Les maîtres inquisiteurs, tome 16 : Talh

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.
Plus la lumière est forte et plus profonde est l'ombre. Comme Kuroko avait trouvé Kagami ("Kuroko's Basket", les vrais savent), Talh a trouvé son astre et n'a guère envie d'échapper à son attraction. J'ai pensé évidemment à la romance de Tristan et Yseult, mais je crois que les auteurs ne se cachent absolument pas de rendre hommage à Cloak & Dagger de Marvel Comics (la Cape et l'Épée en VF). Et c'est loin d'être la seule inspiration comics dans ce tome simple, classique, mais au final efficace...
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Ce tome aurait pu s'appeler l'ombre et la lumière, ou la cape et l'épée, ou bien tout simplement Akia, du nom de la maîtresse inquisitrice qui se partage la vedette avec Talh. La première est la lumière, le second, l'ombre. Il est intéressant de noter que c'est celui ci qui est mis en avant dans le titre, alors qu'Akia, elle, a plus d'importance dans le récit. Cet espèce de jeu d'ombre et de lumière n'est certainement pas involontaire de la part de Sylvain Cordurié, et leur indissociabilité est constamment présente tout au long du récit. L'on pourrait même avancer que l'histoire tourne autour de ce double personnage, de cet entité à deux visages que forment Akia et Talh.
Cette "gémellité" n'est pas seulement exprimée par leurs pouvoirs respectifs mais également dans leur personnalité. Akia se met en avant alors que Talh reste en retrait le plus souvent. Akia aime être sous les feux des projecteurs, Talh en arrière de la scène, mais ils demeurent indissociables, l'une ne pouvant exister sans l'autre. Ils ont tout de même comme point commun un fort pouvoir autoritaire.
On pourrait pratiquement imaginer que les deux personnages n'en font finalement qu'un, et que la dualité qui l'anime est incarnée par deux entités distinctes.
C'est assez fascinant que de suivre ces deux protagonistes et assez jouissifs d'imaginer ce qu'ils vont pouvoir faire tous deux pour le final de cette saison 3.
L'existence de ce personnage double est tellement complexe qu'il en occulte presque le récit et les autres personnages. Même l'elfe, qu'on a déjà rencontré auparavant fait figure pâle. Seule l'autre maîtresse inquisitrice, Fanellya, je crois, bien qu'elle présente un intérêt certain ( pour la saison 4...!) sort du lot mais demeure effacée derrière le duo Akia/Talh.
D'ailleurs côté scénar, il ne se passe finalement pas grand chose, les protagonistes passant leur temps à errer dans des galeries souterraines à la recherche d'un compagnon porté disparu. Nous n'apprenons pas grand chose, sinon rien, des créatures qu'ils rencontrent et affrontent, ni même de celui qui semble les diriger.
J'ai l'impression que l'enjeu et l'intérêt de cette histoire réside plus dans ce qui lie le duo d'inquisiteurs que dans l'histoire elle même. Cela me fait penser un peu à un tome intermédiaire, dans lequel on nous prépare, sans nous en dire trop, à ce qui va suivre. Il reste un tome avant celui qui conclura la saison, nommé Elekhiad, et si vous lisez bien, vous remarquerez que celui ci est cité dans ce tome 16... À moins d'être passé à côté, ou d'avoir oublié, je ne me souviens pas d'avoir entendu parlé de lui dans des tomes précédents.... je vais peut être m'y replonger pour vérifier tout ça!
Finalement ce tome, en ce qui me concerne, vaut pour son duo que je considère prometteur, et cela m'amène à vous livrer une réflexion qui m'est apparu à la lecture de ce tome.
Même si je conçois que c'est là le concept de la récit, je trouve dommage que certains personnages ( que l'on peut retrouver dans plusieurs tomes) ne fassent pas l'objet de plusieurs tomes qui leur soit consacré tant ils sont intéressants, et mériteraient un plus long développement. Certains Maîtres Inquisiteurs sont maintenant juges, et ils n'ont plus qu'un rôle secondaire dans la série, voire dans la saison.
Bref dites moi ce que vous en pensez en commentaire, n'oubliez pas d'activer la petite cloche et de vous abon... ah non merde, c'est pas le bon site...!

Allez, Talh'bonjour des maîtres Inquisiteurs ! Ok, jeu de mot facile.

On a beau dire que la lumière est la plus rapide, l'obscurité la précédera toujours. D'ailleurs, sans obscurité, la lumière n'est rien et vice-versa, parce qu'il faut une source lumineuse pour créer des ombres.

Une fois de plus, une équipe de Maîtres Inquisiteurs sont envoyés à la recherche d'un de leur membre qui a disparu, toute son escorte s'étant fait décimer. Mais où est Hadar (et non Ornicar) ?

Tahl était un ancien pensionnaire de la forteresse de Yagoss et je suis toujours contente lorsque les auteurs mettent à l'honneur ces p'tits jeunes qui ne savaient pas contrôler leur pouvoir.

C'est donc l'occasion de voir à l'oeuvre celui qui peut créer une nébuleuse et des ombres, ainsi que la jeune Akia, découverte dans le tome avec le maître Zakariel.

Le récit est classique, mais efficace : une opération de sauvetage, des grottes, la division de l'équipe, les p'tits nouveaux devant faire face au danger et prendre des décisions contraires à ce que Habner leur avait dit.

Par contre, une fois de plus, Habner n'est plus aussi sexy que lorsqu'il était dessiné par Lucio Alberto Leoni. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Zut alors, on avait un beau mâle et le voilà devenu quelconque !

Sinon, hormis le sexy inquisiteur qui l'est moins, le reste des dessins sont très bien exécutés.

Les saloperies de machins auxquels ils devront faire face sont des ennemis tout ce qu'il y a de plus redoutables, avec des sales gueules en prime et du mystère quant à leur race exacte.

C'est vert, ça mord, ça tue, c'est agressif, mais ce ne sont pas des gobelins ou des orcs. Qui a dit "sans doute des chasseurs écolos" dans le fond de la classe ?? M'enfin !

Dommage que le personnage de Fanellya, Maîtresse Inquisitrice au pouvoir guérisseur, mais également vampirique, ne soit pas plus mise à l'honneur dans la saga. Dans cet album, on présentait le discret Tahl, associé à la flamboyante Akia, mais Fanellya mériterait, elle aussi, un album rien que pour elle.

La troisième saison avait commencé de manière bancale, elle remonte tout doucement avec l'album précédent et celui-ci, qui, bien que de facture classique, n'en reste pas moins correct et bien fichu !

Habner est envoyé dans le nord de la Leonie pour enquêter sur la disparition d'un maître inquisiteur. de mystérieuses créatures s'en seraient mêlées. Akia se sentant concerné par celles-ci a demandé à accompagner Habner, et d'emmener Talh le prometteur jeune maître inquisiteur.

Habner ayant finalement un rôle très secondaire dans cette histoire, c'est Talh qui est le narrateur. On redécouvre son pouvoir sur les ombres et cet étrange plan parallèle. Sa relation avec Akia est intéressante mais elle reste à la marge de l'histoire.
C'est plutôt sympathique mais je trouve que la résolution nous laisse franchement sur notre faim. Beaucoup de mystères et assez peu d'indice à se mettre sous la dent pour les expliquer.

Un maitre inquisiteur, Hadar, s'est fait enlever tandis que son escorte est assassinée. Habner et l'elfe Akyleen sont missionnés pour enquêter. Akia, la fille d'Adrael et Talh, jeune maitre qui manie les mondes parallèles, s'imposent dans la mission. Ils découvrent assez rapidement qu'HAdar a été enlevé par des créatures étranges, que seul un elfe déchu a cotoyé.
Trés classique, les derniers tomes des Maitres ne se renouvellent pas vraiment (enlévements, disparitions suivies de recherches, intégration des nouveaux jeunes maitres). Beaucoup de questions sont évoquées sans réponses. C'est un peu lassant...