Gaston Compère
Marabout
(01/01/1900)
/5
9 notes
Résumé :
Il y a diable et diable.
Les grands, les gros, les gras, les féroces, les lubriques, les bêtes, les méchants.
Puis les autres - tous les autres dont les formes et les allures défient l'imagination.
Ils sont des milliers et utilisent les tours les plus extraordinaires pour jouer aux vivants et aux morts.
Peut-on y échapper?
Avec une verve et un humour qui font merveille, Gaston Compère donne ici un recueil de contes fantastiques où ... >Voir plus
Les grands, les gros, les gras, les féroces, les lubriques, les bêtes, les méchants.
Puis les autres - tous les autres dont les formes et les allures défient l'imagination.
Ils sont des milliers et utilisent les tours les plus extraordinaires pour jouer aux vivants et aux morts.
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Enseignant, Gaston Compère est né en 1924. Il a déjà publié des recueils de poèmes et des récits fantastiques regroupés Sous A le titre Sem machines à rêver, paru en 1 974 chez Belfond Passionné par le langages' il n'hésité pas à « lui tordre le cou », tantôt avec graylté, tantôt avec humour. Au reste, dans les contes publiés dans cet ouvrage, il se plaît à marier fantastiqUe, diablerie et inventions verbales, composant ainsiA1n univers fort singulier dont l'attrait est
remarquable. La femme de Putiphar a obtenu le Prix Jean Ray de littérature fantastique, attribué pour Aa quatrième fois en 1975. N'empêche que je ne raffole pas l'écriture de cet écrivain ... un peu vain !
remarquable. La femme de Putiphar a obtenu le Prix Jean Ray de littérature fantastique, attribué pour Aa quatrième fois en 1975. N'empêche que je ne raffole pas l'écriture de cet écrivain ... un peu vain !
Les éditions Marabout ont eu l'excellente idée de publier au cours des années 70 une collection où se sont tutoyés les maîtres de l'horreur et du fantastique, révélant au public des auteurs peu ou pas connus, dont Jean Ray, Thomas Owen et le présent Gaston Compère. Doté d'une solide culture pour piocher dans les archétypes, Gaston Compère a ciselé plusieurs récits courts faits pour susciter l'émoi. Dans des univers qui sentent le soufre, ils pose ses personnages et leur fait vivre des aventures pleines de surprises. Même si je lui préfère Jean Ray, quel délice de se rouler à leur suite dans la décadence, la déliquescence de ses mondes.
J'ai trouvé dans une boutique de seconde-main, « La femme de Putiphar » pour quelques centimes. La couverture me paraissait attrayante, avec cette belle femme rousse un brin magicienne. Ma déception a été aussi grande que mon espoir de lire des nouvelles d'un excellent cru. La prose de Gaston Compère est ennuyeuse et poussiéreuse. Il use et abuse de métaphores et de références qui ralentissent le récit. Ces histoires sont certes fantastiques, voire horrifiques, mais s'adressent à des intellectuels qui cherchent le style avant d'appréhender un bon script. Personnellement, j'ai été déçue et je laisse cette lecture à d'autres qui, peut-être, apprécieront mieux que moi.
Un livre qui a gagné le Prix Jean Ray. A se demander pourquoi ? Gaston Compère est un auteur prétentieux et lassant, malgré une belle plume. Ses récits sentent l'inanité et ne méritent pas ou peu l'intérêt que certains lui portent. Je n'ai pas poursuivi ma lecture au-delà de la page 79. Peut-être une erreur ? Mais j'ai passé l'âge de lire jusqu'au bout un ouvrage par respect de l'auteur ou pour savoir par quels méandres il compte entraîner le lecteur. Je m'attendais à du bon fantastique, voire à de la science-fiction. Ce n'est malheureusement pas le cas. Coup dans l'eau ! Je me suis profondément ennuyé ...
Pour ma part, un livre à la réputation surfaite. Qui a eu l'idée de lui donner le Prix Jean Ray lors de sa parution chez Marabout ? Je l'ai acheté d'occasion et je ne suis jamais parvenu à entrer dans cette succession de nouvelles. L'écriture est bonne, mais les récits tiennent rarement la route. La couverture est attrayante et le titre d'inspiration biblique.
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