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4,16

sur 1610 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Qui aime la montagne retrouvera dans ce livre toutes les sensations que l'on éprouve au milieu d'une immensité : la force, la liberté, l'apaisement.
Pour moi qui ne connais de la montagne que les glissades sur des pentes enneigées, ce roman fut une merveilleuse découverte qui, grâce à un style à la fois simple et poétique, m'a transportée dans un univers tantôt hostile et sauvage, tantôt chaleureux et accueillant.


Mais Les huit montagnes n'est pas seulement un hymne à la nature.


C'est aussi histoire d'une amitié forte et indéfectible entre Pietro, un enfant de la ville, et Bruno un petit montagnard, que même les vicissitudes de la vie qui les ont séparés plusieurs années n'ont pas réussi à détruire.


C'est également la révélation d'un amour filial, qui ne deviendra évident pour le fils qu'après la mort de son père. Si Pietro s'était éloigné de cet homme taciturne et intransigeant, c'est encore, au bout d'une vie, une passion dévorante pour la montagne qui remettra en communion ces deux êtres-là et renouera entre eux des liens éternels.


C'est enfin la vie simple et authentique, mais dure et austère, de ces paysans alpins que Paolo Cognetti nous fait partager avec émotion.


L'auteur dépeint la montagne, l'amitié, la solitude de façon magistrale.

Les huit montagnes est un roman magnifique, qui m'a offert un vrai bonheur de lecture et que j'ai quitté à regret.





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Une très belle histoire d'amitié, de filiation où la montagne est omniprésente, révélatrice des êtres.
Pietro l'enfant unique vit à Milan. Il grandit aux côtés d'un père chimiste dans une usine, en colère contre le monde entier, que le vacarme de la ville insupporte, qui ne trouve le répit qu'à la perspective de longues escalades en montagne. La mère, auparavant infirmière, est assistante sociale, investie d'une responsabilité féminine et collective. Elle apaise les accès de rage de son époux.
C'est à Grana, petit village des Dolomites, que la petite famille ira passer ses vacances et que Pietro va rencontrer Bruno, le petit montagnard. Naturellement ils iront explorer les sentiers des alpages, les torrents, les crêtes, leur amitié devient indissociable de la montagne.
Le père de Pietro revit lors de ces séjours à la montagne. Il est fasciné par les glaciers « souvenirs des hivers que la montagne garde » et va initier son fils à la montagne. Il emmènera Pietro et Bruno tout là- haut, juste après le brouillard vers les cimes enneigées. Hélas, malgré ses efforts, Pietro a le mal des montagnes, premier révélateur d'une incompréhension entre le père et le fils qui va perdurer au fil des années.
Adulte, Pietro s'éloignera de la montagne ; pour autant il reviendra toujours escalader et explorer à Grana avec Bruno qui est resté.
Parfois, Pietro ira seul sur les traces de son père, remontant la montagne pour une lente réconciliation en quête d'apaisement.
Il y a quelque chose de profondément mélancolique dans ce récit, triste et nostalgique ; l'écriture est belle et envoutante, j'ai été emportée par les destins, fascinée par la montagne, par l'émotion et la poésie qui jaillit au fil des pages et des crêtes. Un magnifique récit récompensé à juste titre par le prestigieux Prix Strega 2017 (équivalent italien du Goncourt).
« Quel que soit le destin, il habite les montagnes au-dessus de nos têtes ».
Merci à #netgalleyfrance# et les Editions Stock pour cette belle découverte.


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Dieu que c'est beau ! C'est, je crois, la pensée qui m'est venue le plus souvent en lisant Les huit montagnes. A chaque page, une phrase retenait mon attention, je glissais alors un marque-page pour pouvoir la relire, la copier dans un carnet, comme une douceur à conserver longtemps. Il y avait tant de bouts de papiers colorés qui dépassaient du livre, ça créait comme un autre livre à l'intérieur du livre… un univers à l'intérieur de l'univers du roman, comme une façon de me l'approprier dans l'intimité des mots choisis. Bien sûr, à un moment, il a fallu que je m'en sépare, qu'il retourne à la médiathèque où je l'avais emprunté…. Retirer les bouts de papiers, lâcher l'histoire, la laisser vivre ailleurs. Elle est pourtant encore là, au creux de ma mémoire. Chut, je la déguste encore…
Comment vous dire mieux...
C'est dans la pudeur, la sobriété du langage que Paolo Cognetti cerne les mots. C'est à la fois empreint de poésie, d'humanité et de simplicité. Les descriptions de la montagne, s'ourlent d'un réalisme visuel fort. Chaque couleur, chaque son, chaque sensation est un hommage à la montagne et puisent loin dans le ressenti pour évoquer le parcours de Pietro. Pietro dont la vie est liée à la montagne, aux paysages de Grana et plus tard à ceux de l'Himalaya. Tout porte à ce rapport qu'il a avec sa terre. Une terre qui l'éveille tout gamin à l'amitié fraternelle avec Bruno. Une amitié qui ne nécessite pas de beaucoup de paroles. Les hommes qui entourent Pietro ne sont pas bavards dans cette histoire, à l'image de la vie en montagne, ils forgent la leur dans l'économie des mots et des sentiments. Il en est de même dans la relation entre Pietro et son père. « Mon père, était pour sa part plus attiré par les éléments — la terre, le feu, l'air, l'eau — que par les êtres humains ; [...]fasciné par le moindre grain de sable ou cristal de glace et sans aucune curiosité pour les gens. » Nous sommes donc en présence de taiseux qui façonnent leur monde à grand coup de passion pour une terre difficile et tout autant généreuse. Parce qu'il faut l'aimer cette terre pour y vivre et y mourir.
Récit intimiste, la retenue des sentiments met en valeur les émotions, traduit de belle manière les paroles et les actes. le lecteur ne s'y trompe pas, c'est riche d'un vécu authentique. Paolo Cognetti parle de ce qu'il connait et le narre merveilleusement bien.
Une déclaration d'amour magistrale.
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La famille de Pietro quitte Milan le temps des vacances d'été pour Grana, un village perché dans la Vallée d'Aoste.
Pietro se lie d'amitié avec Bruno et explore avec lui les environs du village. La vraie vie d'aventure pour ces deux gamins de 11 ans!
Surtout pour Pietro qui ne connaît que la ville.

Il commence aussi à suivre son père en montagne et à apprendre à grimper. C'est l'occasion de découvrir un autre homme, moins colérique et moins taciturne. Un vrai passionné de la montagne.

Les années passent. Les deux garçons se retrouvent chaque été. le montagnard et le gars de la ville se comprennent et s'aiment sans trop en dire.
Mais à la fin de l'adolescence, la vie les emporte sur deux chemins différents.

L'écriture est fluide et belle, à l'image de l'histoire racontée. C'est tendre et émouvant dans un paysage brut à couper le souffle.
Y a-t-il plus beau paysage que la montagne l'été?
C'est bien sûr un roman à lire, tant pour ses qualités littéraires que pour l'évasion cinématographique qu'il permet.
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Il y avait longtemps que j'avais noté ce roman dans mon pense-bête. Je l'ai reçu pour mon anniversaire et j'ai vraiment été enchanté par sa lecture. Un petit bijou autour de la montagne, de l'amitié et de la famille, dans lequel Paolo Cognetti a mis beaucoup de son expérience et de ses passions et dans lequel je retrouve aussi un peu des traits de mon histoire familiale.
C'est la montagne qui a permis aux parents de Pietro de se rencontrer. Quand ils s'installent à Milan après leur mariage, la montagne leur manque et au bout d'un certain temps, ils louent une petite maison pour les vacances dans la vallée d'Aoste, au pied du Mont Rose. Dans cet environnement alpin, c'est comme une renaissance pour eux : la mère aménage la maison qui est loin d'être luxueuse, le père peut aller marcher dans la montagne et Pietro, l'enfant unique qui ne connaît pas d'autres membres de sa famille, rencontre Bruno avec qui il va vivre une amitié de trente ans, même si elle connaîtra des pauses.
Paolo Cognetti nous présente de belles descriptions de montagnes, de flore et de faune, aussi bien dans les Alpes que dans l'Himalaya. On sent qu'il aime ces régions autant que les personnes qui y vivent ou qui cherchent à en connaître le caractère authentique (il est moins tendre avec les touristes !) Mais cet amour de la montagne n'est pas naïf : il en connait aussi les difficultés et la rudesse.
Pietro et Bruno m'apparaissent comme deux aspects de la personnalité de Paolo Cognetti , celui qui veut vivre dans sa montagne et celui qui veut découvrir d'autres paysages puisque c'est ce qu'il fait en réalité.
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Un livre qui procure tant de bien-être, qui fait vivre une expérience intime et authentique mérite cinq étoiles. L'histoire racontée dans "Les huit montagnes" par Paolo Cognetti commence avec l'amour de parents pour la montagne où ils se sont rencontrés et mariés. Cet amour conditionnera toute la vie de leur fils, Pietro dont le lecteur vit et assiste à la transformation. Roman de formation, "Les huit montagnes" est non seulement une belle et poignante déclaration d'amour pour la montagne, mais c'est aussi une réflexion sur certains aspects de notre vie, sur l'amitié, sur notre rapport au temps ou à la nature. Cognetti a saisi l'esprit des Alpes et de la vie montagnarde. J'aime son écriture fluide qui dévale les pentes comme un torrent. Je ne suis pas spécialement amoureux de la montagne, mais la petite de maison de Pietro qu'on atteint après des heures de marche est dans un coin de mon esprit et elle m'est bien utile quand je n'en peux plus du gris terne de la ville.
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Au début, j'ai pensé que le livre se passait il y a très longtemps.. mais non.
Et je trouve que cela rend encore plus belle cette histoire.
J'ai trouvé un vrai apaisement à la lecture de ce livre qui est un bel hommage à l'amitié, à la nature, à la montagne. On a juste envie d'être capable de les suivre d'abord dans leurs jeux, puis dans leurs ascensions.
Certes, on pourrait se dire à la lecture qu'il s'agit de morceaux de vie idéalisés, et pourtant tout n'est pas simple, la fin est triste... et cependant je garde le souvenir d'une lecture lumineuse.
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Ce roman de Paolo Cognetti est une véritable immersion, lente et profonde, dans les montagnes italiennes. Glaciers, lacs, torrents, flancs de montagne, sommets et pâturages, jalonnent notre route de lecteur. le tout est amené progressivement, avec une belle écriture classique, pour une imprégnation totale. Alors partons au pays des mélèzes et des rhododendrons.

Pietro, enfant solitaire, quitte Milan pour passer tous ses étés dans un petit village où vit Bruno, l'enfant de la montagne. Grâce au coup de pouce des parents de Pietro, une amitié naît entre les deux garçons. Leurs jeux d'enfants les amènent souvent à découvrir les ruines qui, hélas, sont nombreuses dans ces villages désertés de haute montagne. Mais l'adolescence vient perturber ces beaux étés.

Le père de Pietro entraîne son fils vers les ascensions des différents sommets, vus de son côté comme un éternel défi à atteindre. Ce père exigeant est un amoureux des éléments mais plein de maladresse envers les humains et pourtant, il est à l'origine du retour de son fils, des années plus tard, dans les montagnes de son enfance.

Les difficultés père-fils, les bouleversements de l'amitié liés au temps qui passe, le regret des relations qui n'ont pas eu lieu, la destinée de chacun selon sa propre naissance, la vie reculée dans ces régions montagneuses abandonnées : autant d'éléments, au milieu de paysages rudes et sauvages, qui font de ce roman une lecture forte et passionnante.
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"Comme on dit, parfois, quand on veut avancer, il faut savoir revenir sur ses pas. À condition d'être assez humble pour le reconnaître."

Difficile de mettre des mots sur un livre qui contient tellement de qualités.
La simplicité, la fraternité, la communion avec la nature, mais aussi l'authenticité.

Dans les années 80, deux gamins qui n'étaient pas destiné à se rencontrer finissent par se lier d'une amitié hors du commun. Il y a d'un côté Pietro, le gamin de la ville, qui habite Milan avec ses parents mais qui rejoint Grana dans la vallée d'Aoste, l'été car ses parents y louent une maisonnette. Et de l'autre un gamin de la montagne, Bruno qui ne connait que les alpages et la nature.
C'est l'occasion pour Pietro d'appréhender une autre facette de ce père travailleur et taiseux, et qui n'accepte de s'évader et de se livrer que lors de randonnées en montagne avec son fils.

Paolo Cognetti réussit un tour de force en nous contant une histoire (un poil autobiographique ?) d'amitié magnifique et un aventure humaine proche de la quête initiatique. Comment ne pas tomber en émoi devant une telle communion avec la nature ? Mon coeur a longtemps balancé entre le montagnard Bruno qui trouve grâce dans chaque instant de sa journée. Profitant pleinement de ce qu'il a et du moment présent. Mais Pietro, dans sa volonté de voyager, de se rencontrer, de s'apprivoiser et de s'épanouir interpelle beaucoup.

Alors de cette légende népalaise, qui réussit le mieux sa vie ? Celui qui monte tout en haut du Sumeru ? Ou celui qui a fait le tour des 8 montagnes ?
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Paolo Cognetti connait très bien la montagne, on sent du vécu dans son magnifique roman. J'ai eu rapidement l'impression de me trouver dans un texte de Marcel Pagnol comme « la gloire de mon père » où les descriptions de sa vie avec son père sont si belles.
« Je commençai à apprendre la façon qu'avait mon père d'aller en montagne- ce que j'ai reçu de lui qui se rapproche le plus d'une éducation…………..Mon père prenait un café dans le premier bar ouvert……..Le parcours démarrait derrière une église ou après un petit pont de bois……….Sur le sentier mon père me laissait marcher devant…… » (Page 49)
Deux périodes de la vie de Pietro sont évoquées :
Sa jeunesse : Il vit en ville à Milan. Il a une douzaine d'années quand ses parents passionnés par la montagne lui font découvrir un village Grana dans la Val d'Aoste. Dans ce petit village il va nouer une profonde amitié avec un des rares enfants de son âge. Bruno va lui faire découvrir sa montagne et l'entraîner sur des terrains de jeux et d'aventures nouveaux pour un citadin. Son père Gianni partait tous les jours vers les sommets mais lui n'aimait pas marcher si haut :
« Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien. La sienne était décidément la forêt des mille cinq cents mètres, celle des sapins et des mélèzes………..Moi j'étais plus attiré par la montagne qui venait après : prairie alpine, torrents tourbières, herbes de haute altitude, bêtes en pâture. Plus haut encore la végétation disparaît, la neige recouvre tout jusqu'à l'été et la couleur dominante reste le gris de la roche veiné de quartz et tissé du jaune des lichens. C'est là que commençait le monde de mon père. » (Page 54)
Durant quatre ans tous les étés Pietro et Bruno se retrouvent mais vont se perdre de vue pendant une quinzaine d'années.
Pendant cette période, chacun d'eux va avoir une vie différente, une vie d'études et de voyage pour Pietro et une vie de montagnard accroché à sa terre pour Bruno.
La deuxième partie évoquera leurs retrouvailles et leur amitié indéfectible. Pietro aura quelques regrets :
« Je commençais à comprendre ce qui arrive à quelqu'un qui s'en va : les autres continuent de vivre sans lui. J'imaginais les soirées qu'ils passaient tous les trois, quand Bruno avait vingt, vingt-cinq ans, et qu'il se tenait là, à ma place, à discuter avec mon père. Il en aurait été autrement si j'étais resté, ou peut-être aurions-nous partagé ces instants ; le regret de ne pas avoir été avec eux l'emportait sur la jalousie. J'avais l'impression d'être passé à côté du plus important, pendant que je me consacrais à d'autres choses si futiles que je n'aurais même pas su dire ce que c'était. » (Page 162)
Je connais la montagne, y habitant régulièrement, mais Paolo Cognetti m'a appris beaucoup de choses à ce sujet. le livre regorge de détails sur la dure vie du montagnard à cause des aléas du temps et de l'isolement. La vie des exploitations de troupeaux est très bien documentée. Lors des voyages de Pietro au Népal il peut constater que la vie montagnarde est restée à l'état ancestral qu'il a connu dans sa jeunesse :
« J'avais l'impression d'avoir retrouvé vivante la civilisation de montagnards qui, chez nous, s'était éteinte. » (Page 216)
Pourquoi ce titre « les huit montagnes » ? Il renvoie à une histoire racontée par un vieux porteur Népalais qui trace un dessin pour Piero dans la vallée de l'Everest. Un dessin en forme de mandala représentant une roue dont les huit rayons (montagnes) séparent les mers. le centre est occupé par le plus haut sommet, celui du Sumeru.
« Lequel des deux aura le plus appris ? Celui qui aura fait le tour des huit montagnes, ou celui qui sera arrivé au sommet du mont Sumeru ? » P 207
Les trajets respectifs de Pietro et Bruno sont comparés à cette conception du Mandala.
La montagne est magnifiée par Paolo Cognetti, c'est elle qui apprend à vivre :
« Je commençai alors à comprendre que tout, pour un poisson d'eau douce, vient de l'amont : insectes, branches, feuilles, n'importe quoi. C'est ce qui le pousse à regarder vers le haut : il attend de voir ce qui doit arriver. Si l'endroit où tu te baignes dans un fleuve correspond au présent, pensais-je, dans ce cas l'eau qui t'a dépassé, qui continue plus bas et va là où il n'y a plus rien pour toi, c'est le passé. L'avenir, c'est l'eau qui vient d'en haut, avec son lot de dangers et de découvertes. le passé est en aval, l'avenir en amont. » (Page 40)
Les mots en montagne ne sont pas des abstractions : « Et il disait : c'est bien un mot de la ville, ça, la nature. Vous en avez une idée si abstraite que même son nom l'est. Nous, ici, on parle de bois, de pré, de torrent, de roche. Autant de choses qu'on peut montrer du doigt. Qu'on peut utiliser. Les choses qu'on ne peut pas utiliser, nous, on ne s'embête pas à leur chercher un nom, parce qu'elles ne servent à rien. » (Page 210)
Paolo Cognetti utilise la richesse de sa langue avec un style littéraire précis qui désigne le monde de la montagne au travers d'une écriture poétique d'une grande puissance, évoquant admirablement la vie de montagne que les citadins ne connaissent plus. La description de la flore et la faune donne l'impression de visualiser un film, mais je crois que Paolo Cognetti a une formation de cinéaste. Son écriture poétique d'une grande puissance évoque admirablement le monde montagnard.
J'ai trouvé ce livre d'une grande fraîcheur avec une relation d'amitié émouvante et un amour tardif entre un fils et son père qui n'a pas eu les mots qu'il fallait de son vivant, mais a su laisser un bel héritage à son fils : l'amour de la montagne.
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