AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 820 notes
Une très agréable découverte sf avec ce premier tome de The expanse , L'éveil du Léviathan concocté par un duo d'auteur caché sous le pseudo de James S.A Corey.
The Expanse est une puissante et ambitieuse saga intergalactique qui compte à ce jour une dizaine de volumes.

Ce premier tome introduit un univers sous tension à l'aube d'une guerre entre différents peuples humains éparpillés aux quatre coins du système solaire. On distinguera les Centuriens , une humanité reléguée au bout du système tout le long d'une ceinture d'astéroides, les martiens, des humains qui ont terraformé Mars et se sont coupés de la terre et enfin les Terriens toujours là et qui tentent toujours de maintenir leurs semblant d'autorité.

Ce premier tome de The Expanse promet une fresque de sf mémorable dans un style narratif puissant qui prend le parti pris de ne pas étendre une intrigue jusque dans un futur lointain, beaucoup trop lointain pour le lecteur.

D'un côté, nous avons Holden, capitaine en second d'un transporteur de glace qui découvre un terrible secret lors d'une opération de reconnaissance et de sauvetage. Un secret découvert au prix d'une grande perte qui va pousser Holden à attiser accidentellement la flamme d'un conflit galactique entre les différentes communautés humaines.
De l'autre, nous avons Miller, un centurien , inspecteur auprès de la sécurité de l'astéroide Ceres qui enquête sur la disparition d'une fille d'un puissant industriel, une victime pour qui il éprouvera un certain attachement.
Comme on s'en doute, les deux intrigues vont finir par rentrer en collision pour aboutir à une vérité impérieuse qui va venir bouleverser les règles de ce vaste échiquier interplanétaire, un échiquier sur lequel va se jouer la partie la plus décisive pour le sort de l'humanité tout entière.

Sans être un fin connaisseur de science-fiction, j'ai été enchanté par la lecture de ce premier tome qui se démarque par le talent de conteur de deux auteurs Daniel Abraham et Ty Franck qui ont combiné leurs plumes pour nous offrir une épopée narrative bien rythmé , tendue avec un bel équilibre entre le thriller, la trame politique et le simple jeu d'horreur.

Ce duo d'écrivain formé sous le nom de James S.A Corey dépeint la vision d'un univers de sf affirmé qui ne bascule pas dans le trop lointain mais reste accroché à notre réalité bien humaine par une tension politique exacerbée par des révolutions meurtrières, des explosions tragiques de vaisseaux et les orchestrations impitoyables de certains lobbies... Encore une fois, ce début de série se démarque par sa forte dimension politique qui apparait en trame de fond derrière les principaux personnages.
Concernant les protagonistes, nous avons affaire à des héros efficaces. Holden incarne un peu l'image du second juste et droit qui se découvre une âme de capitaine et pourra compter sur l'aide de son précieux équipage mais c'est surtout Miller, l'inspecteur un peu anachronique ( qu'on jugerait tout droit sorti d'un bon vieux polar) , qui capte surtout notre attention , notamment par son lien émouvant avec la disparue.
Une bonne touche d'horreur organique donne aussi du corps à ce premier tome de The Expanse qui évoque aisément l'imaginaire d'un survival horreur type Dead Space ou de quelques films tel que The Thing. L'éveil du Léviathan est un mélange adroit entre une trame de fond politique bien décrite et l'apparition invasive d'une horreur inconnue, le tout menée sur deux intrigues palpitantes qui joue sur deux fronts et n'éclipsent pas de bons moments d'action.

Ce premier tome de The Expanse signe le début ultra-prometteur d'une fresque de sf ambitieuse par son univers galactico-politique bien rodé et son mélange bien rythmé d'horreur et d'action.

Sans plus attendre, on redécolle pour le tome 2.

Commenter  J’apprécie          60
Relecture de ce fabuleux space opéra pur jus qui fait parti du haut du panier. Et franchement c'est presque encore meilleur la seconde fois. Pourtant le récit commence un poil lentement, mais il faut bien qu'il y ait une mise en place, même si tout ce passe dans le système solaire (ce qui permet d'être rapidement à l'aise avec l'univers décrit). Après tout s'enchaine très rapidement et c'est un véritable page turner quasi impossible à lâcher avant d'avoir fini ses 700 pages (en poche, c'est un beau bébé). Pour moi le gros point fort, outre les péripéties qui se succèdent, ce sont les personnages. Miller, Holden et Fred (dans une moindre mesure car il apparait moins longtemps) sont finement ciselés. Des personnalités qui tiennent bien la route, encadrés par des seconds rôles aux petits oignons c'est très souvent ce qui fait passer un livre dans les coups de coeur pour moi et c'est bien le cas ici.
Si vous avez aussi envie de découvrir une conquête spatiale non idéalisée, qui sent la sueur, empreinte de lutte des classes, de nationalisme (planètalisme plutôt :D) c'est pour vous.
Le livre n'est pas exempt de défauts, un peu de longueurs, une écriture plutôt plate, on sent que c'est calibré pour faire de la série (consciemment ou pas) mais franchement rien qui gâche réellement l'immersion.
Un space opéra qui vous fait passer un excellent moment, qui peut se lire sans s'occuper de la suite, mais qui donne envie de s'y lancer quand même.
Bref à suivre....
Commenter  J’apprécie          60
Je me suis embarqué avec plaisir à bord du Rossinante de Holden et de son équipage. J'ai suivi les affres de Miller. Dans ce space opéra à grande échelle, le parti pris de suivre les 2 protagonistes à raison d'un chapitre chacun en alternance permet de ne pas se perdre dans l'immensité de l'espace. J'ai trouvé cela très malin pour rester au plus près de l'action et de ses conséquences.
Pas sûr que le genre soit réinventé avec cette histoire, mais tous les ingrédients sont présents pour nous faire passer un bon moment de SF.
Et quand on sait que la série complète doit comporter 9 volumes, on peut juste croiser les doigts pour que les suivants soient aussi entraînants.
Commenter  J’apprécie          62
Du très bon space opéra ! Ca faisait longtemps que j'attendais ça… En fait, une fois n'est pas coutume, je suis venu à ce livre suite au visionnage de la série du même nom. Trois saisons déjà et une intrigue fouillée avec des ambiances qui me plaisent.

Pour le contexte, la Terre, Mars et l'Alliance des Planètes Extérieurs sont en tension permanente. Miller, flic désabusé enquête sur la disparition de Julie, une jeune fille en rupture avec sa riche famille entrée en rébellion avec l'APE. de son côté Jim Holden, lui se voit confronté aux pirates de l'espace, à l'élimination de son vaisseau et à la découverte du Scopuli, petit vaisseau sur lequel a embarqué Julia. Les deux fils narratifs finiront par se joindre pour une intrigue complexe qui poussera l'univers au bord du gouffre…

Premier volet d'une saga qui devrait comporter 9 tomes, univers complet et riche, des personnages complexes sont autant d'éléments qui semblent nous indiquer que l'on est en face d'une oeuvre qui a le potentiel pour devenir majeure à l'image du cycle de Fondation. Reste à surveiller la suite.
Commenter  J’apprécie          60
Vous avez peut-être déjà entendu parler de la série The Expanse, en tous cas, c'est comme ça que j'ai découvert cet univers. Et comme j'ai beaucoup beaucoup apprécié, une amie m'a gentiment forcée incitée à jeter un oeil à la saga de romans originelle. Sans grande surprise, je suis tombée amoureuse de ce premier roman, qui est meilleur que la série pour toutes les bonnes raisons : plus de temps pour découvrir les personnages, plus de détails, et surtout le point de vue interne de deux personnages, Jim et Miller. Attention : cela ne fait pas de la série une mauvaise adaptation bien au contraire ! Elle me semble très fidèle à ce que j'ai lu pour l'instant (elle mélange plusieurs tomes) et je comprends la grande majorité des choix qui ont été faits pour l'adaptation. La seule chose qui change vraiment jusque là, c'est que l'équipe de Jim se connaît déjà et s'apprécie : il y a donc un esprit de camaraderie qui devient un esprit de compétition (notamment entre Jim et Amos) dans la série.

Je recommande donc cette saga de science-fiction à tou·tes celleux intéressé·es par le genre, les space opera, ceux qui ont vu la série ou pas, qui apprécient les histoires un peu mystérieuses, politiques, et proches du noir (Miller étant un détective, il y a un aspect thriller dans ce premier tome).

Surtout, si vous êtes comme moi et que ce qui vous attire le plus dans une histoire sont les personnages… Je pense que The Expanse est parfaite pour cela : en alternant les deux points de vue, eux-mêmes très différents, on parvient à avoir une compréhension de cet univers, des enjeux politiques, humains et scientifiques de ce qui se trame… Cela fait très longtemps que je n'ai pas été aussi happée par une saga et je me rends compte (à ma plus grande honte) que j'ai lu très peu de saga SF et encore moins qui ne soient pas destinées à une audience de jeunes adultes (ce qui n'a rien de péjoratif, mais les enjeux présentés sont de fait assez différents).

Pour revenir aux personnages, ils sont très divers et se complètent à merveille. Tous les personnages ne sont pas blancs, ce qui est assez rare pour être remarqué je trouve, et il semblerait que la couleur de peau soit moins un problème dans le futur où finalement on préfère discriminer entre Terriens, Martiens et habitants de la Ceinture. Un détail pour beaucoup mais qui m'a rendu joie : dans ce futur où on préfère congeler ses spermatozoïdes et ses ovules (au cas où on prendrait un peu trop de radiation), il apparaît possible de faire des mélanges génétiques afin d'avoir plus de deux parents… C'est ainsi que Jim Holden a trois mamans et cinq papas. I shit you not. Je ne dis jamais non à une relation polyamoureuse placée là, comme une évidence.

Mon seul regret est de ne pas avoir eu l'occasion de prendre plus de notes et de recopier quelques citations qui m'ont pourtant beaucoup plu sur le moment… afin de vous donner encore plus de raisons de rajouter The Expanse sur vos listes de souhaits ! Tant pis, je ferai mieux pour le deuxième tome… 🙂
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
Commenter  J’apprécie          61
Je voulais commencer cette série depuis que l'annonce de la série TV a été faite, donc il y a un moment, mais je ne sais pas pourquoi, sans doute à cause des avis mitigés en français, j'avais du mal à m'y mettre. Une LC impromptue m'a motivée et me voila partie.
Ce livre est un mélange entre du space opéra, avec des attaques de vaisseaux, des militaires qui canardent tout et de l'intrigue politique, d'une enquête à l'ancienne, avec un détective typique des romans noirs, blasé et limite alcoolique et même de l'horreur avec des zombies. On alterne les chapitres en suivant les deux premiers sur toute la première partie du film et le troisième fini par arriver ensuite.

Au final ça a été une lecture sympathique. Il y a des passages que j'ai tout bonnement adoré, toute la partie du début sur les vaisseaux, et d'autres qui m'ont laissé plus de marbre, comme tout le début, aussi mais du coté de Miller et l'ambiance dans la ceinture, bon je n'ai pas non plus détesté mais ce n'est clairement pas ma partie préféré, trop morne.
Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est tout le coté mystère, et la recherche de la vérité. C'est pour ça que mon intérêt est un peu redescendu une fois qu'on a eu nos réponses, et il m'a fallu un peu de temps avant que je retrouve un intérêt pour la fin.

L'auteur développe deux protagonistes principaux et quelques secondaire. Et je dois dire que mon avis à fluctué sur ces personnages.
Holden est un sous-héros, il n'a pas vraiment confiance en lui, il a un peu trop de "morale" et à tendance à agir avant de réfléchir, il est celui par qui toute l'histoire se déclenche. Je l'aimais bien au début mais il a assez vite eu tendance à m'énerver. Bon j'ai compris sa logique de diffusion des données et j'ai aussi tendance à m'enflammer comme lui donc je ne l'ai pas autant détester que certaines autres personnes mais sa façon de rejeter Miller m'a vraiment mise en colère sur certains passages.
Miller de son coté est le flic désabusé et déprimé. Il semble toujours à coté des événements et met un certain temps à se réveiller. Autant avant son réveil et sa prise de conscience j'avais tendance à ne pas m'intéresser à lui, autant après il est devenu vraiment mon personnage préféré. Il est beaucoup plus intelligent et nuancé que Holden, et il n'hésite pas non plus à prendre des décisions. J'ai bien aimé l'idée qu'a eu l'auteur d'apporter ce type de personnage en Space Opéra, d'habitude on les associe plus avec le cyberpunk qui a un univers qui s'en rapproche, donc c'est vraiment original sur ce point.

Le final est bien réussi aussi, même si j'ai eu un coup de flottement lors du passage de l'intrigue du policier vers l'aventure, j'ai tout de même fini par bien accrocher sur cette partie. Si je devais regretter un truc c'est que j'ai trouvé que la "solution" m'a semblé un peu trop facile et donc moins crédible que ce que j'attendais. Mais le coté palpitant des 50 dernières pages est quand même très bien, et m'a tenu en haleine tout du long !

Au final un livre qui est un gros mélange de genre, ce qui le rend original. Il y a des passages que j'ai adorés, d'autres non, ce qui fait que j'ai un peu de mal à mettre une note. J'ai tout de même dans l'ensemble bien apprécié ma lecture, car l'intrigue est bien pensée. Ce n'est que le début de toute façon, j'attends de lire au moins le tome suivants pour me faire une idée plus complète sur l'univers qu'a développé l'auteur.

14/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          60
Quand Peter Hamilton rencontre Greg Bear, kim Stanley Robinson et Alastair Reynolds

Ce premier volume, écrit en collaboration par deux auteurs (dont James SA Corey n'est que le pseudonyme commun), est le premier d'une série qui en compte déjà 5 (en anglais) et qui en comptera à terme 9. Déjà, lorsqu'on a dit ça, et qu'on a jaugé la taille du livre (600 pages), on commence à voir une parenté avec Peter F. Hamilton et ses sagas-fleuves. Cette impression ne fait que se renforcer à la lecture : du style (efficace et descriptif plus que « littéraire ») à la richesse dans la description de l'univers en passant (mais c'est un point important) par le mélange SF et Horreur, on ne peut que penser à Peter Hamilton en lisant l'Eveil du Léviathan.

A Peter Hamilton, oui, mais pas seulement : en effet, on a la nette impression que les deux auteurs sont avant tout de grands fans de SF eux-mêmes, et qu'ils ont patiemment intégré puis restitué en un tout cohérent dans leur roman ce qu'ils ont lu dans les romans majeurs des autres parus ces 25 dernières années. Attention, on ne parle pas de plagiat, mais d'un roman catalogue / hommage comme a pu l'être un certain… Hyperion en son temps, et dans lequel la narration est également polyphonique (même s'il n'y a que deux voix et pas six comme dans Hyperion) : en effet, la plus grande partie du roman voit un chapitre suivant Holden alterner avec un autre nous montrant les événements vus selon le point de vue de Miller, et ainsi de suite (du moins jusqu'à ce qu'ils se retrouvent ensemble).

Il y a donc de nombreuses fées qui se sont penchées sur le berceau de ce tome 1, et si la principale a pour nom Peter F. Hamilton, quelles sont les autres ? La première qui vient à l'esprit est Kim Stanley Robinson, puisque le contexte géopolitique fait plus ou moins fortement penser à celui de la Trilogie Martienne (relations économiques, diplomatiques, culturelles ou militaires entre différentes colonies du système solaire, flux migratoires, etc), tout comme le fait que c'est un propulseur à fusion révolutionnaire qui déclenche véritablement la colonisation à grande échelle de l'espace.
La seconde influence qui vient à l'esprit est celle d'Alastair Reynolds, d'abord parce que ce roman est un des rares où l'homme se traîne encore dans des vaisseaux infraluminiques et ne traverse pas la galaxie entière en deux jours via l'hyperespace. Lorsqu'on avance dans le roman, ce sont d'autres aspects de l'univers de Reynolds qui se retrouvent dans l'Eveil du Leviathan, mais je ne vais pas en parler pour ne pas spoiler. Tout comme je vais éviter de parler d'une assez forte influence de Greg Bear pour la même raison.

Pour autant, lorsqu'on est lecteur régulier de SF, on capte aussi, à la lecture, d'autres influences, plus mineures, discrètes ou subtiles. Les personnages de Miller et de Fred évoquent par certains aspects un certain Fedhman Kassad (personnage emblématique d'Hyperion), le premier parce qu'il chasse sa Monéta tout au long du roman, le second parce qu'ancien militaire spécialiste du nettoyage et de la remise au pas de colonies rebelles, surnommé « le Boucher » (tiens, tiens…), il s'est ensuite tourné vers la dissidence et milite désormais pour des solutions plus pacifiques. Au passage, Miller est une forte réminiscence du personnage de flic / enquêteur officiel tenace qui ne lâche jamais une affaire, quelle que soit sa complexité, qui est présent dans chacun des Peter Hamilton.
Personnellement (mais je peux me tromper), j'ai aussi vu une certaine influence de Neal Asher dans le but originel de ce qui est caché dans Phoebe (on peut faire un parallèle avec Voyageurs, roman de cet auteur).

Toutes ces influences étant posées, ce mélange entre ces prestigieuses influences est-il réussi ou indigeste ? de mon point de vue, il est vraiment réussi. Certes, que ce soit dans le style, les personnages, l'univers ou l'intrigue, l'oeil averti capte les influences des grands anciens et des grands pontes, mais ce n'est pas pour cela que l'intrigue est prévisible ou la lecture ennuyeuse. Au contraire, le style est fluide, l'intrigue prenante, et personnellement, j'ai digéré les 600 pages en deux jours, ce qui ne m'arrive plus si souvent que ça. Attention toutefois, il faut tenir compte du fait que (de mon point de vue du moins), nous souffrons d'un tel manque de bon Space-Op depuis un certain temps que le jugement ne peut qu'être un peu faussé : pas sûr que si nous avions une dizaine de bons Space-Op par an, tous éditeurs confondus, j'ai eu un jugement aussi indulgent sur ce qui, après tout, ne brille pas vraiment par son originalité.
Mais bon, pour tout dire (et ça risque d'en faire hurler certains), l'avant-dernier Peter Hamilton (La grande route du nord) est aussi un roman catalogue / hommage de grands auteurs ou classiques de la SF, mais malgré toute l'admiration que j'ai pour cet auteur, je trouve que James SA Corey a mieux réussi dans l'exercice que lui. de plus, même si le nombre de tomes prévu pour la série et le nombre de pages de chaque roman évoquent aussi Hamilton, la phase de mise en place de l'intrigue et des personnages est nettement moins longue chez James SA Corey, et il a eu l'idée bienvenue de se concentrer sur 2-3 personnages principaux (3 si on compte Fred), pas 42 comme dans le Hamilton moyen.

EN CONCLUSION

Au final, ça fait du bien de voir un bon Space-Op, même s'il n'est pas original (à vrai dire, ça fait du bien de voir un Space-Op tout court, m'enfin passons…). L'écriture, sans être aux sommets du genre, reste fluide et surtout prenante. Les personnages, même s'ils sont TRÈS stéréotypés (le capitaine sans peur et sans reproches, le flic alcoolique, divorcé, cynique mais prenant à coeur sa mission), restent fort sympathiques, et on s'attache vraiment et rapidement à eux. le contexte est excellent, réaliste (on pourrait dire Hard-SF, mais ça reste lisible par tout le monde, nous ne sommes pas chez Greg Egan) et finement décrit, avec plein de détails « qui font vrai ». L'histoire est prenante et réserve un énorme cliffhanger à la fin. Et surtout ce mélange SF / horreur, avec un fort parfum de Peter Hamilton, rappelle les heures de gloire de l'Aube de la Nuit, il y a 16 ans.

Au final, je recommande vivement ce roman, qui sans renouveler le genre (et pour cause) en propose une fort sympathique déclinaison ou compilation.
Lien : https://lecultedapophis.word..
Commenter  J’apprécie          68
Premier tome d'une saga d'au moins 5 tomes et de quelques nouvelles, ce space-opéra a pour cadre notre Système Solaire que l'Humanité a colonisé. Pas de voyage intergalactique, pas de technologie hors norme, ce roman a un agréable petit côté "old school".
Ce roman constitué de chapitres très court, alterne entre d'un côté Jim Holden, commandant en second d'un convoyeur de glace, en mission de sauvetage, qui voit son vaisseau détruit par un vaisseau inconnu et qui a une soif de vengeance et de l'autre, Miller, flic sur l'astéroïde Céres, qui doit retrouver Julie, fille d'une très riche et puissante famille Terrienne.
Le destin des deux protagonistes vont finir par converger, le tout sous conflit social entre la Terre, Mars et les habitants de la Ceinture d'Astéroïde. Cette partie, très détaillée et très réaliste est la plus réussie du roman (qui aurait pu être allégé d'une centaine de pages !)
Ce premier tome se suffit à lui même, même si la fin très ouverte nous donne envie de continuer au moins avec le deuxième opus de la série...
Lien : http://les-lectures-du-maki...
Commenter  J’apprécie          60
Ce roman est le premier d'une série qui sera adaptée à la télévision. On en a tellement parler de ce livre que ça m'a donné l'envie de me précipiter dessus. Deux intrigues : la première concerne le commandant en second Jim Holden, et la seconde concerne le détective Miller. Holden et quelques-uns un des équipiers réchappent de la destruction de leur vaisseau après qu'ils aient exploré l'épave d'un vaisseau. Plusieurs factions vont les poursuivre, les confiner, les attaquer, puis ils croiseront la route de Miller, à la recherche d'une femme que veut récupérer ses parents. Finalement ils découvrent un complot visant à balancer un virus vieux de plusieurs millions d'années sur des populations humaines.

L'écriture est « américaine » : il cherche d'abord l'efficacité, ne s'embarrasse que du minimum de description possible. Pas de monde à la Jack Vance ! C'est même trop puisque un space opera est censé se déroulé dans l'espace, donc il devrait y avoir plein de belles couleurs spatiales. Mais non ! Au moins, on va droit au but.

J'ai mis trop d'espoir dans ce livre ; au final, je suis assez déçu. Tout n'est pas mauvais pour autant. Il faut reconnaître deux qualités : une écriture efficace et une intrigue bien construite. Mais il y a aussi quelques points assez gênants. Tout d'abord les auteurs tirent à la ligne et allongent souvent le roman inutilement. Beaucoup de bavardages, au bout d'un moment ça use. Mais surtout, le gros point noir (en ce qui me concerne) est l'absence totale d'originalité. On croirait lire un livre datant de plusieurs décennies ! Nous sommes à des milliards d'années-lumière du nouveau space opera. C'est bien pour ceux qui débutent en SF, mais pour les autres, ça n'apporte pas grand-chose. L'impression est accentuée par l'épaisseur du livre. Ce n'est pas un mauvais livre, mais il ne plaira pas à tout le monde. Si vous n'êtes pas spécialement fan de space opera, vous pouvez éviter. A mon niveau, ça a été difficile de l'achever. En plus, les personnages ne sont pas franchement inoubliables ni attachants. Je ne suivrai pas cette série malgré que ça se lise bien. Je me tournerai vers des livres plus profonds, uniques, spéciaux. Tout sauf celui-ci !
Lien : https://jmbsf.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          61
Un livre de science fiction que je lis après avoir vu la série, donc je n'ai plus l'effet de surprise. L'histoire se tient, la description des différents systèmes s'acquière assez rapidement tout comme les caractères des héros. Toutefois, j'ai eu du mal à terminer, des ficelles un peu grosses, des clichés futuristes et certaines facilités prises pour faire coïncider des faits ont eu raison de mon enthousiasme.
Commenter  J’apprécie          50





Lecteurs (2118) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4925 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}