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Susy Borello (Traducteur)Raymond Clarinard (Traducteur)Caroline Lee (Traducteur)
EAN : 9782259213813
492 pages
Plon (10/11/2010)
3.57/5   7 notes
Résumé :
Voici le témoignage extraordinaire du 43e président des Etats-Unis. Rompant avec les conventions de l'autobiographie politique, George W Bush se propose, avec une franchise remarquable, de revenir sur les décisions les plus importantes de sa vie. A travers des épisodes captivants et encore jamais dévoilés, le président Bush emmène les lecteurs dans la propriété du gouverneur du Texas, la nuit des élections vivement contestées de 2000 ; il les convie à bord d'Air For... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une des questions que je me suis posé en lisant ce livre, est la suivante: un président des USA de la fin du 20e siècle, écrit-il lui même ses mémoires? Ou bien confie-t-il une telle tâche à des spécialistes de l'"image"? Est-ce vraiment la touche personnelle de George Bush que l'on découvre dans le livre?
Quoiqu'il en soit, le livre permet de combattre plusieurs préjugés : par exemple, George Bush n'est pas forcément un héritier gâté, il avait fait ses preuves en tant que gouverneur du Texas. Si le monde a conservé de lui une image de cowboy diseur de bêtises, il reste une personne courtoise, généreuse à l'américaine, et respecteux d'une morale à l'américaine.
Le livre m'a permis de constater le traumatisme causé par les attaques du 11 septembre sur la -psychologie du peuple américain. de constater sa "réalité". (Je dois confesser que je n'étais pas trop compatissant avec les USA). Quand l'Etat le plus puissant du monde est attaqué aussi lachement, il se doit, pour son honneur, de répliquer avec véhémence: rappelons-nous que le monde entier avait applaudi la destruction des talibans - l'Iran en premier.
Et nous pouvons nous rendre compte que l'image caricaturale colportée par Michael Moore est en effet ... une caricature, et rien de plus. Et notons aussi, pour en finir avec les cotés positifs, que Bush, quand il s'est rendu compte que son projet irakien tournait vers le pire, au lieu de se désister, il a pris la décision impopulaire d'augmenter la présence américaine en Irak, en d'autres termes, assumer sa responsabilité par l'action.
Par contre, la chose qui m'a le plus écoeurée, c'est qu'avant la guerre de l'Irak, - et ce fait est noté dans le livre - il admet que l'un de ces conseillers lui avait prédit ce qui arriverait au juste : détruire le régime de Saddam conduirait au chaos, et malgré tout, il prit cette décision ...
Et passons sur le chapitre apologétique de la question des armes de destruction massive: un fiasco des renseignements.
En somme, George Bush apparait comme quelqu'un de bien intentionné, mais qui a eu la mauvaise chance de guider les Etats-Unis dans leur pire expérience, et a essayé de rétorquer par l'action, une action menée injustement contre l'Irak.
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C'est assurément un livre intéressant à lire pour mieux comprendre le rôle de président d'un pays aussi important que les Etats-Unis.
Clairement, les qualités exigées sont la vision hélicoptère, des (grandes) valeurs morales (certaines décisions engagent le pays pour plusieurs dizaines d'années), une équipe très professionnelle autour de soi, une capacité à résister tant au stress qu'à la critique quotidienne tant du monde politique que de la presse.
Je comprends donc mieux l'homme politique, mais tant sa carrière que son livre reflètent sa difficulté à se "vendre", ses mémoires étant particulièrement mal écrites.
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Bon, on en apprends beaucoup plus sur un président mal aimé. Je n'ai pas appris durant ma lecture à l'apprécier, mais j'ai compris parfois pourquoi il avait pris certaines décisions.
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Après la lecture de cette autobiographie, je me dis que George W. Bush était tout de même mieux que ce que mon entourage et les médias disaient. D'un autre côté, je peux comprendre que Bush était mal aimé lorsqu'il était au pouvoir, du moins par chez-nous. Il était un républicain, ce qui se rapproche d'un parti conservateur (au Canada), ce qui veut dire un parti de droite. S'il a envoyé ses troupes en guerre contre l'Afghanistan et contre l'Irak, c'était contre le terrorisme, contre les armements de destruction massive, pour instaurer la paix et la démocratie. Il a aussi aidé les États-Unis a se redresser financièrement, et sans trop de dégats, lors de la crise financière de 2008. Il a élaboré une stratégie pour venir en aide aux victimes du sida. Il a essayé d'aider les sinistrés de l'ouragan Katrina, malgré un manque de discipline et de jugement de la part des autres ministres américains, qui eux, ne faisaient pas leur travail correctement. Après avoir lu ce bouquin, je ne verrai plus le 43e président de la même façon.
Lien : http://www.critiqueslibres.c..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
L'expérience chinoise m'avait rappelé les révolutions françaises et russe. Le schéma était le même: des gens avaient pris le contrôle en promettant de défendre certains idéaux.Une fois qu'ils avaient consolidé leur pouvoir, ils en avaient abusé, tirant un trait sur leurs convictions et brutalisant leurs concitoyens. C'était comme si l'humanité souffrait d'une maladie qu'elle ne cessait de s'infliger. Cette réflexion a renforcé ma conviction que la liberté - économique, politique et religieuse - est la seule façon équitable et productive de gouverner une société (George W. Bush)
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Au sommet de l'APEC de 2007, à Sydney, j'ai annoncé au président Hu que je comptais me rendre à une cérémonie où le Dalaï-Lama recevrait la médaille d'Or du Congrès. Le chef bouddhiste était source d'angoisse pour le gouvernement chinois, qui l'accusait d'encourager les séparatistes au Tibet. En tant que président, j'ai rencontré cinq fois le Dalaï-Lama, que j'ai toujours trouvé charmant et paisible. J'ai assuré les dirigeants chinois qu'ils n'avaient aucune raison de le craindre. « Ma présence à cette cérémonie n'est pas une gifle infligée à la Chine, ai-je précisé, mais une marque de respect envers le Dalaï-Lama et le Congrès américain. Vous connaissez mon attachement à la liberté religieuse.
- C'est là une question sensible sur le plan politique dans mon pays, a répliqué le président Hu. [...] le peuple chinois réagira très violament. »
Il voulait dire que cette forte réaction émanerait du gouvernement, qui ne souhaitait pas que je sois le premier président américain à apparaître en public avec le Dalaï-Lama.
« J'ai bien peur de devoir me rendre à cette cérémonie », ai-je insisté.
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J'étais aussi douloureusement conscient que les présidents avaient traditionnellement tendance à aller trop loin en temps de guerre. John Adams avait signé les lois sur les étrangers et la sédition, qui interdisaient la contestation publique. Abraham Lincoln avait suspendu l'habeas corpus pendant la guerre de Sécession. Franklin Roosevelt avait fait interner les Japonais-Américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Quand j'avais prêté serment, j'avais juré de « préservé, protégé et défendre la Constitution ». Mon devoir le plus solennel, la mission de ma présidence étaient de protéger l'Amérique - dans le cadre de l'autorité que me conférait la Constitution.
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En juin 2002, je m'adressai au pays depuis la Maison-Blanche pour appeler le Congrès à créer un nouveau département de la Sûreté du Territoire.
En dépit du soutien de nombre de législateurs, le projet de loi progressait difficilement. Les démocrates bloquèrent la législation en insistant pour que le nouveau département accorde à ses salariés des droits de négociation collectifs dont ne disposaient pas les autres institutions gouvernementales. J'étais exaspéré de voir les démocrates retarder une mesure de sécurité urgente pour satisfaire les syndicats.
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L'apitoiement est un défaut pathétique chez un dirigeant. cela contribue à saper le moral du gouvernement et du pays. George W. Bush
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