Des nouvelles inégales qui ont parfois des points communs : sont abordés l'anarchie, les différences entre classes sociales.
Dans la première, un anarchiste presque malgré lui se voit entraîné dans une sombre histoire, l'amenant en prison. Il réussit à fuir et cherche à retrouver celle qu'il a aimée.
Dans la seconde, suite au décès de son père, un fils se voit dans l'obligation de rechercher 4 amis de son père, ancien anarchiste. Lui seul doit décider s'ils sont aptes à recevoir un tableau de valeur pour héritage.
Dans la troisième, il s'agit d'un tueur en série s'attaquant aux femmes dans le monde entier. Il se déplace à une vitesse à peine possible d'un lieu à l'autre et notre inspecteur français est persuadé qu'il s'agit de plusieurs meurtriers. Et pourtant...
Dans le dernier, du jour au lendemain, la narratrice se retrouve dans le désarroi : sa fille, si joyeuse et intelligente, n'a d'autre choix que d'être enfermée dans un hôpital psychiatrique, elle ne parle plus. Que s'est-il passé ? Est-elle responsable en tant que mère ? A t'elle mal agi à la mort du père de sa fille ? Elle ne peut pas rester dans le doute, comme pour son mari. Elle décide d'enquêter. Pour moi, la nouvelle la plus captivante du recueil.
Commenter  J’apprécie         60
Il y a des moments où les vieux romans de Simenon vous ressortent par les trous de nez. (J.B Pouy, Les quatre mousquetaires)
Toute la nuit, les images se bousculent. Parfois je m'endors, et le même cauchemar me réveille. Je vois les yeux de ma petite, agrandis, crevés d'horreur. Alors que tous les autres crient et d'agitent en tous sens, elle reste debout, immobile, muette. Déjà elle n'entend plus, ne voit plus, refuse de penser. Elle ne sait pas comment elle rentre à la maison, elle n'a même pas conscience de marcher. Peut-être la machine de l'habitude fait-elle les gestes à sa place. Elle s'assoit sur son lit. Lorsque je la retrouve, elle est morte, vivante de corps mais morte.
Dans le 170e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente le parcours de Missak Manouchian, récemment entré au Panthéon, à travers deux bandes dessinées sorties récemment chez Les Arènes BD et Dupuis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Copenhague que l’on doit au duo Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Rijsberg, publié aux éditions Dargaud
- La sortie de l’album Le champ des possibles que l’on doit au scénario de Véro Cazot, au dessin d’Anaïs Bernabé et c’est édité chez Dupuis
- La sortie de l’album L’homme miroir que l’on doit à Simon Lamouret et aux éditions Sarbacane
- La sortie de l’album The Velvet underground, dans l’effervescence de la Warhol factory que l’on doit à Koren Shadmi et aux éditions La boite à bulles
- La sortie de l’album Sept vies à vivre que l’on doit à Charles Masson et aux éditions Delcourt dans la collection Mirages
- La réédition de l’album Mauvaises herbes que l’on doit à Keum Suk Gendry-Kim et aux éditions Futuropolis
+ Lire la suite