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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 3 sur 55
EAN : 9782915989991
320 pages
Bibliothèque interdite (20/11/2008)
4.15/5   83 notes
Résumé :
Ayant récupéré de ses graves blessures, le Maître de Guerre lance les forces de l'Imperium triomphant contre le monde séditieux d'Istvaan III.
Les rebelles y sont rapidement écrasés, mais la trahison d'Horus se révèle enfin quand la planète est bombardée d'ogives virales, et les Space Marines se tournent les uns contre les autres, dans la bataille la plus déchirante qu'il puisse s'imaginer.

Ben Counter mène à sa conclusion la trilogie d'ouvert... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Troisième tome de la quadrilogie de départ d'une série qui compte à ce jour vingt-huit tomes : L'hérésie d'Horus, dans l'univers Warhammer 40.000. Troisième auteur aussi après Abnett et l'Ascension d'Horus, et McNeill avec Les faux dieux.

Le culte de l'empereur (que ce dernier a pourtant toujours combattu) commence à s'installer depuis « l'exploit » d'Euphrati Keeler. Heureusement, car c'est peut être cela qui permettra de sauver l'empire du Chaos.
Les bonnes âmes comme Loken s'inquiètent de plus en plus de ce qui se passe dans la croisade. Les voix d'opposition sont réduites progressivement au silence.
Horus rassemble les légions et la limite ultime va être franchie... Plus de retour en arrière possible. Les attaques fratricides vont débuter sur Isstvan III. L'unité des Astartes est morte et enterrée avec le déploiement de l'arme ultime : L'attaque virale, si puissante que seul l'Empereur et le maître de guerre peuvent la mettre en oeuvre.

Un troisième opus un peu long à démarrer et un peu plus brouillon que les deux précédents, mais on y trouve ce qu'on y était venu chercher. Les manifestations du Chaos sont encore rares, mais leurs effets sont bien présents et Horus apparaît désormais clairement comme l'ennemi de l'Empereur et au final de l'humanité au nom de laquelle il ose encore dire combattre.

Action et réflexion (euh, niveau Black library hein, pas Nietzsche ou Spinoza) en attendant le tome suivant : La fuite de l'Eisenstein
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Troisième tome du cycle de l'Hérésie d'Horus, le roman d'un des acolytes de Graham Mcneil et de Dan Abnett, Ben Counter, conclut la trilogie initiale centré sur Horus. En effet, suite à cela, la série ne se concentrera plus sur le débuts des événements de la tragédie cosmique et suivra aléatoirement les divers acteurs et événements de la pièce galactique. En tout cas, ce volet tertiaire achève le triptyque fondamentale du cycle et nous relate dans la fureur les derniers jours d'une galaxie prospère et paisible (enfin façon de parler).
Horus s'est relevé de sa terrible blessure de Davin, plus fort que jamais. Avec son armée désormais baptisée Sons of Horus et ses alliés, il se rend vers le système solaire d'Istvaan pour mater la révolte en cours sur la planète Istvaan III. L'ampleur de la réaction sera épique : car avec les soldats d'Horus se liguent aussi les Emperor Children's , les World Eaters, la Death Guard qui fait sa première apparition, et des titans robotiques pour reprendre le contrôle par la violence de ce territoire de l'Impérium. Tout le monde est à son poste, Space Marines comme commémorateurs, pour assister à la nouvelle démonstration glorieuses des enfants de Terra et de l'Empereur. Une prouesse terrifiante mais qui tourne très vite au drame : car Horus a décidé, il va trahir l'Empereur et compte le révéler à tout le monde dans un déluge de feu et de cendre. Pour la première fois, des Space Marines vont s'entre-tuer, pour la première fois le frère se lève contre le frère et rien ne sera plus comme avant. La guerre s'enclenche et loyalistes et traîtres se combattent sous le rire sanglant du Chaos...
Ainsi se termine la loyauté du Maitre de Guerre et que débute pleinement l'Hérésie, sous la plume certes trop rapide mais très descriptive de Ben Counter qui nous relate les évènements cruciaux de la bataille d'Istvaan III. Et qui mérite bien le titre car avec cette sédition criminelle qui sera un carnage total, c'est bien la galaxie qui s'enflamme et dont on devine les futures batailles qui se joueront violemment et qu'on aperçoit pleinement dans la tragédie d'Istvaan III.
Autant dire que l'action sera plus présent que jamais dedans, on baigne dedans du début jusqu'à a fin dans les mêlées, on vibre sous les tirs de bolters, on ressent le choc d'un coup de poing encaissé sur l'armure multirésistance de l'armure des Astartes et le tranchement de l'épée-tronçonneuse qui débite tout ce qui passe sous sa lame sans compter l'intervention prêtant au tournis des titans imperators, des gigantesques robots marchant au combat aux cotés des chevaliers futuristes et augmentés génétiquement des Space Marines. La scène bélliqueuse s'anime par les adversaires multiples usant de pouvoirs impressionnants : notamment les chanteuses d'Istvaan s'élévant dans les airs et projetant de leur mélodie sonore des vibrations mortelles qui anéantissent des armadas entiers, une version revisité des airs musicaux des sirènes. Mais surtout quand soudain le collègue qui soutenait l'Astarté voisin se retourne soudain contre lui et lui poignarde le dos. La trahison débarque et est vive, douloureuse mais non moins chargée d'impact : les Space Marines qui se confrontent l'un ou l'autres dans toute leur brutalité et leur dynamismes. L'apothéose est atteinte lors du largage de bombes qui déploie ses fumées incendiaires et corrosives.
Mais à ce torrent d'action se dispute cependant l'horreur de la trahison, orchestré par un froid et cruel Horus qui a perdu sa bonne droiture de jadis. Une horreur qui pousse aux pires atrocités : l'horreur du fratricide, l'horreur de la bombe dévoreuse de vie qui décompose la chair et fait fondre les os, l'horreur . Des horreurs organisées par des commandants, des primarques de surcroit, insensibles à la pitié, symbolisant l'arrogance et le détachement des grands sur les petits et leurs hommes de mains.
Bien que dernier tome de la trilogie première, d'autres nouveaux personnages, bien rares cependant, viennent dans l'intrigue et comme tous les autres seront considérables dans leur rôles dans les actes dramatiques de l'Hérésie : ainsi l'entrée de la morbide Death Guard, armée olivâtre et blanchâtre avec son primarque bien glauque, Mortarion qui porte une gigantesque faux et hume en parfum les poisons les plus toxiques de galaxie dont il est résistant... une armée bien remplie de tordus dont le bras droit de Mortarion, Calas Typhon le bien-nommé mais aussi des coeurs purs avec le valeureux et humble Nathaniel Garro qui fait figure d'agneau au milieu de loups. Les Emperor's Children présent ramène aussi un nouveau venu, le jeune apothicaire Fabius Bile promis à une horrible célébrité dans l'avenir, mais aussi le titan imperator Rylanor l'Ancien honorable et courageux prêt à affronter la trahison dans sa bravoure. Ceux que nous suivons depuis le début vont graduellement changer, certains vont même y trouver la mort. Gavriel Loken ébranlé jusqu'à ses fondations sur sa foi envers le Mournival et qui affrontera ses frères, ou encore Saul Tarvitz le prévenant qui se battra pour l'Empereur, en opposition au fourbe Lucius. Et que deviendront Euphrati Keeler et Sindermann entre autres qui seront témoins impuissants des monstruosités d'Horus ? Leurs destins seront remplis de surprises.
L'action, l'héroisme et la férocité des combats résonnent en choeur, dont chante en soliste la tristesse. Car on est tristes de la tournure des événéments, tristes pour les loyalistes se découvrant trahis par ce qu'ils considéraient comme leurs familles et triste pour ce qui est la fin d'une ère glorieuse et confiante pour une époque sombre dominée par le cauchemar des fratricides et les manigances du Chaos qui peut se dévoiler. On sent que maintenant les dieux pourront enfin déployer leurs potentiels horrifiques sur la galaxie.
Une fin magistrale, grandiose et brutale de la première trilogie du cycle, qui éblouit et impressionne toujours. L'Hérésie d'Horus commence avec son cortège d'exploits et qui ouvre une nouvelle étape dans l'épopée futuriste à parcourir d'emblée.

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Depuis son épiphanie sur Davin, Horus a changé. Persuadé d'être le seul espoir de l'humanité, il va vouloir prendre ce qui lui revient de droit. Et apporter la lumière aux autres...

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Horus le porteur de lumière (luci-fer) se révèle dans toute sa perfidie. Et si la première partie de ce roman est un peu longuette (et bourrée de coquilles), la fin, sur Istvaan III, et à bord du vaisseau principal, est d'une efficacité redoutable. On finira avec l'idée d'un beau gâchis, et l'envie de connaître la suite !
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La première trilogie de l'hérésie d'Horus se termine en beauté, et laisse place au commencement de la grande trahison. Si les deux premiers tomes amenaient en subtilité les débuts de la trahison d'Horus, ici plus de doute quant aux choix du camps du Maître de Guerre. Tout se déroule sur la planète Isstvan III, où le prétexte de l'éradication des Xénos va vite se transformer en éradication des Astartes loyalistes, pas assez dans le moule pour suivre la rébellion d'Horus.

Il m'a semblé y avoir plus de descriptions dans ce tome, les batailles font rages et Ben Counter arrive très bien à décrire l'horreur que tout cela représente (attaque virale qui consume chair et os, vous voyez le tableau…).
On comprend bien que c'est le Chaos qui a corrompu Horus et ses disciples et les a conduits à trahir l'empereur mais j'ai quand même trouvé qu'il manquait des informations concernant cette partie, et que ce n'était pas assez approfondis. On parle quand même de milliers d'Astartes qui trahissent l'Empereur et qui suivent aveuglément le Maître de Guerre… La distance de l'Empereur par rapport à la Grande Croisade et la proximité du Maître de Guerre pour les combats peut expliquer une fidélité plus forte pour ce dernier, néanmoins, j'ai trouvé que le changement de point de vue de tous ces guerriers était trop bâclé, ça aurait mérité quelques détails supplémentaires.
Ils ne sont cependant pas tous corrompus et du côté des Astartes (Loken, Torgaddon…) comme des commémorateurs (Keeler, Sindermann…), la voie de l'Empereur persiste et met en difficulté les plans d'Horus.

C'est donc tout en panache que se termine cette première trilogie, à grand coups de haches tronçonneuses et de tir de bolter, la toute première bataille de l'hérésie d'Horus se conclut avec une victoire pas si facile pour le traître et en laissant apercevoir un avenir sombre et déchirant pour l'humanité.
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Attention spoils.

Un mot vient d'emblée à l'esprit pour qualifier ce roman, troisième opus de la série L'Hérésie d'Horus : épique.

Confrontés à la trahison de leurs frères, décidés à les anéantir en les attaquant lâchement dans le dos, une poignée de héros - au sens le plus noble du terme - vont se battre pour, d'abord survivre, certes, mais aussi faire honneur à ce que furent leurs légions avant de basculer, brandir haut les étendards en affirmant leurs principes de loyauté envers l'Humanité, enfin affirmer jusqu'au sacrifice leur solidarité intrinsèque entre frères.

C'est un récit fantastique, prenant par son rythme, parfaitement maîtrisé, allant crescendo pour tisser une trame véritablement tragique... Les personnages sont fouillés, attachants pour certains, détestables pour d'autres ; aucun, en tout cas, ne laisse indifférent. Toute la palette des sentiments humains est explorée, de la loyauté et du sens de l'honneur (Loken, Tarvitz, Torgaddon) à l'égoïsme le plus atterrant (Jonah Aruken) ou la recherche de gloire (Lucius). Sur Istvaan III, l'hérésie se dévoile, le monde bascule pour longtemps dans l'horreur et la félonie ; sur Istvaan III, pour la première fois de son histoire, mais pas la dernière, loin de là, des Astartes s'entretuent...

Les adeptes de longue date du riche univers de Warhammer 40K seront comblés par cette série. Elle s'affirme davantage à chaque tome comme parfaitement à la hauteur du défi lancé, à savoir éclairer les débuts de la scission entre les légions loyalistes et celles qui ont basculé dans le Chaos.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Nous avons fait la guerre parmi les étoiles pendant deux siècles, et il y a tant de leçons que nous n'avons pas apprises. les morts devraient être nos professeurs, car eux ont véritablement assisté à l'histoire. Eux seuls savent quelles horreurs, quel échec perpétuellement répété représente la guerre; une atrocité à laquelle nous revenons, génération après génération, parce que nous n'entendons pas le témoignage de ceux qui furent sacrifiés à la fierté martiale, à la cupidité, ou à une idéologie pervertie
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Vaincre c'est survivre, dit-il. Celui qui meurt a perdu, et ce en quoi il croyait ne signifie plus rien. Il pourrait aussi bien ne jamais avoir existé. Moi, je vais vivre, La victoire, Loken, la victoire est la seule chose qui ait une vrai valeur dans cette galaxie.
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L'armure iridescente de l'homme miroitait comme du  verre, et la tête de sa hallebarde avait été façonnée dans la même matière réfléchissante. Un masque de vitrail lui couvrait le visage; dans un cadre de plomb qui figurait sa bouche étaient enchâssées des gemmes taillées en triangle
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La camaraderie partagée était un confort; comme beaucoup de conforts, il ne vous manquait que quand vous en étiez privé.
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Il connaissait sa place au sein de la légion, mais connaître sa place n'était que la première étape pour se dépasser soi-même.
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