Gaspar, artiste plasticien reconnu dans son domaine, a besoin de prendre le large. Il part se reposer à Rome. A la terrasse d'un café, il prend plaisir à disputer des parties d'échecs avec des inconnus. Il savoure le temps qui passe lentement, dans la quiétude du début du printemps romain. La dolce vita.
Puis un jour, une jolie femme s'installe en face de lui et lui propose de jouer une partie d'échecs. Contrairement à ses autres adversaires, c'est une redoutable joueuse. Se tisse entre eux un lien. Marya est hongroise. Son grand-père était un grand joueur d'échecs qui a été gazé à Auschwitz. Elle revient sur le passé de celui-ci, alors que dans le même temps, Gaspar, intrigué par une statue de
Giordano Bruno, philosophe du 16ème siècle, brûlé sur un bûcher en 1600, cherche à en savoir plus sur ce personnage.
Roman très court. Un instantané d'une brève période de la vie de Gaspar et Marya. On n'en connait pas beaucoup sur eux. Juste ce qu'il faut. On les rencontre à un moment précis de leur vie et on les quittera de même, sans fioriture.
J'ai passé un plaisant et doux moment en leur compagnie entre Paris et essentiellement Rome, mais cette lecture, malgré une écriture fluide et agréable, sera vite oubliée.
Une rencontre éphémère, sympathique, mais qui n'encombrera pas mon esprit très longtemps.