouée par le grand-père de Marya . Ils joueront à la lueur des bougies au pied de la statue de Giordano Bruno, ce moine brûlé vif par l'inquisition à cause de ses théories sur le système solaire.
Malgré le charme de Rome et l'évocation de ses places, je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'histoire. Il y avait matière, pourtant, avec l'histoire de cette dernière partie d'échecs jouée par le grand-père de Marya à Auschwitz et qui avait disparu.
J'ai trouvé les scènes artificielles, les dialogues trop apprêtés et un style qui finit par agacer à trop faire le faraud.
Dommage !

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Gaspar, plasticien français reconnu, vient de quitter Paris pour Rome. Il aspire à un peu de liberté et de tranquillité, « loin des sollicitations, des figures d'apparat et des tensions de ces derniers temps ». Nous le trouvons en ce début de printemps, attablé à la terrasse du restaurant Virgilo sur le Campo de'Fiori, avec son jeu d'échecs.
Au centre de cette place très achalandée, se trouve la statue de Giordano Bruno, ce moine dominicain philosophe et astronome de génie brûlé vif le 17 février 1600 pour avoir un peu trop affirmé sa liberté de pensée par rapport aux autorités ecclésiastiques.
Mais Gaspar ne la remarque pas immédiatement, les étals du marché la masquant en partie.
Même s'il est censé être venu préparer une conférence sur Henry Darger et son oeuvre dont cet ouvrage autobiographique de plus de cinq mille pages « L'Histoire de ma vie », pour le musée d'art brut de Lausanne, sa seule préoccupation actuelle est de disputer de belles parties d'échec contre des inconnus de passage et de savourer ces instants.
Voilà qu'une jeune et séduisante jeune femme hongroise, Marya, s'installe à sa table et s'avère être une adversaire redoutable. Si, rapidement, une histoire d'amour naît entre eux, Marya est venue avant tout pour enquêter sur son histoire familiale, sur les traces de son grand-père gazé à Auschwitz. Elle cherche à retrouver les parties d'échecs que celui-ci, célèbre dans ce domaine, a disputées avec son geôlier nazi, lui-même amateur d'échecs.
C'est ainsi qu'en partant du jeu d'échecs, l'auteur nous entraîne dans une belle histoire d'amour et aussi peu à peu dans les sombres pages de l'Histoire…
Hommage à la puissance de la mémoire, Partie italienne, dont le titre fait référence à une ouverture du jeu d'échecs s'obtenant avec certains coups particuliers est un roman rythmé, musical et fascinant, un roman de la réparation, un roman très fort et très doux, immensément poétique, faisant une grande place à l'art, un roman d'une grande richesse.
Antoine Choplin (À contre-courant et Nord-est), avec une écriture sobre, pleine de sensibilité, par ces récits courts, d'apparence légère, porte un regard toujours singulier mais acéré sur le monde, cultivant même l'art du silence, s'attachant à faire revivre les oubliés. Il n'est pas sans me rappeler un autre auteur que j'apprécie également beaucoup, Hubert Mingarelli.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Gaspar est un artiste. Entre les expositions et les conférences qu'il doit préparer, il est venu se reposer en Italie, à Rome. Installé sur la terrasse du campo de' Fiori, il dispute des parties d'échecs avec qui veut bien jouer, un habitué du café, un passant, un habitant venu acheter fruits et légumes au maraîcher d'en face. Gaspar est un très bon joueur et il s'avère difficile de le battre, jusqu'au jour où Marya prend place en face de lui et gagne facilement la partie. Gaspar est perturbé. Qui est -elle? Lorsqu'elle revient jouer avec lui, elle se dévoile petit à petit : elle est hongroise, oenologue et est venue à Rome pour une mission personnelle, que l'on découvre au fur et à mesure de la lecture. Après quelques parties jouées et des promenades lascives au gré de leurs envies, une relation amoureuse douce et délicate débute.

J'aime l'écriture d'Antoine Choppin et cette fois-ci encore, j'ai été sous le charme. Tout n'est que beauté et sensualité et l'on déguste ces pages décrivant leurs escapades et flâneries printanières hors du temps, baignées par le soleil, tels des petits moments suspendus. La plume est toujours aussi belle ét poétique, on se plairait presque à lire ces pages à voix haute tellement l'écriture est douce et sensible! C'est un très beau roman lumineux, sur l'amour, la sensualité, la famille, les échecs et le vin, qui réchauffe le coeur!
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