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4,16

sur 1609 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Depuis l'âge de six ans, Pietro Guasti s'aventure en montagne avec son père, jamais plus heureux que dans ces paysages grandioses, plus intéressé par les éléments que par les êtres humains.

« Mon père avait une façon bien à lui d'aller en montagne. Peu versé dans la méditation, tout en acharnement et en bravade. Il montait sans économiser ses forces, toujours dans une course contre quelqu'un ou quelque chose, et quand le sentier tirait en longueur, il coupait par la ligne la plus verticale. Avec lui, il était interdit de s'arrêter, interdit de se plaindre de la faim, de la fatigue ou du froid, mais on pouvait chanter une belle chanson, surtout sous l'orage ou en plein brouillard. »

Tous les étés, dans le Val d'Aoste, Pietro retrouve Bruno, gamin des sommets. Ensemble, ils jouent aux Robinsons jusqu'à ce que l'âge adulte les sépare. Pietro court le monde, à la recherche de lui-même. A la mort de son père, il hérite d'une maison en montagne, sur les lieux de son enfance. L'occasion lui est ainsi offerte de réparer une amitié malmenée.

Ce roman nous parle de notre attachement profond à certains lieux, mais aussi de la solitude et la difficulté d'être au monde et aux autres. C'est un livre qui brille avant tout par sa sobriété, par une petite lueur faite d'empathie, d'espoirs et de mélancolie, bref une poésie simple et sans artifices.

J'ai savouré ces pages de pure douceur et de communion avec une nature belle, sauvage et parfois hostile.


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Je suis sous le charme de Paolo Cognetti.
Derrière son look de bûcheron sauvage avec sa grosse barbe rousse et ses épaisses chemises à carreau (tapez son nom dans un moteur de recherche !), il cache une sensibilité et une finesse extraordinaires.
Sa façon d'écrire sur la nature en général et sur la montagne en particulier me touche infiniment.
On sent chez lui une connaissance intime, un amour véritable et un respect profond de la nature.
Cette nature magnifique qui sert ici de cadre à une très belle histoire, mais qui ne se contente pas de faire le décor : elle joue un rôle dans la narration.
Omniprésente, elle tient une place prépondérante.
Elle est à la fois constante (toujours là, incontournable) et changeante à travers les saisons et le temps qui varie.
C'est l'un des personnages de l'histoire à part entière.
Avec elle, Pietro et Bruno, le garçon des villes et le garçon de la montagne.
Le premier découvre, le second lui apprend tout ce qu'il sait.
Les deux gamins nouent un lien très fort, du genre de ceux qui survivent à toutes les années, à toutes les séparations.
Dans ce roman en partie autobiographique dans lequel l'homme et la nature sont indissociables, Paolo Cognetti oppose la ville et son bouillonnement dans lequel on peut se perdre, et la montagne, lieu de l'authenticité retrouvée.
Il nous fait merveilleusement sentir la beauté et la force du silence dans lequel on peut être soi-même.
J'ai savouré chaque page de ce livre rempli d'humanité et terriblement émouvant, que je suis très triste d'avoir terminé.
Je ne peux que vous inviter à enfiler vos chaussures de marche et à entrer dans l'univers de Pietro et de Bruno.
Paolo Cognetti a dit un jour dans une interview : "Quand un homme parle peu, ce qu'il dit est important." et cela s'applique parfaitement aux personnages de son roman.
Venez découvrir la magie de l'auteur, qui, à partir de mots simples, sait merveilleusement faire jaillir la poésie.
Paolo Cognetti m'avait enchantée avec "Le garçon sauvage", il m'a définitivement conquise dans "Les huit montagnes".
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Encore un prix bien mérité pour ce livre qui décrit les Dolomites si poétiquement.
C'est aussi l'histoire d'une amitié entre deux garçons, qui commence de manière un peu forcée par la mère de l'un d'eux voulant sortir son fils de l'isolement.
Celui-ci va découvrir, avec plaisir par l'intermédiaire de son nouvel ami, et comme une corvée avec son père qui l'entraînera durant quelques années dans de longues randonnées, le rude environnement des montagnards.
La nature est magnifiquement décrite, l'atmosphère de cet hameau isolé est bien rendue, mais ce roman approfondit aussi des sujets plus abstraits, tels l'amour filial, l'amitié, la famille, l'enfance...
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Très beau roman de montagne qui s'articule autour de deux relations marquantes pour le narrateur, d'abord avec son père qu'il évoque très largement, sans tomber dans la moindre mièvrerie, avec lucidité sur leurs approches communes de la montagne et sur tout ce qui les sépare, ensuite avec celui qui dès l'enfance deviendra son ami pour la vie.

Ces deux relations sont développées autour des randonnées en moyenne et haute montagne, autour de la nature dépeinte avec une poésie délicate, au fil des saisons, le charme de chacune étant mis en avant, aussi bien avec l'épaisseur des neiges hivernales, que les retours printaniers des fleurs, des oiseaux et animaux, mais aussi autour de la famille, faisant ainsi interférer d'autres personnages.

La première qui mérite un hommage est la mère du jeune héros narrateur, femme discrète, capable d'assumer ses responsabilités et souvent celle des autres. Elle joue un rôle très important dans l'accompagnement de tous les protagonistes, mari, fils, ami du fils et sa compagne ainsi que leur enfant.

La deuxième figure féminine, très lucide sur ses amours érodées par la dureté du quotidien qu'elle quittera pour un autre pas meilleur, est celle de Lara, jeune femme en recherche d'un idéal montagnard. Elle a aimé les deux garçons, successivement, sans pouvoir obtenir une vraie primauté dans leurs existences.

Et puis, les montagnes qui sont le cadre incomparable de la vie de ces jeunes, qu'il s'agisse des Dolomites que l'un ne quittera jamais ou de l'Himalaya, destination qui ne pourra remplacer la plénitude des montagnes italiennes pour le narrateur.

Paolo Cognetti a écrit un très beau livre, simple, pudique, célébrant à la fois la vie pastorale en montagne, la marche vers les sommets, la découverte toujours renouvelée des lacs, et les relations humaines avec leurs silences souvent nécessaires, leurs conflits, leurs attentes incomprises ou satisfaites.

Les amoureux de la montagne ne se lasseront pas en parcourant à leurs côtés les destinées de ces vrais montagnards qui vivent de cette relation unique avec la montagne, grandiose, magnifique, puissante et définitive.
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Une histoire d'amitié, de famille, de persévérance. Qui ne rêverait pas d'un ami capable de traverser une partie du monde pour vous rejoindre et essayer de soulager votre peine ?

Une amitié qui commence lorsque Pietro et Bruno ont une dizaine d'années, dans un petit village de montagne. Grana, pour Pietro, représente les vacances, pour ses parents un bout de leur passé et un endroit où ils se sentent bien. Pour Bruno le petit montagnard, Grana représente toute sa vie et cela ne changera guère au cours des décennies suivantes.

Grana, c'est aussi pour s'évader de Milan, du bruit, de la fureur de la ville. Un point d'ancrage où le père de Pietro peut se ressourcer en marchant toujours plus haut dans la montagne. Pietro l'accompagne pendant quelques années jusqu'à cette adolescence rebelle où l'on ne comprend plus ses parents. Bruno prendra la suite.

C'est aussi une histoire de malentendus entre un fils et son père. Un homme taiseux et solitaire qui ne peut transmettre que l'amour de la montagne à son fils. Pietro n'apprendra que la fuite, allant vivre dans d'autres montagnes et d'autres villes du monde.

Le père meurt et Pietro revient. Il retrouve l'appartement à Milan et la maison de la montagne à Grana. Bruno est là, comme toujours, ami fidèle. Il va aider Pietro à finir le projet du père.

Le cours de leur vie va reprendre et Pietro fera les allers-retours entre sa vie et cette montagne qui lui rappelle celui qu'il n'est plus et lui colle une profonde tristesse. Comme son père c'est un solitaire, un taiseux.

Pietro parcourt les huit montagnes, Bruno reste au centre de son monde. Quel est celui qui trouvera sa place dans cette vie, l'endroit de la sérénité ?



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Que d'émotion à la lecture de ce roman! J'avais beaucoup aimé" le garçon sauvage", récit autobiographique qui montrait déjà l'amour de l'auteur pour la montagne, mais cette fois, c'est un véritable coup de coeur! Ce livre reprend, certes, les mêmes thèmes, mais sous forme de roman, et en approfondissant le sujet.

le narrateur, double sans doute de l'auteur, tant il lui ressemble, raconte ce que l'on peut considérer comme un parcours d'initiation, en trois parties, trois pans de sa vie: les étés de l'enfance en montagne, où il deviendra ami avec un jeune montagnard, Bruno. le retour, plus de quinze ans après pour construire une maison sur un terrain hérité de son père avec ce même ami. Et enfin, un hiver difficile où il rejoint Bruno, qui va mal et se terre, solitaire.

le livre met en valeur les rapports père-fils compliqués, la pureté d'une amitié d'enfance , sa puissance, la solitude des êtres, la difficulté à vivre en ces lieux isolés, et surtout la beauté sauvage de ces montagnes italiennes, dans le Val d'Aoste , le centre d'une vie, le lieu de retrouvailles, de perte aussi.

L'écriture est vibrante, poétique , pure comme le lien fort des deux enfants.

Je vous engage vivement à emprunter ces chemins caillouteux pour grimper et observer les chamois, le torrent, le lac, les alpages. Et surtout pour rencontrer le narrateur et Bruno. C'est une escalade qui va vous vivifier, vous émerveiller, vous serrer le coeur...
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Vraisemblablement ma plus belle découverte de cet automne : magnifique récit de Paolo Cognetti : une écriture sobre , poétique et sensible .

Années 80, l'histoire débute pendant l'enfance de Pietro lorsque ses parents décident de louer une maisonnette dans un petit hameau de montagne , dans la vallée d'Aoste pour y passer les vacances d'été et leur permettre de renouer avec la vie qu'ils avaient connu pendant leurs jeunes années .

Le père, un homme taciturne et autoritaire entraine son jeune fils sur les chemins de randonnée, les pierriers et les glaciers .
Pietro fait la connaissance d'un garçon de son âge , Bruno, un jeune berger qui vit pendant les mois d'été dans les alpages .
C'est le début d'une belle amitié et la rencontre de deux solitudes qui vont parfois se heurter à leur mode de vie différent et au poids des différences sociales car Bruno est destiné à continuer l'élevage familial .
L'auteur évoque également les relations difficiles père-fils avec un dialogue qui n'a jamais existé et une incompréhension et une intransigeance paternelles qui feront que Pietro partira loin de ses parents jusqu'à la mort du père .

Et plus que la bergerie en ruine que lui lègue son père, c'est le retour à cette montagne magnifique mais possessive  et  l'amitié qui vont se forger un présent plus fort .

Pour les amoureux de la montagne , dont je suis, on retrouve dans ce roman tout ce qui fait qu'elle devient indissociable de sa vie , un besoin incontournable même si comme Paolo Cognetti le raconte si bien , ce ne sont pas que randonnées joyeuses sous un soleil généreux , elle est exigeante et souvent cruelle .

Pour tous, c'est une belle évocation de l'amitié mais également des failles par négligence ou par lâcheté , que l'on se reproche bien longtemps alors que c'est trop tard , en tout cas moi cela m'a fait réfléchir  sur ce à quoi et ceux à qui on tient et à arriver à mettre de la distance par rapport au superflu !

Très belle symbolique que les huit montagnes , je n'en dirais pas plus : à chaque lecteur de faire son ascension .
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Il y a parfois des livres dont le titre est une métaphore; bizarrement avant de lire ce livre, je ne pensais pas que ce livre parlerait de ... montagnes! J'ai lu cette année pour la première fois un livre de Frison-Roche que j'ai beaucoup aimé, et c'est donc avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans celui-ci.

Pietro et Bruno ne se ressemblent pas. le citadin qui sera happé par la montagne contre son gré, et le montagnard qui ne peut pas envisager de la quitter.
J'ai trouvé que ces deux hommes et leurs sentiments vis à vis de la montagne sonnaient très justes.

Roman court, viril et en même temps qui prend son temps. Voilà le sentiment qui domine: ce livre prend son temps, et c'est bien nécessaire pour nous faire entrer dans l'intimité de leurs rapports à la montagne. Et pourtant je l'ai trouvé presque trop court pour être totalement emportée et émue.

Un bel hommage à ces hommes qui ont la montagne dans le sang.
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Un roman âpre comme huit monts perclus aux roches fissurées.
Grana petit village planté au creux du Val d'Aoste, est au coeur de l'enfance de Pietro, un garçon de la ville, et de Bruno l'enfant des montagnes.
Pietro se souvient. Pietro se souvient douloureusement de son ami. A t-il failli, ou manqué à son serment ?

La nature est dans les doigts de Bruno, elle se lit sur ses mains caleuses, ces mains qui coupent , élaguent, bâtissent. La montagne s'est imprimée dans ses gestes, les mots éclairent le Mont Rosa, un glacier, ou une ravine que nous apprenons à aimer.


Bruno, l'enfant solitaire, a établi son territoire sur les alpages, au milieu des vaches, le long du torrent, avec son chien qui le suit. Lui Pietro est en vacance, et découvre ce théâtre à ciel ouvert, celui de la famille de Bruno qui possède des terres .


Pietro est avec son père l'étrange duo qui chaque jour met en scène une nouvelle randonnée alpestre. L'acteur ne s'est pas encore qu'il formera avec l'enfant de la montagne une cordée.


Bruno, n'a pas encore appris, comment cartographier chaque piton rocheux, chaque couloir, chaque crevasse pour devenir l'enfant de la montagne.
C'est le père, Giovanni Guasti, qui délaissé un jour par Pietro son fils, vidé par l'overdose des nuits blanches, et toujours malade du mal des montagnes, propose à Bruno, ce galapiat des alpages de l'accompagner, il devient son mentor.

Pietro lui aussi se rappelle : " plus haut encore la végétation disparaît, la neige recouvre tout jusqu'à l'été et la couleur dominante reste le gris de la roche, veiné de quartz et tissé du jaune des lichens. C'est là que commençait le monde de mon père."


Bruno acquière dans son sillage, une énergie têtue qui le pousse à rejeter son père, à fuir son oncle, à voir toujours plus loin, confortant sa volonté farouche de ne jamais renoncer, à bâtir, à construire une famille et s'enraciner en un havre de beauté, en une source d'émerveillement.


Mais lire les Huit Montagnes de Paolo Cognatti, c'est bien plus qu'une sortie en haute montagne, qu' un bon bol d'oxygène littéraire.

En remontant avec Pietro à la source de sa vie d'homme, et dessinant son parcours jusqu'à son installation dans cette vallée de pierres, pour y élever des vaches et produire du fromage on est touché par la passion qui l'anime.

Paolo Cognetti nous pousse dans l'écume d' une seconde vague, réaliser et développer une ferme en montagne. Après la construction du chalet, la baita, avec Pietro, c'est la venue d'une famille Laura, et de la petite Anita.


La réalité de l'agriculture de montagne vous gifle au visage, être libre et trimer, se vider jusqu'au bout de ses forces, parfois dans un froid glacial. Bruno est sur la crête, sous le regard de Pietro de plus en plus distant et impuissant.

Puisé au meilleurs des livres de Nature Writing, Paolo Cognetti construit une amitié à la démesure de ce roman, mesure les failles, les négligences des deux acteurs de ce drame, et taille un personnage poignant, un père délirant de passions alpines.

Chaque revers par imprudence ou par lâcheté se paye cash en montagne, ce que l'on se reproche bien longtemps après, ne peut réparer le passé, et c'est trop tard.

Envoûté depuis l'age de 13 ans par la haute montagne j'ai communié avec Bruno et Pietro, et trouvé beaucoup d'authenticité dans tout ce récit. Il faut avaler des heures de marche et éprouver le froid, et le vide pour nous faire vivre ces heures drues.

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Viens, Croquignolle, mon amie, je t'emmène à la Source... Tout là-haut, tu le sais. Là où les bruits de la ville ne parviennent pas, où la sérénité est évidence, où l'enfant devient homme, où le torrent devient rumeur, où le coeur s'endurcit à l'effort mais fond sous le coucher du soleil. Là où l'animal s'ébat et s'amuse, où la liberté se laisse goûter dans toute sa plénitude.

Viens mon amie, je t'emmène en montagne... Celle qu'on ne trouve que dans les Alpes italiennes; celle qui invite à la contemplation, qui comble la solitude, qui fait lever le regard et bêcher la terre. Celle qui rend tout discours inutile.

Venez mes amis, grimpez avec moi sur le sentier jusqu'à l'alpage, et plus haut encore. Vous y rencontrerez Bruno et Pietro dont l'amitié est née en gambadant près du ruisseau. Confiez-leur vos soifs. Ecoutez leurs silences. Ressentez leur présence. Auprès d'eux tout devient possible même d'apprivoiser l'hiver, le dégel, le métier de père ou les pays lointains. Apprenez avec eux la traite et la fabrication du fromage, l'art de s'éloigner pour mieux revenir, d'aimer sans en avoir l'air, d'admirer discrètement mais de tout son coeur. Partagez leur verre de vin, leur travail d'un jour, l'espérance d'un lendemain meilleur, la force des traditions et le sens de la vie.

Viens, Croquignolle, il est temps de redescendre, de traverser les frontières et de retrouver ta Vallée du Rhône natale, là où les lumières des villes assombrissent les étoiles, où le bruit des voitures empêche d'entendre le brame du cerf, où la tomme perd un peu de sa saveur.
Courage, Croquignolle, tente de reprendre le cours de ta vie après ces jours hors du temps aux côté de Paolo Cognetti. Mais avant de redescendre tout à fait, dis-lui à quel point tu as aimé son roman, ses héros et la saveur de sa plume. Dis-lui que sous ses mots, Grana a retrouvé toutes ses couleurs, la Barma sa beauté d'antan et l'alpage la magie d'un lieu unique. Dis-lui ton coup de coeur pour Les huit montagnes et ton besoin d'y retourner dès que possible, même que ton pied montagnard n'est pas stable, que ton souffle est court et que les habitants de la forêt profonde et les ombres des sommets ont tendance à t'effrayer. Dis-lui que tu as goûté à la pleine liberté et à la contemplation bienfaisante le temps de cette histoire.

Et maintenant, Croquignolle, laisse les mots s'étreindre puis s'éteindre. Ecoute battre ton coeur, lève les yeux vers les forêts denses et ces 4000 inatteignables que tu admires depuis ta fenêtre. Et savoure...
Tout est là ! Là-haut ! En toi !
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