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sur 1904 notes
Quelle claque que ce livre dévorée en quelques heures, je n'aurais pas du le commencer hier soir j'ai failli faire une nuit blanche mais je me suis arrêtée à la moitié du livre.

Dès le début du livre on rencontre un médecin qui nous parle d'un cahier ou Théo a inscrit ce qu'il lui est arrivé, le médecin a du compléter certains mots manquants dans celui-ci.

Et puis juste après on suit Théo directement à sa sortie de prion après 19 mois d'incarcération car celui-ci a essayé de tuer son frère Max qui a couché avec sa copine. A sa sortie de prison il décide de rendre visite à celui-ci qui est dans une maison spécialisé et qui n'est plus du tout autonome mais dans le même état "qu'un légume". Les infirmières vont se rendre compte que Théo n'est pas autorisé à rendre visite à Max et celui-ci n'a donc d'autre choix que de fuir avant l'arrivée de la police.

Théo n'a prévenu personne de sa sortie de prison et n'a donc personne à qui rendre visite à part à sa copine mais il décide de fuir sur les routes le long des nationales plutôt que sur les autoroutes afin de ne pas être rattrapé par la police. En cherchant un coin bien reculé et une maison bien à l'écart il va tomber sur les chambres d'hôtes de Mme Mignon. Il se repose donc quelques jours là-bas en faisant des randonnées car cela lui fait du bien de marcher durant des heures surtout après son incarcération ou la cellule faisait 9m2 pour deux prisonniers.

Mme Mignon propose de l'aider dans une de ses randonnées en traçant un chemin sur sa carte en lui indiquant un endroit ou il est noté "privé" mais elle lui dit que cela appartient à sa famille et que Théo peut passer par là et qu'il aura une vue magnifique sur le paysage.

Théo se lance donc dans cette randonnée arrive au bout de celle-ci et rencontre une maison qui lui semble abandonnée. Sur le chemin du retour il entend un bruit venant de celle-ci et rencontre un vieux avec un fusil qui habite celle-ci. Il est inquiet un instant puis celui-ci l'invite à prendre un café, Théo accepte et lui demande s'il habite seul dans cette maison, le vieux lui réponds qu'il habite ici avec son frère puis dans l'esprit de Théo c'est le trou noir.

Il se retrouve enchainé dans le sous-sol de cette maison et comprends que quelqu'un la frappé à la tête pour l'assommé. Dans cette cave il est enchainé et il y a quelqu'un d'autre avec lui enchainé également Luc.

Luc va rapidement lui dévoilé qu'il est l'esclave des deux vieux Joshua et Basile. Théo ne veut pas y croire mais il va très vite devenir esclave à son tour ou chien comme l'appelle les deux vieux.

Il va devoir faire les tâches ménagères, le potager, le bois etc....

Théo va réussir à s'échapper un moment de cet enfer mais sans succès, de retour à la case départ les privations se font plus dures et les tâches également. Il n'a alors plus d'autres solutions que d'essayer de diviser les deux frères pour sa survie.

J'ai été totalement happée par ce récit et c'est une auteure que je vais suivre avec plaisir, cela m'a rappelé l'écriture de Karine Giebel ou de Caire Favan.

Un huis clos angoissant à souhait au milieu de cette nature pourtant si vaste aux alentours.
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"Cet homme est seul tout au fond de lui, brisé, piétiné".
Est-ce cette certitude, celle qu'un homme peut être réduit à l'état de moins que rien par la folie d'autres hommes que veut nous démontrer ici Sandrine Collette?
Sans doute, autrement, bien que fort bien écrit, je ne vois pas trop l'intérêt de soumettre le lecteur, durant 264 longue pages, à la minutieuse description de la séquestration, de l'enchainement, des humiliations, coups, viols, tortures physiques et morales....de Théo Béranger, ayant par inadvertance sonné à la (aux) mauvaise(s) porte(s), celle(s) d'une soeur puis de frères dégénérés sadiques, incestueux, schizophrènes, haineux, meurtriers...
J'avoue préférer de vrais témoignages, comme celui de Si c'est un homme de Primo Lévi (sur la shoah) à des fictions cruelles qui rajoutent leur violence à celle de notre époque déjà banalisée par les médias.
Alors on y croit à l'histoire de ce "beau salaud" de Théo (retranscrite dans son journal) ayant réduit son ainé rival en amour à l'état de légume qui se transforme au fil des pages en pauvre type, en chien puis en zombie. On y croit et on y pense encore et encore...
Est-ce un bien?
Des noeuds d'acier:un thriller psychologique où l'espoir de s'en sortir est réduit à zéro!
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Promenons-nous dans les bois... mais pas dans ce coin-là, surtout si vous êtes seul et sans attaches.Tenez-vous le pour dit!
Impossible de parler de ce thriller glaçant sans le déflorer; je me contenterai donc de mentionner que sur le même pitch, "Cul de sac" de Douglas Kennedy est tout aussi flippant mais beaucoup plus marrant, et aussi que le roman ne faisait que 200 petites pages, on ne flippe pas trop longtemps.
Maintenant, je ne regarderai plus du même oeil les petites bergeries décrépites à flanc de montagne...
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Lors de mes trop rares incursions en Espagne, je ramène des dizaines de ces conserves d'olives, notamment celles fourrées aux anchois. Rien à voir avec les Lucques, les Nyons ou même les Picholines… Ces variétés-là sont excellentes.
Peut-on employer le terme « excellentes » pour les olives espagnoles ? « Bonnes » à la limite.
Pourtant, chaque fois que j'ouvre une de ces boîtes, elles ne font pas un pli… J'avale ça comme si je revenais d'un séjour outre-Manche.
C'est un peu ainsi avec Sandrine Collette… Pas de surprise. Un lieu incertain, des personnages dont on imagine davantage que l'on apprend leur histoire avant l'intrigue… Egalement la description minutieuse des mécanisme du mal dans un flou nullement artistique mais poisseux comme une brume anglaise…
Sandrine Collette, enfant, devait être une fillette avec des couettes, réservée, limite timide, qui ressemblait à une de mes camarades de classe, Françoise ? Isabelle ? Nathalie ? Valérie ? Peut-être bien Sandrine… Elle suivait une bande de garnements, les observait torturer des grenouilles, trucider des insectes, se bagarrer, tirer les couettes des autres filles. Toujours à l'écart, elle ne participait pas à ces méfaits. le soir, elle marquait scrupuleusement sur un cahier à spirale ces méchancetés en prenant soin de n'oublier aucun détail, surtout les plus glauques. Je conserve un souvenir ambivalent de cette camarade à couettes réservée, limite timide. Elle m'agaçait mais je dois reconnaître, prescription oblige, que je devais aussi éprouver une pointe de béguin. C'est bête, je n'ai pas conservé mes cahiers à spirale pour être certain de ces impressions élémentaires.
Quatrième fois que je lis Collette, que je me dis « elle m'énerve », et puis je me rends compte que j'ai lu le livre avec avidité… Envie de lui tirer les couettes ou envie d'un baiser volé ? Elle dort à jamais, mon enfance ? Collette l'a réveillée le temps d'un roman. Rien que pour ça, ça valait la peine.
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Coup de coeur absolu.
Théo sort de prison et prend la route vers une région montagneuse isolée detout où il se fait Kidnapper par deux vieux frères déments. Battu, humilié, affamé, enchaîné à un mur dans une cave il va perdre peu à peu son statut d'humain pour devenir l'esclave de ses tortionnaires qui l'appellent « le chien ». Un récit dur, dérangeant, mais qui ne tombe jamais dans le sordide. Un style descriptif, une écriture simple, incisive, qui ajoutent encore à l'horreur de la situation. La folie, les rapports entre les deux frères, la relation maître-esclave, la descente de Théo à l'état d'animal tentant juste de survivre encore un peu dans cet enfer sont décrites avec un minimalisme glaçant. On bascule dans la terreur et l'angoisse avec le héros, inexorablement. L'histoire se déroule dans la France profonde, et aujourd'hui. A tout moment l'esprit du lecteur oscille entre fiction et réalité tant cette descente infernale est racontée avec un réalisme désespéré. On reste accroché au roman, les mains moites, le coeur battant, sans pouvoir le lâcher tant le suspense est haletant et la tension palpable. Ce récit résonne longtemps après qu'on l'ait refermé, au point d'avoir du mal à ouvrir un autre livre ensuite. Des noeuds est le premier roman de Sandrine Collette, et c'est un coup de maître, une plongée en enfer dont on ne ressort pas indemne.
Un premier roman magistral. Et je pourrais vous abreuver d'un tas de superlatifs tellement ce titre m'a emportée.
Oui coup de coeur absolu.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Théo sort de prison. Il a frappé son frère si fort que celui-ci est désormais tétraplégique.
Théo est un dur, il a su résister aux attaques des co-détenus et a gardé un moral d'acier.
Attention à celui qui viendra lui chercher des noises.
Il part prendre l'air dans une région isolée, chouchouté par la femme qui tient le logis dans lequel il a trouvé une chambre d'hôte. Avec son sac à dos, il part faire des randonnées et renouer avec les grands espaces.
Mais voilà, il va croiser le chemin de 2 frères a priori sauvages au premier sens du terme. Il va devenir leur esclave et perdre petit à petit ses repères. Comment échappera-t-il à ses deux ravisseurs ?
Premier roman de l'auteur, le lecteur y trouve déjà les ingrédients qui font faire son succès : une gestion très contrôlée de la tension, un ressort psychologique sans scènes « gore » gratuites », des personnages fouillés et un environnement hors du commun.
Une histoire incroyable. Et si c'était vrai ?
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Lorsque des Noeuds d'Acier est sorti, je me suis dit " Tiens une énième histoire de consanguins mabouls vivant dans leur tite cabane au fond des bois. Franchement !!!! Z'en ont pas marre ? " .

Pis, progressivement, les critiques ont fleuri sur Babelio, de celles qui éveillent votre curiosité... Mais étant méfiante de nature et non pas fesse-mathieu, j'ai préféré attendre sagement sa sortie en poche.

Crénom !!!!!! ça faisait un bail qu'un livre ne m'avait pas autant prise aux tripes. Cramponnée à ses pages, impatiente de connaître le dénouement, parce qu'elle sait y faire la Dame Collette, rusée qu'elle est à distiller, parce qu'à la base, on le déteste le Théo, on se dit " Mais bien fait pour sa gueule à çui-là!! ", et les renseignements arrivent, avec parcimonie, le vrai Théo commence à se profiler, on finit par se faire un sang d'encre pour ce pauvre bougre, on l'aime, on veut qu'il s'en sorte, on espère le voir trucider les deux vieux chnoques , sauf que la Dame n'est pas si cruelle, sauf avec le lecteur. Angoissant, stressant, oppressant, efficace, puisssant, c'est bon ou je continue avec les adjectifs ??????

Des noeuds d'acier trempé.... A LIRE.......
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C'est grave docteur ? Avec ce roman, je me suis découvert un niveau de masochisme jusque-là insoupçonné, une fascination coupable pour le glauque. (A ma décharge, je n'ai pas acheté ce livre, on me l'a offert) Mais j'avoue, j'ai dévoré ce roman avec avidité malgré l'horreur qui en imprègne chacune de ces pages. Et malgré le dégoût, je n'ai pas détourné le regard un seul instant. Cela m'a rappelé ma lecture de Misery ado. (Là, on comprend que mon niveau de masochisme soi-disant insoupçonné a en fait été révélé il y a bien longtemps)

N'ayant pas relu la 4ème de couverture avant de me plonger dans sa lecture, j'y suis donc allée sans aucune notion de ce qui allait arriver. J'ai lu Et toujours les forêts il y a peu et j'avais tant apprécié ma lecture que j'ai décidé de poursuivre ma découverte de Sandrine Collette avec ce livre qui attendait son tour dans ma bibliothèque.

Tout ça pour dire que je ne l'avais pas vu venir Mme Collette. Pas le même ton ni le même style d'ailleurs dans ces deux bouquins. Une horreur moins brutale dans son dernier opus. Là, vas-y que je t'enchaine et je t'affame et je te viole, te déshumanise et j'en passe. le type, le Théo, il avait tout du bourreau pourtant au départ. La claque que j'avais pas vu venir donc. Une nouvelle phobie est née chez moi : les petits vieux ! 1, ça va ! 2, bonjour les dégâts !

Je ne sais pas ce que Sandrine Collette me réserve pour la prochaine lecture. Mais conquise, je la relirai sans passer par la 4e de couverture quitte à recevoir un uppercut.
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l'affaire Théo Baranger, fait divers glaçant : la séquestration après son incarcération d'un ancien détenu condamné pour coups et blessures volontaires. à peine sorti de prison, il fomente son retour dans la société et goûte aux plaisirs de la liberté dont il sera à nouveau privé. enfermé et maltraité, il va vivre l'enfer.
l'auteure ravive la peur des endroits isolés, sous-peuplés, dénués de toute civilisation, dépourvus d'humanité où les sadiques peuvent régner en maîtres. la magnifique description de l'ultime balade champêtre contraste avec ce quotidien de terreurs et de souffrances, cette déchéance, cet épuisement physique et psychologique vécus par cet agresseur à son tour agressé et torturé.
mais on ne s'attarde pas suffisamment sur l'état d'esprit du personnage quand il commit l'irréparable. ensuite, davantage de détails sur sa routine carcérale avec les autres détenus, davantage de comparaisons entre l'enfermement pénitentiaire et cette cave paumée dans le Jura auraient ajouté à l'horreur de son calvaire orchestré par des geôliers, cette fois, dégénérés, sans foi ni loi.
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« Me lever, Marcher, Avancer, n'importe où. Que je m'éloigne, que je quitte cet endroit, simplement pour sentir que j'en suis bel et bien parti. »

Théophile Béranger, fraîchement sorti du milieu carcéral, après avoir agressé son frère Max, n'a qu'une idée, se venger. Rien ne se passe comme prévue et Théo se réfugie dans une sorte d auberge Isolée au milieu de la forêt. le jeune homme afin de passé le temps s'organise des randonnées jusqu'au jour où celui ci fera la renconcontre d'un vieillard la menaçant, puis dans la seconde qui suit lui proposant un café.
Franchement si vous auriez été à la place de Théo, l'auriez-Vous suivis cet étrange vieillard ?

Des noeuds d'acier est le second roman de Sandrine Collette que je lis. Roman noir, perturbant et dérangeant.
L atmosphère est un peu dérangeant mais j ai aimé. Il est sur le même file que Juste après la vague ou inversement, mais dans un autre milieux.
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