Irène Cohen-Janca/5
4 notes
Résumé :
Paolo vit à Trieste, en Italie, dans un endroit peu ordinaire, l’hôpital San Giovanni, car sa mère y est lingère.
Y vivent des gens pas ordinaires non plus, certains sont très doux et d’autres très méchants, certains laids, d’autres beaux. Il y a l’homme qui se prend pour un arbre, la dame à la bouche toujours peinte en rouge. Marco n’a pas peur de ces malades « qui n’ont pas mal dans leur corps mais dans leur âme, qui voient des choses que personne ne voit n... >Voir plus
Y vivent des gens pas ordinaires non plus, certains sont très doux et d’autres très méchants, certains laids, d’autres beaux. Il y a l’homme qui se prend pour un arbre, la dame à la bouche toujours peinte en rouge. Marco n’a pas peur de ces malades « qui n’ont pas mal dans leur corps mais dans leur âme, qui voient des choses que personne ne voit n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Un texte court (67 p) mais d'une grande sensibilité et humanité.
La thématique principale en est la condition des malades mentaux enfermés et mis à l'écart de la société, tout cela vu au travers d'un regard d'enfant. L'enfant les connait et les aime, il n'en a pas peur. Il aime également le cheval qui partage leur quotidien et va devenir le symbole de leurs vies.
L'écriture est sobre avec des phrases brèves mais créant des images efficaces. Quasiment chaque page est accompagnée d'une illustration de Maurizio A.C. Quarello dans les teintes beige, gris, noir et bleu dont j'ai apprécié là-aussi la sobriété.
Les différentes questions autour de cette thématique sont posées mais l'auteur laisse libre court à la réflexion de chacun et n'impose aucun point de vue.
Un texte que j'ai envie de partager au plus grand nombre car il me touche profondément.
La thématique principale en est la condition des malades mentaux enfermés et mis à l'écart de la société, tout cela vu au travers d'un regard d'enfant. L'enfant les connait et les aime, il n'en a pas peur. Il aime également le cheval qui partage leur quotidien et va devenir le symbole de leurs vies.
L'écriture est sobre avec des phrases brèves mais créant des images efficaces. Quasiment chaque page est accompagnée d'une illustration de Maurizio A.C. Quarello dans les teintes beige, gris, noir et bleu dont j'ai apprécié là-aussi la sobriété.
Les différentes questions autour de cette thématique sont posées mais l'auteur laisse libre court à la réflexion de chacun et n'impose aucun point de vue.
Un texte que j'ai envie de partager au plus grand nombre car il me touche profondément.
Court roman très illustré, fondé sur un épisode symbolique de la naissance des "communautés thérapeutiques" qui ira jusqu'à la fermeture des hôpitaux psychiatriques en Italie (.
Paolo habite à l'hôpital psychiatrique de Trieste. Son amitié avec le vieux cheval Marco est le prétexte à nous présenter plusieurs personnages "fous". le nouveau directeur, Franco Basaglia, entreprend d'abolir le mur entre la ville et l'hôpital.
Paolo habite à l'hôpital psychiatrique de Trieste. Son amitié avec le vieux cheval Marco est le prétexte à nous présenter plusieurs personnages "fous". le nouveau directeur, Franco Basaglia, entreprend d'abolir le mur entre la ville et l'hôpital.
critiques presse (1)
Les illustrations en gris et bleu, scandent les évolutions de l’enfant et de l’asile, de l’enfermement individuel à la libération collective, symbolisées par le rôle de Marco, mort et ressuscité. Un très beau roman où texte et images délivrent un message fort et doux.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (3)
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Les autres disent que je vis chez les dingues, les félés, les zinzins qui ont une araignée au plafond. Ils m'évitent comme si la folie était une maladie contagieuse. Et qu'on pouvait l'attraper comme la rougeole ou la varicelle.
p. 19
p. 19
Les fous ne savent pas qui ils sont.
p.15
p.15
- Si les fous étaient transparents, on pourrait voir en eux une seule idée. Unique. Immense. Une idée qui envahit tout, comme ces arbres auprès desquels rien ne pousse. Une idée fixe comme une prison où le fou est enfermé. Comme une épine plantée dans son coeur et que rien ne peut arracher, pas meme les plus grosses tenailles.
p. 49
p. 49
Videos de Irène Cohen-Janca (2)
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A partir de la BD "Blanc autour" de Wilfried Lupano et Stéphane Fert, et d'autres lectures mettant en scène des élèves noir.e.s confronté.e.s au racisme, à la ségrégation et à la haine, je vous invite à (re)découvrir un pan de l'histoire américaine, en ce dernier jour de Black History Month.
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