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EAN : 9782354081973
447 pages
Editions Mnémos (14/03/2013)
3.54/5   24 notes
Résumé :
L'inquiétude règne dans l'assemblée divine : le dieu Quitiane a disparu ! Son absence met en péril l'équilibre de l'univers, et les quatre dieux restants n'ont d'autre choix que d'envoyer leurs représentants en quête de leur frère disparu. Chacun désigne alors un Champion choisi parmi les plus valeureux habitants du Cratère dans les domaines de la guerre, du vol, de la magie et de la littérature. Malheureusement, ces derniers ne correspondent pas exactement à ce qu'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie RosenDero pour cette pioche (Décembre 2017). Je l'avais découvert lors d'une Masse Critique, acheté par la suite et ensevelit dans ma PAL comme d'habitude. Depuis j'ai lu « De bons présages » qui n'a pas été un succès pour moi. Entre temps, j'ai complètement oublié l'existence de ce livre dans ma PAL et surtout, de son résumé atypique.

On comprend vite le fil conducteur mais rien n'a réussi à m'intéresser dans ce roman, ni l'histoire, ni les personnages et encore moins le style de l'auteur. le premier élément qui m'a gêné concerne les notes du « traducteur » en fin de chaque chapitre, c'est loin d'être pratique. le deuxième élément va pour le langage tarabiscoté, il m'a semblé trop ampoulé pour ce type d'histoire à la mode Terry Pratchett. Plusieurs personnages nous sont présentés dans de courts chapitres brumeux où le moindre élément est détaillé à l'extrême. L'histoire de départ est, en gros, que les 4 Dieux du Cratère se choisissent 4 champions pour partir à la recherche de leur 5ème compère car ayant été trop longtemps absent de leur monde d'origine, ils y sont très fragiles et ne peuvent y rester très longtemps présent. Sauf que rien ne se passe comme prévu et tout est matière de clins d'oeil à différents supports (films, romans, …). Il semblerait que je ne sois pas fan du style burlesque quelque soit son support. du coup, l'abandon a été rapide (60p) même si j'ai essayé d'avancer dans cette lecture fastidieuse.

Comme vous l'aurez compris, la déception a été au rendez-vous pour ce roman. Je me demande si j'arriverai un jour à apprécier le travail de cet auteur. Déjà 2 livres lus (celui-ci et « Feuillets de Cuivre ») et 2 lectures plus que mitigées. Il m'en reste encore 2 dans ma PAL (« Le miroir aux vampires » et « Les adversaires ») en espérant que cela s'améliore. Si vous êtes amateurs du style burlesque en roman, je vous conseille de découvrir cet auteur français au style plus qu'atypique dans chacun de ses bouquins. Pour ma part, je vais attendre encore un peu avant de me lancer dans la lecture des autres.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un bon moment de lecture que ces légions dangereuses ! L'histoire est somme toute assez classique : les Dieux qui régissent le monde, autrement nommé le Cratère, sont pourchassés par les yeux du cinquième d 'entre eux qu'ils pensaient pourtant avoir éliminé. Leur solution à cet épineux problème : se trouver chacun un Champion et lui confier la tâche de retrouver Quitiane, le Dieu disparu. Les heureux élus ne ne correspondent pas franchement à ce qu'ils avaient envisagé, et les voici à leur corps défendant bien obligés de faire fi de leurs différences pour mener à bien leur mission : il y a donc un humain, Hashef, un mercenaire tigrom, Row, accompagné de Lhiv, sa captive aux yeux d'or, La princesse Huyhn, et les mystérieux simoïs Quareraq,
Ce beau monde s'embarque donc dans une aventure épique contée avec force détails et notes de bas de pages : je me suis plus amusée en pensant à l'auteur en train d'écrire qu'en suivant les péripéties de nos héros ! Ceci dit, le roman se "tient bien" (oui, bon, je n'ai pas l'éloquence de l'auteur, moi) et l'on prend plaisir à aller jusqu'à la fin, un peu courue d'avance, mais cela ne dérange pas. le style de l'auteur, donc, exubérant, , qui donne un texte truffé de références à... tout un tas de choses, aux classiques de la littérature comme à des titres de chansons. Il y a des moments ou j'ai eu l'impression qu'il avait, comment dire, grillé un fusible ! Tout ça donne une impression que l'on nous raconte une épopée, peut-être en ayant un peu trop abusé de vin cendreux. Alors effectivement, si vous avez déjà lu du Pratchett, ce ne sera pas trop dépaysant... Ah, et pour fini : une mention spéciale aux dernière page, en forme de revue de presse et qui m'ont franchement bien fait rigoler. Je ne résiste pas à vous en livrer quelques mots :

"j'ai ri comme un bossu" Paul Féval
"ce roman m'a métamorphosé" Kafka
"Moi aussi " Ovide
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Premier achat de livre dans cette collection, et je dois dire que ce livre m'a fortement plu ! Malgré les rouages faciles de la narration ou encore les personnages et les relations très clichés, l'aventure se laisse suivre avec plaisir et l'on finit par s'attacher à ces sacrées lascars (mention spéciale pour Hashef).

Malheureusement mon plus grand regret viens de la tromperie sur le terme de "humour" inscrit sur la quatrième de couverture. le livre se présente comme étant un héritage de l'humour de Terry Pratchett à savoir le Fantasy-Burlesque. Or, selon mon point de vue, l'humour que ce roman nous offre est très loin des attentes escomptées.
Premièrement les notes de bas de l'auteur sont pour moi une insultes envers le lecture. Non seulement elles sont inutiles mais en plus tente de créer un dialogue entre l'auteur et le lecteur qui se révèle tellement poussif qu'il devient très vite insupportable.
De plus, le seul véritable humour présent provient de Hashef qui grâce à son attitude, arrive à nous faire sourire. Mais hormis quelques situations loufoques comme le roi transformé en légume le reste est très plat et ne fait pas souvent mouche.

Pourtant, je considère ce roman comme étant bon plus par envie de voir l'auteur se développer dans ce genre de littérature que par réel amusement. Ce roman laisse présager une première tentative dans le burlesque. L'écriture et la narration sont plutôt bonne dans son ensemble et il ne manque pas grand-chose pour que l'ensemble devienne vraiment une petite pépite !
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Les Légions dangereuses fut une très bonne lecture. le côté fantasy absurde me change pas mal de mes lectures récentes (The Road par Cormac McCarthy et Valour par John Gwynne, autant dire que ce ne sont pas les livres les plus joyeux).

L'Humour de ce livre est bien sûr l'élément le plus important, et il y en a pour tous les goûts : des situations ridicules, des personnages aux personnalités loufoques, des critiques se moquant de la société, les clichés de la fantasy (comme l'élu ou le vieux sage) sont ridiculisés, des blagues salaces bien lourdes, des jeux de mots, des running gags bien trouvés (notamment les courageuses fuites de Hashef qui m'ont bien fait rire) ou encore des références diverses et variées, plus ou moins subtiles. Il y a de tout. Les notes de bas de pages sont souvent bien pensées même si certaines, un peu longues, cassent le rythme sans forcément être les plus drôles.

Les personnages sont aussi très attachants, ils se démarquent bien avec leur caractère bien trempés et ils ont tous une alchimie qui fonctionne plutôt bien entre eux. de plus, les héros forment une communauté tout au long du livre, ce qui est probablement une de mes tropes favorites, donc je suis forcément un peu biaisé de ce côté là.
L'histoire quant à elle n'a rien d'extraordinaire : des champions choisis par les dieux ont pour mission de retrouver la divinité Quitiane, disparue depuis longtemps et recherchée par ses compères divins.

Je dois quand même pointer du doigts quelques défauts. Premièrement, étant donné la nature du livre, il arrive souvent que l'humour soit maladroit et peut sortir le lecteur du récit. de plus, l'histoire met un certains temps à se mettre en place et est plutôt lente, du fait que les premiers chapitres sont dédiés à la présentation des personnages un par un. Pour finir, on voit aussi venir la fin de très loin, ce que je trouve dommage pour un livre qui jusque-là c'était amusé à prendre le lecteur au dépourvu en allant contre la logique.

Pour conclure, je dirais que Les Légions Dangereuses est une bonne lecture, pas prise de tête et amusante mais qui souffre d'une histoire pas très originale et d'un excès d'humour parfois maladroit tout au long du récit. Néanmoins si vous voulez une lecture de fantasy qui vous fera rire, je ne peux que vous conseiller Les Légions Dangereuses de Fabien Clavel.


Lien : https://lesreveriesdetasky.h..
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L'histoire pourrait sembler être au premier abord du « déjà-vu » : des mortels élus champions par des dieux qui ont pour mission de retrouver une divinité disparue. On retrouve ainsi les étapes classiques du choix des champions par le dieu de la rencontre entre les personnages et la formation de la compagnie (sans oublier le fameux nom !) au différents combats entre diverses entités. Les personnages possèdent tous leur personnalité propre avec pour chacun un trait de caractère particulier : la colère, l'impulsivité, la douceur par exemple. Ainsi, les protagonistes forment ainsi un groupe complémentaire, ce qui leur permet de surmonter bien des obstacles, qu'ils soient extérieurs ou inhérents à leur personnalité.

Quoi qu'il en soit, l'histoire vous immergera dans un monde aux paysages fantastiques et aux lieux non moins étonnants... Vous traverserez ainsi de grandes villes dont les tours se perdent dans les nuages, des palais-état... de quoi vous immerger dans cet univers pour le moins haut en couleur. Car oui, lecteur, tu sentiras toi aussi les odeurs nauséabondes des villes et frissonneras du vent des grandes plaines et tes cheveux se hérisser en apercevant toute une armée de squelettes !

Suite de la chronique sur le blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le palais était immense et l'on pouvait parfois marcher des jours entiers sans rencontrer personne. La reine-mère trouvait d'ailleurs que cet éloignement favorisait par trop les velléités d'indépendance de sa fille. Pour l'heure, elle était bien contente de ce délai qui lui permettait de fourbir ces arguments dans l'espoir de convaincre sa fille du bien-fondé de sa proposition. (…)
Elle était partie depuis trois jours, sans escorte, sans suite, pour faire une visite de courtoisie à sa fille. Elle avait traversé les immenses couloirs du palais yséen, les gigantesques salles de bal, les grandioses salles d'armes, les incommensurables jardins d'intérieur, les rôtisseries démesurées, les chambres magnifiques, les vastes appartements royaux.
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Bien sûr, ami lecteur, si tu ne goûtes guère la délectation intellectuelle, la rigueur morale de ces âges farouches, si tu ne viens que pour l'aventure, le sang et l'amour, tu y trouveras certes ce que tu cherches, mais tu ne goûteras pas la substantifique moelle de ce chef-d’œuvre qui a pour but de t'inculquer les fondements de la philosophie.

(préface d'Alcofribas de Saint-Antoine).
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Hashef reçut ainsi des bouquets de fleurs, des paquets de linge sale, des liasses de parchemins lui proposant des contrats dans l'armée, un dentier, des jeux de cartes simoïs, des grimoires contenant les oeuvres complètes de Sire Saint-Antoine, un nouveau-né, l'eau du bain, une mémé et des orties, une épître de félicitations d'un certain Bâillard, une oreille indiscrète, un coup d'oeil, de l'huile sur le feu, de la confiture pour les cochons, des perles aux pourceaux, un trognon de pomme, un bonnet par-dessus les moulins, la première pierre, de la poudre aux yeux, l'éponge, une ancre, une bouée, de l'argent par les fenêtres, le manche après la cognée, du lest, des dés à jouer, le sort, et un voile pudique qui vint finalement recouvrir le tout.
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Notre monde comporte cinq saisons dont chacune est dédiée à un Dieu.Ainsi, la saison de la terre nue est dédiée à Sram, Dieu de la Boucherie, de l'Algèbre et des Jeux de Sociétés ; la saison des pluies est dédiée à Fade, Dieu des Menteurs ; la saison des incendies est dédiée à Revih, Déesse du travail à la Chaîne et de la Magie Blanche ; la saison des tempêtes est dédiée à Hybris, Déesse des Arts Plastiques et des Lettres d'insultes ; enfin, la saison des récoltes est dédiée à Quitiane, divinité de la Fécondité et de l'Abondance.
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Vidéo de Fabien Clavel
Animé par Willy Richert avec Charlotte Binder
Désirs de mondes : imaginer et rêver
Les mondes imaginaires, d'où ils viennent et les rapports qu'ils entretiennent notre monde…
dimanche 4 décembre – Avec la participation de l'autrice-illustratrice, Sandrine Bonini, des auteurs Fabien Clavel, Philippe Lechermeier et de l'auteur-illustrateur Mortis Ghost.
Et la classe de 5ème 2 du collège Sainte-Clothilde, Paris (75). Un grand merci à la professeure Maryline Laguitton.
Avec la participation de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
Avec la séquence La Tête dans les images Júlia Sardà, Leina et le Seigneur des Amanites, texte de Myriam Dahman et Nicolas Digard, Gallimard Jeunesse Avec le soutien de l'Institut Ramon Llull.
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