"Sur les terres des écrivains" : une série de portraits vidéos à la découverte des auteurs de la collection Terres de France aux Presses de la Cité.
Dans ce second épisode, Paul Couturiau, auteur du roman "Les Disparus de la Cour d'Or", nous emmène dans les rues de Metz à la rencontre des lieux qui ont inspiré son intrigue : du Musée de la Cour d'Or, aux rues de Metz, en passant par la librairie "La cour des grands" ou encore par l'Eglise Saint Maximin.
Le roman retrace l'enquête d'un conservateur de musée et de sa jeune assistante pour retrouver des livres précieux volés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Plus d'infos sur l'auteure : Paul Couturiau : sa biographie, son actualité, ses livres | Lisez!
(https://www.lisez.com/auteur/paul-couturiau/15007)
Sur sa dernière nouveauté : Les Disparus de la Cour d'Or | Paul Couturiau | Presses de la cité (https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-disparus-de-la-cour-dor/9782258204201)
Captation et interview de Julien Alcacer pour les éditions Presses de la Cité.
Paul Couturiau/5
2 notes
Résumé :
Le juge Salomon fulmine. Il a été réveillé à cinq heures du matin. Un correspondant anonyme lui promet une information capitale et la Une des journaux. Seulement, personne ne vient au rendez-vous. Il se dit qu’il a été roulé. Il n’a pas tort… mais il fera bien la Une des journaux : pendant son absence sa femme a été assassinée. La police la découvre dans sa cuisine, un sourire aux lèvres, un pic à glace dans le dos, et son auriculaire tranché et posé sur son peignoi... >Voir plus
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Il y a quatre ans, c’est moi qui ai demandé à être enterré dans un sous-sol. Je n’ai rien fait pour qu’on m’en sorte. Personne ne peut plus rien contre moi. L’enfer, j’ai connu. C’est quand Sarah est morte. Aujourd’hui, il y a Olivia. Et ça c’est important ! Le reste... Alors, si tu veux te défiler, pas de problème, mais moi, j’irai au bout des choses. Je veux trouver ce type qui fait sa loi, et tes documents m’y aideront. Mais je veux aussi faire tomber Grayson et ses amis. Tu n’imagines quand même pas qu’ils ont renoncé à leurs petits jeux pervers ?
Nous sommes liés, désormais. Comme dans une histoire d’amour. Nous voulons nous trouver, nous posséder... Il va falloir que tu pénètres dans ma tête et moi dans la tienne. On va plus se quitter. Ça je te le promets, Scotty !... J’ai bien réfléchi. Vous m’avez pris de vitesse. C’est de ma faute. Mais c’est mieux ainsi. Ce sera plus drôle... Seulement, je vais devoir modifier un peu mon programme. Le corser ! Je vais te souffler dans le cou, Scotty. Je vais devenir ton obsession. Ton cauchemar. Personne ne sera plus proche de toi que moi.
Elle sait qu’il vient pour elle, mais il ne l’a pas encore abordée. Il n’est pas comme les autres. Pas le style minet paumé, plutôt le genre dur décontracté. Pas même branché. Mais beau en écailles. Le genre d’homme qui l’attire. Elle est sûre qu’il est entré, l’autre soir, juste pour elle. Il n’a rien à faire dans ce genre d’endroit. Il ne drague personne, mais souvent elle sent son regard posé sur elle. L’idée lui plaît et le fait qu’il n’ait jamais cherché à l’aborder l’excite.
Il flaire le drame. C’est irrationnel. Insensé. Mais il sait maintenant qu’il a commis une erreur en venant à ce rendez-vous. Il ne parvient pas à chasser l’inquiétude qui lui noue les tripes. Il revoit le visage si beau, si serein de sa femme sur l’oreiller. S’il lui est arrivé quelque chose...
Il laisse sa phrase en suspens. Il n’a jamais songé qu’il serait incapable de vivre sans Maggy. Cela lui apparaît soudain comme une évidence. Il serait perdu sans elle !
Il laisse sa phrase en suspens. Il n’a jamais songé qu’il serait incapable de vivre sans Maggy. Cela lui apparaît soudain comme une évidence. Il serait perdu sans elle !
Quand elle est nue, il l’allonge sur le lit. Il entreprend de la caresser du bout des doigts. Sa main frôle la pointe de ses seins et elle se sent parcourue par des frissons de plaisir. Il s’allonge à côté d’elle et, lui saisissant les poignets, tend ses bras vers le haut. Il lui lèche doucement les seins, puis les aisselles. Elle ferme les yeux et se laisse faire, toute au désir qu’elle sent monter et qui la fait onduler.
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