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Fabrice Pointeau (Traducteur)
EAN : 978B08BJDHXYJ
Sonatine (05/11/2020)
3.83/5   176 notes
Résumé :
Rien ne sert de fermer les yeux.

Inspecteur aux homicides de Christchurch, Mitchell Logan est sur la piste de l'assassin d'une jeune femme, qu'il soupçonne d'être un tueur en série. Au moment de l'appréhender, Logan se fait tuer. Conformément à ses dernières volontés, un don d'organes permet à son fils adoptif, Joshua, 16 ans, de retrouver la vue. L'opération se déroule parfaitement mais Joshua devient vite la proie de mystérieuses visions. Les yeux q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 176 notes
Intuitions ? Un roman austral. Inouï, non ?

Un roman où surgit sang, mort, pas toujours ragoutant. Paul n'a pas voulu sortir du circuit original du roman noir.

Un roman aux coups d'Trafalgar à foison, on vit la fascination du hasard brouillant la construction.

Un roman proposant confusions, contradictions, trop pour saisir jusqu'au bout.

Un roman-disparitions, non moins qu'ici… Troublant, isn't it ?

Pour finir, je voulais m'ssayr à un xrcic particulir : il paraît qu quand on nlv crtains lttrs d'un txt, il rst n'anmoins facilmnt lisibl pour la plupart des gns. Je voulais v'rifir si c''tait l cas avc ctt lttr si ssntill, l « ». Si c'st n fft l cas, j m dis qu j'aurais pris bin moins d tmps n utilisant c stratagm qu'n m crusant la crvll pour trouvr des mots sans … Vous n trouvz pas ? Donnz moi votre avis n tout cas.
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Intuitions a été une lecture très prenante. Thriller policier teinté d'une touche de fantastique, le dernier roman de Paul Cleave traite de façon très particulière la mémoire cellulaire.
Que l'on y croit ou pas,
Que l'on y croit ou pas, euh ...
Et merde.
Ca devait probablement arriver.
Syndrome de la critique blanche.
Je regarde méchamment mes vilaines mains incapables d'aligner deux mots sur le clavier. J'en veux à mes gros doigts boudinés et plein d'arthrite. A cause d'eux mes lecteurs habituels vont se détourner de mes billets que je souhaite rendre originaux le plus souvent. Je vais devenir un paria de la communauté Babelio.
Non, je ne peux pas laisser une telle chose se produire.

Aux grands maux les grands remèdes. Il n'y a pas non plus beaucoup de solutions qui s'offrent à moi.
En fin de compte le livre m'inspire au moins dans mes actes. L'un de ses points de départ était l'horrible meurtre d'Andrea Walsh par Simon Bower, sociopathe notoire de la ville de Christchurh, Nouvelle-Zélande.
"Il n'y avait pas de place dans le monde pour les hommes qui découpaient les femmes en morceaux."

Rassurez-vous, moi je suis plutôt quelqu'un d'équilibré. J'ai donc décidé de combattre le mal par le mal et de me rendre en voiture à Seclin, au sud de Lille.
Une fois garé près du centre hospitalier universitaire réputé pour son service SOS Mains, je descends, je prends la scie électrique que j'avais pris soin de mettre dans mon coffre, et je mords très fort dans un bâton de réglisse pour contenir mes hurlements.
Pour la première main ça se passe à peu près bien. Enfin, entendons-nous bien, ça fait un mal pas possible et le sang arrose à gros jets ma personne et les alentours, mais la coupure est nette.
Pour autant je massacre les doigts et la chair de cette vilaine araignée pleine de doigts, encore palpitante. Je ne veux surtout pas qu'on me la remette !
La main droite s'avère plus difficile à trancher au vu des circonstances. J'hésite à demander de l'aide à un passant mais ils semblent tous effrayés par mon attitude et je n'ai pas le temps de leur expliquer que je demeure rationnel. Donc je laisse la scie tourner au sol et je fais passer de la paume au pouce, du poignet à l'auriculaire, la lame tranchante autant de fois que possible.
Tellement d'hémoglobine que je vois tout rouge.
Avant de basculer dans une parfaite obscurité.

Comme prévu je reprends conscience dans une chambre d'hôpital, les moignons bandés.
Un psychiatre passe rapidement me voir et me demande les raisons d'un tel geste. Sans doute veut-il s'assurer que je dispose de toutes mes facultés mentales.
Je lui confie tout : Babelio, mes mains qui ne voulaient plus écrire, mon inspiration envolée. Il comprend que je suis sain d'esprit.

- Bonjour, je suis le docteur Tounu Coleman, et je serai votre chirurgien. Grâce à moi vous aller retrouver de vraies mains de chroniqueur littéraire.
Il me voit essayer de dissimuler un sourire, mais trop tard.
- Normalement mes parents voulaient m'appeler Tony mais l'employé de la mairie était tellement bourré qu'il n'a pas réussi à se relire ... Fin de l'histoire.
Je retrouve mon sérieux et demande :
- Alors docteur, vous pensez que vous aller pouvoir me greffer des mains d'écrivain ?
- On va faire pour le mieux pour que vous puissiez retrouver votre inspiration et continuer à écrire des bêtises sur vos lectures. Suivez-moi, nous allons au sous-sol.

Au niveau -3 je me retrouve devant une gigantesque morgue. Enfin, pas vraiment une morgue puisque les tiroirs sont trop minuscules pour contenir des corps.
Sur chacun d'entre eux, une étiquette. Je peux lire "Jean-Pierre Bacri" sur la première.
- Venez avec moi, les mains d'écrivains sont en bas à droite. Vous choisirez votre paire préférée.
- J'espère que tout ce que j'ai lu récemment sur la mémoire cellulaire s'avérera exact !
"La mémoire cellulaire, c'est un type qui veut se mettre au patin à glace après avoir reçu le coeur d'un patineur. C'est une femme qui veut se mettre à la peinture après avoir reçu le foie d'un peintre."
Chemin faisant, mes yeux s'arrêtent sur différents noms, m'imaginant comme étant le nouveau propriétaire de ces paluches. J'ignorais jusqu'au décès de nombreuses personnalités.
Michel Fourniret ... alias l'ogre des Ardennes. Que deviendrais-je avec la vision d'une des pires engeances que la terre ait connu ?
Nabilla Benattia ... J'en frissonne plus encore ... "Je viens de lire Intuitions, et tout ce que je peux vous dire c'est : allo, nan mais allo quoi ?"
Michel Drucker, Daniel Balavoine, Jeanne d'Arc, Donald Trump, Gad Elmaleh, Nicole Kidman ...
Finalement on arrive aux écrivains, ceux-là même qui pourraient m'aider dans ma quête.
Stendhal, Agatha Christie, Ernest Hemingway ... Oui mais non, je veux de vrais mains avec de la chair, pas juste des os.
Amélie Nothomb, Anna Gavalda, Paul Cleave ...
- Paul Cleave est mort ? demandais-je au chirurgien Tounu, totalement abasourdi.
- Oui, il est passé sous un train. Ses mains dépassaient légèrement des rails, c'est tout ce qu'on a pu récupérer.
Avec des émotions partagées, la tristesse d'avoir perdu un des grands auteurs de thrillers de ce siècle accompagnée de la joie trépidante de pouvoir écrire avec une infime partie de son talent, je le choisis sans hésiter.

L'intervention a lieu sans tarder. Elle dure longtemps malgré les qualités du docteur Coleman très réputé dans ce domaine.
Je mets des heures à reprendre vraiment conscience après l'anesthésie. Mais l'opération s'est bien déroulée.
Le chirurgien me défait doucement mes bandelettes. Me demande de plier les doigts un à un tout doucement.
Aucun souci.
Ce qui me pose souci en revanche c'est que les deux mains ne se ressemblent pas du tout. L'une est belle, encore jeune, manucurée. La seconde est parsemée de rides et de tâches de vieillesse.
Les infirmières me disent que tout est normal.
- Au moindre souci monsieur n'hésitez pas à appuyer sur le bouton, juste là, nous viendrons aussi vite que possible.

Je devais rester encore deux bonnes semaines alité mais j'ai du sortir au bout de deux jours seulement. En effet je n'arrêtais pas d'appuyer sur le bouton rouge sans raison précise, c'était plus fort que moi. Comme si j'avais une petite voix dans la tête qui me disait qu'il fallait à tout prix le déclencher.

De retour chez moi, de mes nouveaux doigts encore hésitants, je suis retourné sur Babelio. J'étais un homme neuf. Inspiré. Enfin prêt à parler d'Intuitions.
Moins drôle que Ne fais confiance à personne, on y retrouve tout de même avec plaisir l'humour très sarcastique de Paul Cleave. On ne voit pas les pages tourner ni le temps passer.
Il ne s'agit pas uniquement d'un polar avec de méchants tueurs de flics et des flics au-delà des lois tueurs de méchants.

En fond sonore, à la radio, j'entend que demain ce sera l'investiture de Joe Biden aux USA. J'ai des nausées, je me précipite aux toilettes pour y vomir toutes mes tripes, je crie au scandale comme si j'étais possédé, aux élections truquées.
Et puis je vais mieux.
Petit contrecoup de l'opération sans doute.

Mais le roman de Paul Cleave, initialement destiné à la jeunesse mais bien trop violent au final, a aussi pour personnage principal Joshua, un jeune adolescent de seize ans aveugle de naissance qui va recouvrer la vue grâce aux yeux légués par son père adoptif.
Et la vie de ce jeune homme qui découvre les formes et les couleurs, les joies du harcèlement scolaire, les balbutiements d'un premier amour, redonnent un peu de douceur et de normalité à ce livre qui a tendance à aller à cent à l'heure, surtout dans la seconde moitié où des rebondissements totalement inattendus s'enchaînent.

Mais d'où me vient ce dégoût de l'écologie, cette volonté de construire des murs tout autour de la France ?
Pourquoi j'ai envie de créer un compte twitter pour dire à mes partisans d'aller manifester devant le capitole ?
Je me secoue la tête pour me remettre les idées en place.

Je disais donc que Paul Cleave, avec l'histoire de ce jeune homme au premier plan, était aussi parvenu à toucher le lecteur.
Beaucoup de suspense, de machiavélisme, mais aussi de questions d'ordre éthiques que j'ai trouvées très intéressantes. Un héros très attachant et des visions impossibles à expliquer. Beaucoup d'ingrédients réunis qui m'ont vraiment fait passer un excellent moment !

Cette nuit j'ai rêvé de prostituées russes urinant sur moi.
La fameuse douche dorée ...
Je regarde ma vieille main fripée, de plus en plus convaincu que mon chirurgien n'a pas réuni la bonne paire.
J'espère que ça n'a rien d'irrémédiable parce que tous ces rêves, toutes ces pensées étranges, semblent de plus en plus prendre le pas sur ma personnalité.
A moins que je ne me présente aux présidentielles de 2022 ?
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Quelle bonne surprise il me restait un Paul Cleave dans ma bibliothèque, perdu dans ma PAL . Une fois trouvé je ne l'ai plus lâché. Rien détenant me direz-vous puisqu'il s'agit d'un Paul Cleave.
J'ai immédiatement été intéressée et captivée par l'intrigue.
Un jeune homme, Joshua, aveugle, va, à la suite du décès de son père, retrouver la vue grâce à une greffe.
Très vite se pose la question de la mémoire cellulaire. C'est très bien ficelé et comme il s'agit d'un thriller vous pouvez sans trop de difficultés vous attendre à des rebondissements et à ce que tout ne se passe pas comme dans le monde de "oui-oui".
C'est agréable à lire. J'ai été surprise par un des faits qui m'a d'ailleurs fait penser à un roman de Sandrine Collette
Le dernier quart de ce roman n'est pas celui qui m'a le plus plu car il y a pléthore d'actions et ce n'est pas ce que je recherche mais cela reste un thriller que je conseille.
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Ce que j'ai ressenti:

Aujourd'hui, les Intuitions promettent d'être grandioses. Quelque chose comme un déchirement. Je préfère vous prévenir. Et puis, il ne faut pas négliger aussi, la malédiction. C'est tenace, en plus, les malédictions…On pourrait presque croire que les ténèbres sont en proie à vos corps, qu'Elles s'immiscent, qu'Elles remplissent un nouvel espace insoupçonné…On ne dirait pas comme ça, mais on s'approche de très près d'une lecture démente où il vaudrait mieux garder l'oeil ouvert. Méfiez-vous du cinquième jour, ça pourrait être le début d'une nouvelle vie…Paul Cleave nous emmène dans le noir, et c'est à nous de retrouver nos sens dans ce chaos. Et j'ai comme l'intuition que ça risque de vous électriser aussi sûrement que les orages se déchaînent…

C'est vrai que certaines choses en ce monde sont injustes. Les privations, le mauvais sort, la malchance, l'aveuglement, les mauvaises rencontres…Mais quelque fois, certains s'efforcent de rétablir l'équilibre. L'équilibre fragile entre la rage et la bienveillance, l'équilibre incertain entre le Bien et le Mal…À quel prix? C'est toute la question. Une question d'éthique. Une question de volonté aussi. Parce que la faille est si mince…Alors, oui jusqu'à quel prix certains sont prêts à mettre pour rétablir un semblant d'équilibre? Il va vous falloir le découvrir par vous-même parce que je ne pourrais pas vous en dire trop, mais j'ai gardé les yeux bien ouverts et certaines choses en ce monde sont immondes, et je me serai bien passée de les voir, d'aussi près…C'est presque viscéral comme ça fait mal.

Et pourtant, avec Joshua, on réapprend à regarder le monde, avec curiosité et admiration. Même s'il est complètement fou, dangereux, peuplés d'êtres violents, le monde reste un monde fascinant…La force de ce thriller, c'est qu'il est sensoriel et sensible, et ces deux critères, très précisément, qui font que je suis entièrement conquise par cette lecture. J'avais l'intuition que ce nouveau roman de Paul Cleave allait me faire chavirer, parce que je suis absolument fan de cet auteur depuis le début…Et, il ne dément pas son talent, j'en reviens encore époustouflée. Admirative. C'était prédestiné. Ce matin, il y a, gravé à la lame d'un scalpel sur mes rétines, un peu de chaos magnifique. Donc merci pour cela, Monsieur Paul Cleave, pour les rêves étranges et l'émotion puissante.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Mitchell et Ben, deux inspecteurs de police, sont sur le point d'arrêter Simon, un dangereux criminel. Mais lorsque Mitchell se retrouvera seul avec Simon, il se fera assassiner par ce dernier. Mitchell a été clair. S'il lui arrive quelque chose, il aimerait que son fils adoptif Joshua, qui est aveugle, puisse se faire greffer ses yeux. C'est ainsi que l'opération a lieu. Celle-ci est un succès. Pourtant, tout se dégrade lorsque Joshua commence à expérimenter des rêves étranges.

Je ressors totalement conquise par cette lecture. Si au début j'ai eu un peu peur à cause du nombre de pages conséquent, je dois avouer de ne pas m'être ennuyée un seul instant. Les pages ont défilé et la thématique principale est très intéressante.

En effet, ici l'auteur va aborder la mémoire cellulaire. J'ai été captivée et j'ai trouvé que l'intrigue était mêlée habilement à cette notion tout au fil des pages. J'ai été baladée tout au fil des pages, et les rebondissements sont nombreux. le récit va à toute vitesse et il m'a été très difficile de lâcher ce roman.

D'emblée, je me suis attachée à Joshua, qui est un jeune adolescent courageux et attendrissant. Il va porter l'histoire et il m'a été impossible de ne pas craindre pour lui à maintes reprises. Si ce personnage est en quelque sorte le noyau de l'intrigue, il faut dire que cette dernière a une multitude de directions différentes. J'ai été totalement surprise, et le suspense a été maintenu jusqu'au bout. Je n'ai pas du tout vu venir le dénouement. Cela a été une lecture captivante.

La plume de l'auteur est fluide et entraînante. Avec beaucoup de courts chapitres afin de rythmer l'histoire, Paul déroule une histoire sans faille et étonnante. le style est presque cinématographique. Pourtant, l'auteur saura s'arrêter afin de décrire au mieux le nouveau quotidien de Joshua suite à son opération.

Un thriller captivant avec une thématique principale très intéressante et au rythme effréné. le suspense est maintenu jusqu'au bout. Je ressors totalement conquise par ce roman que je vous recommande sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
28 décembre 2020
Avec Intuitions, l’écrivain néo-zélandais Paul Cleave nous en met vraiment plein la vue en racontant l’histoire de Joshua, un jeune aveugle sur le point de recevoir de nouveaux yeux.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (101) Voir plus Ajouter une citation
Mr. Fox is talking about how eye color is passed down from parent to child, what the combinations are, but really, it’s a hard topic to care much about when you don’t know what blue or green or brown even means. Joshua’s eyes are blue. So he’s been told. He knows the ocean is blue. He’s been to the ocean, but he’s never seen it. He’s played in the sun and sand, and sometimes the water is warm and sometimes it’s cold, sometimes he’ll stand on a stick or a seashell and it’ll hurt like crazy, sometimes he’ll lie on the sand and feel the sun on his face, but none of that tells him what blue is. The sky is blue. Smurfs are blue. When people are sad, they feel blue. But Joshua’s world is black. It has been his entire sixteen years. The curse made sure of that.
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Le train ne ralentit pas. Il continue d'agiter les bras et c'est alors qu'il le voit. Joshua, étendu au milieu de la voie environ cinquante mètres plus loin, avec le train qui fonce sur lui.
Ben n'agite plus les bras. A la place, il pique un sprint, tentant d'atteindre le garçon avant le train, mais sachant déjà qu'il n'aura pas assez de temps.
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- Est-ce que je t'ai dit pourquoi je m'appelle Olillia ?
Pourquoi lui pose-t-elle cette question maintenant ?
- Pardon ?
- C'était censé être Olivia, mais mon père écrit comme un cochon, et le type qui a tapé mon nom sur mon certificat de naissance a pris le V pour deux L, ou peut-être qu'il était bourré, ou peut-être que mon père l'était aussi, personne ne sait réellement ce qui s'est passé, ils savent juste que c'est arrivé. Olivia est devenu Olillia, et mes parents n'ont jamais pris le temps de corriger l'erreur, et quand ils ont finalement voulu le faire, ils ont changé d'avis. Le nom leur plaisait.
- Je l'aime bien aussi, dit-il, gardant les yeux fermés, le visage chiffoné.
- Moi aussi. J'aime croire que je suis peut-être la seule Olillia du monde.
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Il s'allonge sur le lit et allume la télé dans l'espoir de se distraire (...) mais il ne trouve que des émissions de télé réalité. L'une parle de rénovation de maisons, une autre de cuisine, une autre de rénovation de maisons, et encore une autre de cuisine. Pendant les pauses, il voit des bande annonce pour des émissions de téléréalité avec des personnes qui cherchent l'âme soeur, avec des ados qui font la fête, avec des femmes au foyer bronzées à l'excès qui se balancent des injures , avec des flics qui interpellent des gens au visage flouté et à la langue bien pendue. C'est le genre de programmes qui lui font regretter de ne plus être aveugle.
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Les gens qui travaillaient avec lui ou vivaient près de lui disent que Simon était réservé, que c’était un bon voisin, que c’était agréable de travailler avec lui, que Simon était réservé, était réservé, était réservé. C’était un type méticuleux qui tirait fierté de son travail, mais également un type qui a tué une femme et un policier. Ces personnes interviewées sont des gens que Vincent n’a jamais vus. C’est cette connerie de théorie des six degrés de séparation par des pauvres types qui veulent avoir leur tronche aux infos. Vincent n’a pas de compte sur les réseaux sociaux, mais une recherche rapide lui indique que Simon est un sujet chaud.
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