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sur 334 notes
Gaspar, artiste plasticien reconnu dans son domaine, a besoin de prendre le large. Il part se reposer à Rome. A la terrasse d'un café, il prend plaisir à disputer des parties d'échecs avec des inconnus. Il savoure le temps qui passe lentement, dans la quiétude du début du printemps romain. La dolce vita.
Puis un jour, une jolie femme s'installe en face de lui et lui propose de jouer une partie d'échecs. Contrairement à ses autres adversaires, c'est une redoutable joueuse. Se tisse entre eux un lien. Marya est hongroise. Son grand-père était un grand joueur d'échecs qui a été gazé à Auschwitz. Elle revient sur le passé de celui-ci, alors que dans le même temps, Gaspar, intrigué par une statue de Giordano Bruno, philosophe du 16ème siècle, brûlé sur un bûcher en 1600, cherche à en savoir plus sur ce personnage.

Roman très court. Un instantané d'une brève période de la vie de Gaspar et Marya. On n'en connait pas beaucoup sur eux. Juste ce qu'il faut. On les rencontre à un moment précis de leur vie et on les quittera de même, sans fioriture.

J'ai passé un plaisant et doux moment en leur compagnie entre Paris et essentiellement Rome, mais cette lecture, malgré une écriture fluide et agréable, sera vite oubliée.
Une rencontre éphémère, sympathique, mais qui n'encombrera pas mon esprit très longtemps.
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Gaspar est un artiste parti quelques jours en Italie, à Rome précisément, loin du tumulte et des sollicitations parisiennes et internationales, pour se reposer, se détendre et jouer des parties d'échec impromptues avec des passants anonymes.
Un jour, une jeune femme s'assoit de l'autre côté de l'échiquier, se révèle être très forte et pique sa curiosité. Gaspar et Marya vont donc décider de se revoir pour continuer leurs parties acharnées.

Partie italienne n'est pas seulement un roman sur les échecs, mais aussi sur la mémoire et la transmission et c'est ce qui fait la force et la beauté de ce court roman.
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L'idée centrale du roman : retrouver les parties jouées à Auschwitz par un grand maître déporté dans ce camp, est intéressante et développée avec poésie et délicatesse. Peu d'images sombres de cette période : les chambres à gaz, la complicité du Vatican dans la fuite des nazis vers l'Argentine sont à peine effleurées, pour ne laisser la place qu'à la beauté de ce devoir de mémoire envers le grand père de Marya. L'écriture est agréable, vive et légère
Pour autant, ce roman aborde tout de façon très rapide, floue… et à trop être dans l'esquisse, il perd en consistance. L'artiste Henry DARGER ou le moine Bruno GIORDANO méritaient mieux que quelques phrases éparpillées dans le récit. le personnage de Marya reste très « succinct ». Au final, je ne sais trop quoi dire de ce roman : je l'ai lu sans déplaisir mais refermé avec le sentiment qu'il sera aussi vite oublié que lu.
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Un roman très léger et hélas trop convenu en tout cas pour moi.Un artiste peintre se retrouve à Rome, il est lassé par la vie parisienne et même s'il connaît un succès certain, il aspire à autre chose. Il s'installe à la terrasse d'un petit restaurant, sur la place du Campo de « Fiori sous le regard de la statue de Bruno Giordano. Il s'installe avec un jeu d'échec et plusieurs joueurs viennent jouer avec lui. Un soir une jolie femme Marya lui propose de jouer et il perd. Une histoire d'amour va se tisser entre eux où les échecs joueront un grand rôle .

Tout l'intérêt du roman vient de l'entrelacs des histoires, celle de Bruno Giordano qui fut brûlé sur cette même place pour avoir voulu imposer ses idées et avoir pensé que le soleil n'était sans doute pas unique dans l'univers, celle de Gaspard qui fait tout pour séduire Marya parfois maladroitement, avec en toile de fond la réalité du monde de l'art parisien, l'histoire de Marya petite fille d'un grand champion d'échec mort à Auschwitz, la puissance des jeux d'échec, la mémoire de la shoa , et puis l'histoire d'un coup de foudre que Gaspard voudrait pouvoir prolonger plus longtemps que ces trois jours merveilleux à Rome.

Une histoire d'amour qui m'a semblé très conventionnelle avec son passage obligé : la scène de sexe torride, dans une ville bien décrite. Rome se prête bien aux histoires d'amour. J'ai un peu de mal avec certains dialogues du style « il fait » « comme ça, je dis » j'ai du mal à comprendre pourquoi l'auteur utilise cette façon de s'exprimer . Voilà pourquoi, je trouve ce roman trop léger je dirai même un peu superflu, je suis loin de ce que j'avais tant aimé dans « L'incendie »
Lien : https://luocine.fr/?p=15691
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Un roman doux. Une histoire touchante entre parties d'échec, balades nocturnes, dégustation de vins et rencontre inattendues.

Gaspar, artiste plasticien s'échappe quelques jours à Rome. Une parenthèse en solo, loin de son quotidien parisien. Chaque jour, place campo de Fiori, il s'installe à la terrasse d'un café, devant un échiquier et des partenaires de passage. Un jour, c'est une inconnue qui s'attable face à lui. La jeune femme, Maria d'origine hongroise s'avère être une joueuse remarquable.

Au fil des parties et de leur déambulation dans les rues de Rome, une relation particulière va naître entre les deux joueurs.

L'histoire d'une quête qui ne m'a pas vraiment convaincue même si cette lecture était idéale pour déconnecter des romans aux thèmes sombres de cette rentrée. La plume d'Antoine Choplin reste délicate, sans fioriture ni véhémence et belle. Un roman qui se lit vite mais m'a laissé un goût d'inachevé.
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Gaspard est un artiste, taiseux et grand de l'intérieur. Après son projet consistant à disséminer des petites sculptures de bois dans Paris, il décide de se laisser le temps d'apprécier la vie, sa vie. C'est ainsi qu'il arrive à Campo del Fiorri, sous le soleil italien, où il coule des jours heureux entre spaghetti et son jeud d'échecs. En effet, il a l'habitude, depuis qu'il est arrivé de déjeuner à un restaurant et de s'y installer pour proposer aux passants une partie. Les passants passent, jouent et souvent perdent, jusqu'à une partie plus disputée contre Marya, joueuse hongroise talentueuse. Petit à petit, une histoire d'amour se noue entre ces deux personnages là, sur fond de jeu d'échecs, de culture, de gastronomie et d'artis, sous toutes ses formes. L'écriture de Antoine Chaplin est déliée, il laisse le lecteur apprécier les silences et que çà fait du bien !
J'ai vraiment bien aimé l'ambiance italienne, on a bien tous les ingrédients pour s'y croire ! j'ai bien aimé l'ambiance du livre, très précautionneuse et très délicate. Tout en finesse. j'ai bien aimé qu'il n'y ait qu'un seul narrateur. J'ai bien aimé cette histoire d'échecs et de parties sauvées, j'ai bien aimé le défi de la fin.
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Gaspar s'isole quelques jours à Rome pour fuir un succès artistique étouffant. Féru d'échecs, il s'installe avec son plateau de jeu Campo de'Fiori, à deux pas de la statue de Giordano Bruno, un savant italien brûlé vif en 1600.

Marya est hongroise. La mort de son grand-père champion d'échec, dans les camps de la mort, l'amène à Rome à la recherche de l'ermite Vittorio, désormais centenaire.

Ces deux âmes ne pouvaient que s'affronter autour de l'échiquier, avant de mêler leurs pas dans les rues de Rome. Il fallait la poésie d'Antoine Choplin, pour entraîner le lecteur à leur suite. Et la pureté des sentiments pour que le charme opère, de la première à la dernière page.

Je n'ai pas été sans penser au Joueur d'échecs de Stefan Zweig (publié en 1943) en lisant la Partie italienne. Un champion, un tortionnaire, de la mémoire et de l'adresse. Pas de folie, certes, mais une histoire imbriquée dans une autre, la brièveté d'un récit, une conclusion sobre.
Lien : https://akarinthi.com/2023/0..
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Antoine Choplin signe ici un gentil petit (168 pages) roman, bien écrit, poétique grave et léger en même temps dont l'histoire semble toute simple. Gaspar, artiste en pleine consécration part pour quelques jours à Rome, officiellement pour préparer une conférence, mais plus simplement pour prendre du recul face à sa notoriété soudaine et à son attachée de presse envahissante. Il travaille peu, visite la ville sans conviction et surtout joue aux échecs avec des inconnus sur la terrasse d'un restaurant du Campo dei Fiori, sous le regard amusé d'un marchand de fruit complice et celui, plus sévère, de la statue du moine Giordano Bruno, brûlé vif sur cette place au début du XVIIe. Les parties, toutes gagnées s'enchaînent sans grand intérêt pour Gaspar, jusqu'à l'arrivée de Marya, belle oenologue hongroise de passage à Rome, qui le défie à son tour, le bat plusieurs fois, éveillant plus que de l'intérêt. Commence alors entre les deux une belle histoire romantique et douce, faite de longues promenades à travers Rome, de discussions sans fin sur les places ou dans les parcs et accessoirement de folles nuits dans leurs hôtels réciproques. Itinérance toujours sous le signe des échecs qui les mènera même jusque dans les Abruzzes à la rencontre d'un vieil ermite qui relie Marya à son histoire familiale et à la mort à Auschwitz de son grand-père, grand maître des échecs.
Le rappel d'un passé plus sombre, à la fois par l'évocation récurrente du moine Giordano Bruno, victime de l'inquisition et par celle du grand-père de Marya victime du nazisme permet toute une réflexion sur la mémoire et vient donner de la gravité à cette histoire qui aurait pu n'être que légère. La rencontre de Marya et de Gaspar est brève, intense et nonchalante et nous prenons plaisir à les suivre sur les quelques jours de leur histoire, puis... chacun rentre chez soi. Fin de l'histoire ou, à suivre ? A vous de la découvrir !
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Cette histoire originale se déroule sous le regard de Giordano Bruno, moine bénédictin, savant, philosophe, esprit éclairé, qui fut brûlé pour hérésie sur la place même où commence le récit.
Je ne sais pas jouer aux échecs, mais à aucun moment cela ne m'a gênée pour suivre et comprendre ce roman construit autour d'une partie d'échecs. le jeu, central dans l'intrigue, verra la rencontre de Gaspar, artiste reconnu, et de Marya, venue à Rome à la recherche des parties écrites par son grand-père, célèbre joueur d'échecs déporté par les nazis pendant la seconde guerre mondiale.
Un roman court, sensible et sensuel, un roman grâce auquel on s'évade et on croit en l'humanité, en l'amour et en la vie. Un beau texte, humain et plein d'espoir, une belle parenthèse parmi tous les livres actuels qui évoquent difficultés et problèmes.
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Un joli conte qui prend des directions auxquelles on ne s'attend pas. On quitte Paris, le stress, le travail la luxure; on se retrouve à Rome, pour vivre ses passions, se détendre, rencontrer l'amour. Puis on quitte le présent, pour un voyage dans le passé… C'est poétique, on passe un agréable moment.
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