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La lecture de ce bref récit a été pour moi un ravissement : Paolo Cognetti a , avec tout son talent d'écrivain , transposé ce que j'ai ressenti lors de mes séjours dans les Pyrénées il y a quelques années ; les montagnes sont les mêmes et j'ai reconnu ces ruines de bergeries que l'on découvre dans d'anciens alpages envahis de fougères , avec une envie similaire d'en savoir plus sur la vie des bergers d'autrefois ...
La solitude dans ces paysages immenses que l'on recherche lorsque la vie quotidienne citadine devient trop pesante , ne guérit pas de ses propres maux, on pense, au début y trouver l'apaisement mais , est-ce la perspective des silhouettes découpées des sommets , la difficulté d' y progresser, l'ombre envahissante des montagnes après la clarté des prairies , le froid et le vent lancinants , la paix tant espérée n'arrive pas et l'on redescend vers la morne plaine, le pas lourd et l'esprit nostalgique en fermant pour l'hiver la porte de la bergerie .

Avec également de nombreux extraits de Thoreau et les magnifiques poèmes d'Antonia Pozzi

Ce carnet de montagne est annonciateur du très beau roman : Huit montagnes que j'avais lu précédemment, je vous recommande ces deux lectures, de préférence dans leur ordre chronologique même si vous n'êtes pas un adepte des cimes, le sommet est aussi dans les mots de l'auteur .
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Dans ce roman autobiographique, l'auteur, au seuil de l'âge adulte, passe plusieurs mois dans un chalet (une baïta) des Alpes italiennes. Il (re)découvre la rudesse de la vie montagnarde, y fait de belles rencontres et réfléchit sur lui-même.
Les descriptions du paysage et de la faune sont bien rendues et époustouflantes, dans une bonne traduction.
Je considère ce livre comme un petit bijou, à lire emmitouflé(e) dans une couverture par ces temps de froidure ou sur un banc près d'un chalet d'alpage, lors de vacances d'été de l'autre côté des Alpes, cette fois.
J'ai comparé l'auteur à un Sylvain Tesson transalpin, quelques réflexions philosophico-politiques en moins (ce qui serait plutôt un avantage, à mon sens).
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Alors qu'il a une trentaine d'années, Paolo Cognetti décide de quitter la ville.
Il loue un chalet isolé en pleine montagne, dans le val d'Aoste pour, dit-il, faire l'expérience de la solitude.
Et peut-être retrouver le plaisir d'écrire, alors qu'il sort d'une suite d'expériences difficiles.
Il est souvent venu dans cette région étant enfant et c'est avec plaisir qu'il retrouve le superbe décor montagnard.
Mais c'est un citadin et il est partagé entre l'émerveillement de se réveiller dans la nature et les contraintes du lieu.
Même les bruits nocturnes l'effraient et il s'oblige à rester dehors pour s'apprivoiser au monde qui l'entoure, les lièvres, les souris, …
Pourtant il doit reconnaitre que ce qu'il aime particulièrement c'est partager ses impressions avec un « voisin » de montagne, un gardien de troupeau, un solitaire comme lui avec lequel il partage des repas tard le soir.
Ou son autre voisin qui a découvert la littérature sur le tard avec Sartre et Camus.


J'avais lu quelque temps avant « Les huit montagnes » qui est plus élaboré, plus romanesque aussi, mais qui comprend aussi cette partie « isolement en montagne pendant plusieurs mois ».
J'ai donc retrouvé cet amour de la nature chez Cognetti, ce lyrisme, ce besoin de retrouver l'inspiration loin de la ville aussi.
Les deux livres sont complémentaires et montrent que Cognetti est un véritable écrivain.
Il sait mêler ses expériences personnelles, sa sensibilité, sa passion pour la montagne, et le talent de savoir raconter une histoire.
Son nouveau livre vient de sortir, « Sans jamais atteindre le sommet », récit de voyage dans l'Himalaya et apprentissage, une nouvelle fois, de la solitude…
Cet auteur est une de mes grandes découvertes de l'année !


Et, très bonne nouvelle, je vais le voir à Saint-Malo à "Etonnants voyageurs" :-)

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Paolo Cognetti renoue avec sa passion, la montagne.
Depuis l'enfance, il y est venu chaque été.
A 30 ans, las de la vie citadine et en mal d'écriture, il repart plusieurs mois dans le val d'Aoste, se confronter à nouveau à sa chère montagne et à la solitude qu'il aime tant.
Toujours le même amour des chemins, des sommets, des quelques habitants forts et solitaires qui vivent là.
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Une lecture qui m'a emmenée faire une expédition en montagne.
Une grande bouffée d'oxygène cette lecture.

Paolo Cognetti, trentenaire, écrivain, étouffe dans la ville de Milan. Il décide de s'exiler en montagne dans le Valle d'Aoste afin d'y trouver la solitude dont il a besoin afin de retrouver l'envie et le goût de l'écriture. Par cette escapade, il est aussi à la recherche de ses souvenirs d'enfance.

Une très belle histoire ou l'auteur nous fait découvrir la vie des montagnards, la faune, la flore …. Par l'écriture, il a su nous transmettre cette atmosphère si particulière.
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« J'avais trente ans et je me sentais à bout de forces, désemparé et abattu, comme quand une entreprise en laquelle tu as cru échoue misérablement. Un travail, une histoire d'amour, un projet à plusieurs, un livre qui a demandé des années d'efforts. À l'époque, imaginer l'avenir me semblait une idée aussi aberrante que de prendre la route un jour où tu as de la fièvre, qu'il pleut dehors et que ta jauge d'essence est dans le rouge. J'avais beaucoup donné, et où était ma récompense ? »


Paolo Cognetti retourne dans les montagnes de son enfance pour prendre un éternel nouveau départ. Les souffrances spirituelles ne méritent-elles pas de se déployer dans la plénitude de la solitude et du manque de confort matériel ?


Le retour est manqué s'il est un émerveillement. Mais le garçon sauvage ne batifole pas excessivement avec les stéréotypes littéraires. Il ne pense pas à une nouvelle vie sans rapport avec celle qu'il quitte mais il apprend, par une lecture croisée, à se détacher de ce qu'il croit pouvoir contrôler dans l'une ou l'autre de ces existences. Une saison en été dans la montagne, dans une maison vide avec un potager raté, les cloches des vaches, les voisins taciturnes, les ascensions épuisantes et pas toujours initiatiques, les souvenirs, le refuge, le lac, les orages, les litres de vin, les craquements du bois la nuit, les chamois, les arbres qui finissent par vous faire des signes, la nourriture qui se raréfie et n'en devient que meilleure.


Comme Henry David Thoreau à Walden, Paolo Cognetti ne se coupe pas totalement du monde. Il sait qu'il ne reste qu'une saison – et la meilleure – à la montagne, ce qui permet de prendre à la légère la frugalité et la solitude. Après ces quelques mois, il ne semble pas mécontent de laisser la montagne et ses derniers habitants à la promesse d'un hiver rigoureux. le retour de Paolo Cognetti à sa vie urbaine lui procurera peut-être du dépaysement pendant quelques semaines. Peut-on espérer un apprentissage isolé plus durable ? Peu importe, ce livre est d'une lecture agréable qui nous plonge en conversation avec l'écrivain loin de ses hypothétiques semblables.
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J'ai lu "Le garçon sauvage", signé Paolo COGNETTI, attiré par la couverture qui, dans la version lue était plus belle que celle reprise ici. C'est la photo d'une baïta, au coeur d'un alpage. C'est par ce type de chalet, de logement que j'ai été attiré. Il me rappelait plusieurs séjours en Val d'Aoste. Je ne mentionnerai pas ce livre comme étant un carnet de voyage ou de montagne, c'est davantage, à mes yeux, un carnet de notes éparses, un carnet d'écriture, d'exercisation à l'écriture. Paolo Cognetti , l'auteur-héros a 30 ans. Il stagne en écriture, suffoque à Milan et a besoin de se ressourcer. Pour ce faire, pas d'autre lieu que sa chère montagne du Val d'Aoste où il a passé tant d'étés à courir les chemins, à respirer les senteurs de la nature et noyer son regard dans la splendeur des paysages. Plus que tout, peut-être, Paolo a besoin de solitude. Un temps à prendre pour lui, se laisser gagner, regagner par les surprises d'une course en montagne, d'une lecture ou relecture d'un roman et des pensées subtiles qui y dorment. Loin de tous, il pourra se réconcilie avec le monde et avec lui.
Ce bref roman s'éloigne volontairement de l'agitation des grandes villes, des échéances à respecter et du regard d'autrui qui pèse comme un couvercle sur l'imagination.
J'ai moyennement apprécié ce récit. J'y ai retrouvé l'ambiance des baitas, ces petites maisons d'alpage où le quotidien ne s'enracine pas dans le béton de nos villes. J'y ai retrouvé ces montagnes du Val d'Aoste où j'ai, moi aussi, passé des temps de vacances et de plaisirs partagés. Mais je n'ai guère cru à toutes les lectures évoquées qui m'ont semblé trop bien disposées dans le récit pour ne pas être le fruit d'une construction plus intellectuelle que ressentie.
La découpe en petits chapitres pousse le lecteur à voyager dans ce récit en sauts de puce. Et, s'ils ne fatiguent jamais, vu leur brièveté, ils ne permettent pas de décoller vers des rêves et des digressions intérieures que pourrait appeler l'usage de nombreuses citations dues à la plume de Henri David Thoreau, par exemple.
Le garçon sauvage s'est révélé être un moment de détente, une pause rappelant quelques beaux souvenirs de vacances et une gentille réflexion, sans plus, sur la gestion de l'inspiration en écriture.
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Le gros point négatif de ce récit, c'est que, pour moi et d'après mes souvenirs, il ressemble beaucoup aux Huit montagnes du même auteur que j'avais déjà lu, l'intrigue - même s'il n'y en a pas vraiment, le point de départ plutôt - est le même. Certes, il y a des différences, notamment le lien avec l'Himalaya qui n'est pas présent ici, mais j'ai retrouvé beaucoup de points communs, trop sans doute ; néanmoins, cela reste un très beau récit.
Je ne sais pas quelle est la part d'autobiographie et de ressemblance entre l'auteur et le Narrateur, mais dans les deux textes, ils se ressemblent : un citadin qui a passé tous ses étés de jeunesse en montagne, dont le père lui a transmis le goût de la marche, de la nature et de l'effort, qui découvre l'alpinisme et y prend du plaisir malgré son vertige, et qui décide de fuir les brumes et l'agitation de Milan pour se réfugier seul dans un chalet isolé.
La beauté du texte vient de l'amour sincère, passionné, du Narrateur et de l'auteur pour ces montagnes et son respect pour toutes les formes de vie qui les habitent et les parcourent. Ce ne sont pas les miennes, celles que j'ai dans le coeur, les miennes sont de l'autre côté des Alpes, mais le mode de vie et les paysages se ressemblent. J'ai moi aussi le plaisir des courses en descente en montagne, je m'émerveille devant des bouquetins et aime contempler un lac qui dégèle. Moi aussi j'ai suivi une formation en littérature classique, tout en aimant parfois la laisser derrière-moi pour ne penser qu'à mon corps marchant dans la montagne. Ce livre me touche donc intimement pour la poésie de son écriture qui évoque mes propres souvenirs, et cet enthousiasme pour l'ailleurs qui n'est pas si loin, que l'on peut trouver près de nous sans avoir besoin d'aller à l'autre bout du monde, mais qui permet de s'évader du quotidien.
Et cette évasion, ce rêve d'aventures, le personnage le retrouve dans les livres. J'ai donc lu une forme de mise en abyme : le personnage se retrouve lui-même à travers la lecture et la contemplation du paysage, citant les auteurs qui l'inspirent, tandis que, moi, prisonnière de ma vie moderne et de ses contraintes, j'imagine à mon tour en le lisant tout plaquer pour partir me retrouver dans mes montagnes. J'ai particulièrement aimé les nombreux extraits de poèmes d'Antonia Pozzi que je ne connaissais pas et dont je vais m'empresser de découvrir l'oeuvre.
Un beau texte, qui parle au coeur, en tout cas le mien.
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Cela fait longtemps que je voulais lire un roman de Paolo Cognetti, et il était temps que je me décide à le faire. En fait "le garçon sauvage" n'est pas un roman, mais un récit autobiographique présenté comme un "carnet de montagne"...

Dans ce court récit de 140 pages à peine, traduit de l'italien par Anita Rochedy, le lecteur accompagne l'auteur dans une baita (une bergerie) au fin fond du Val d'Aoste...un beau voyage !
Pour une raison inconnue, et que nous n'avons pas besoin de savoir, l'auteur n'arrivant plus à écrire, décide de quitter la ville, Milan, où il habite, pour partir pendant toute une saison, s'installer dans la montagne.
Nous allons vivre avec lui au rythme de la nature et de ses rencontres. Là, il parcourt les sommets, s'isole du monde pour mieux réfléchir à son existence et à la civilisation qui l'entoure.
C'est avant-tout pour lui, une belle façon de renouer avec lui-même, car cette montagne, il la connaît bien, il y venait déjà lorsqu'il était enfant. Il écrivait des petits mots qu'il glissait dans les fentes des rochers, pour lui dire au revoir, en attendant l'été suivant...

C'est un beau récit initiatique, sincère et profond. A offrir à tous les amoureux de la montagne qui n'ont pas peur de la solitude...
En plus de quelques belles références littéraires, des descriptions de paysages, poétiques et magnifiques, qui m'ont enchantées, j'ai vraiment aimé me plonger dans cette ambiance particulière où tout est dans le ressenti du temps qui passe.

Un auteur que je relirai avec grand plaisir. Un beau voyage pas très loin de chez nous mais superbement décrit.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Cheminé par monts et vaux
Lumineux-
Traversé des lacs morts-et les ondes prisonnières
M'ont chuchoté
Un secret
Antonia Pozzi, Névés


Le garçon a trente ans et se sent « à bout de force ». On n'en saura pas plus sinon que tous ses projets semblent anéantis et l'idée de l'avenir, une chose bien farfelue.
Lui qui écrivait n'écrit plus, lui qui lisait ne lit plus. Enfin presque.
Il ressent encore quelque attirance pour ces auteurs qui ont un jour tourné le dos au monde, à la civilisation, pour vivre plus intensément, se mesurer au monde, le vrai : Henri David Thoreau, bien sûr, avec Walden, John Muir (naturaliste américain du XIXe militant pour la protection de la nature), Elisée Reclus (géographe anarchiste du XIXe siècle) et Mario Rigoni Stern. L'homme n'a pas « remis les pieds à la montagne » depuis dix ans et ses quelques économies lui permettraient de rester plusieurs mois sans travailler. Alors, il décide de louer une baita en bois et en pierre « là où les dernières forêts de conifères cèdent la place aux hauts pâturages » dans une vallée proche de celle où il a passé son enfance, le Val d'Aoste, à deux mille mètres d'altitude.
Cela dit, pas question de jouer les super-héros : « L'idée n'était pas de me mettre au supplice : si je trouvais quelque chose de bon là-haut, je resterais, mais je pouvais tomber plus bas encore, et dans ce cas, j'étais prêt à tourner les talons. » Pragmatique, le gars : la tête en haut, les pieds sur terre !
Un trente avril, il gare sa voiture au bout d'une route et emprunte le sentier à travers les bois. Il s'installe. L'occupation ne manque pas: il faut couper du bois, nettoyer le pré, créer un potager, faire des sillons avec une motobineuse, labourer, sarcler, ratisser ( j'ai soudain une pensée émue pour mon pauvre potager qui n'en a plus que le nom, pauvre carré de terre envahi d'herbes folles), il faut, disais-je, construire un banc pour lire et contempler le paysage, se repérer dans un nouvel espace où finalement, les traces des hommes sont nombreuses.
En effet, rien n'est naturel là où les bois ont été coupés pour construire des pistes de ski : « le paysage qui m'entourait, en apparence si authentique et sauvage, avec ses arbres, ses pâturages, ses torrents et ses rochers, était en fait le produit de siècles de labeur, un paysage artificiel au même titre que celui de la ville. » Déçu ? Non, pas du tout. Ce que recherche le narrateur est « exclusivement humain ». Pourquoi la baita d'à côté est-elle orientée de cette façon ? A qui appartenait ce vieux seau en bois vermoulu ?
Autrefois, le hameau était habité. Autrefois… il y a bien longtemps… Plongée dans l'enfance.
Les seuls habitants dorénavant sont les blaireaux et les renards. Dans son isolement, le narrateur s'imagine jouer le rôle de tous les habitants et s'amuse en se disant : « Je représentais à la fois l'habitant le plus en vue et l'indigent, le noble propriétaire et son fidèle gardien, le juge, l'invité, l'ivrogne, l'idiot du village : j'avais tant de moi dans les jambes qu'il m'arrivait parfois le soir de devoir sortir et m'en aller dans les bois pour me retrouver un peu seul. »
De toute façon, jouer les Robinson, ça n'est pas pour lui : la nuit, il est mort de trouille. Les bruits de la montagne sont inquiétants. Un soir, il brave courageusement le danger et décide… de dormir dehors ! « Un genre de traitement de choc » avoue-t-il, plein d'humour.
Et puis, prendre un café avec Remigio le proprio n'est pas désagréable surtout quand on découvre qu'il est aussi grand lecteur !
Plus tard, dans la saison, ce sont les bergers qui montent avec leurs bêtes, ça fait de la compagnie à l'homme qui constate, faisant preuve, par là-même, d'une grande lucidité: « Comme ermite, je ne valais pas un clou : j'étais monté là-haut pour rester seul et n'arrêtais pas de me chercher des amis. »
Ce Carnet de montagne est le récit d'une expérience : celle d'un homme qui ne se la joue pas et qui, s'il espère que la montagne va « le transformer en quelqu'un d'autre », comprendra vite qu'il doit s'accepter comme il est, avec ses faiblesses, ses fragilités, ses doutes, admettre, finalement, d'être ce qu'il est.
Un texte d'une grande sensibilité dans le regard porté sur les autres, sur la nature et d'une grande justesse dans l'analyse de soi. A cela, s'ajoute l'humour, cette distance indispensable, la seule capable de nous placer sur le chemin de nous-mêmes.
Une belle et tendre leçon de vie et de poésie…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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