Bob Marone, tome 1 : Le dinosaure blanc

C'est une parodie d'une aventure de Bob Morane “Les chasseurs de dinosaures”. On retrouve les clichés des aventures de Bob Morane, colonialisme, militarisme, machisme, virilité... mis à mal avec humour et finesse. Yann et Conrad partent du postulat que Bob Marone (Bob Morane) et Bill Gallantine (Bill Ballantine) sont un couple homosexuel. du coup, cette situation vient semer tout au long de cette aventure pleine d'action et de hauts faits héroïques, plein de quiproquos et de moments incongrus. C'est parfois hilarant et la notion de virilité traditionnelle prend un sacré coup. le dessin est vif, on sent encore chez Conrad la forte influence de Franquin, les planches finales sont superbes et apportent une formidable intensité au récit. le lyrisme grandiloquent des récits héroïques est trituré dans tous les sens, malmené, tourné en dérision, et c'est là que réside la réussite de cet album. J'ai relu en parallèle les bandes dessinées originales de Fortin (1962?) et Coria (1984) et ça m'a parut d'un ridicule, j'ai autant ri qu'en lisant la parodie, mais ce n'était sans doute pas voulu par les auteurs.
Une parodie qui donne un coup de fraicheur iconoclaste sur la série Bob Morane.

C'est une parodie d'une aventure de Bob Morane “Les chasseurs de dinosaures”. On retrouve les clichés des aventures de Bob Morane, colonialisme, militarisme, machisme, virilité... mis à mal avec humour et finesse. Yann et Conrad partent du postulat que Bob Marone (Bob Morane) et Bill Gallantine (Bill Ballantine) sont un couple homosexuel. du coup, cette situation vient semer tout au long de cette aventure pleine d'action et de hauts faits héroïques, plein de quiproquos et de moments incongrus. C'est parfois hilarant et la notion de virilité traditionnelle prend un sacré coup. le dessin est vif, on sent encore chez Conrad la forte influence de Franquin, les planches finales sont superbes et apportent une formidable intensité au récit. le lyrisme grandiloquent des récits héroïques est trituré dans tous les sens, malmené, tourné en dérision, et c'est là que réside la réussite de cet album. J'ai relu en parallèle les bandes dessinées originales de Fortin (1962?) et Coria (1984) et ça m'a parut d'un ridicule, j'ai autant ri qu'en lisant la parodie, mais ce n'était sans doute pas voulu par les auteurs.
Une parodie qui donne un coup de fraicheur iconoclaste sur la série Bob Morane.

Une parodie du célèbre "commandant" et de son ami (!) écossais.
C'est drôle et épicé, très bien gratté.
Le mythe en prend un coup salvateur.