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sur 400 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Solange est actrice, assez réputée semble-t-il. Elle tourne avec de grands noms du cinéma international mais son histoire avec Kouhouesso vient la parasiter. A travers elle, Marie Darrieussecq met en scène une sensation rencontrée par beaucoup de femmes, mais sûrement d'hommes également, l'attente impossible entre deux appels, entre deux messages, deux rendez-vous.

Face à elle, Kouhouesso semble absent, tout à son projet de film. Il évolue dans un monde auquel lui seul accède, obsédé par son projet, indifférent à l'amour que cette femme semble lui porter. Fortement basé sur l'origine africaine de cet homme, le roman laisse supposer que beaucoup des incompréhensions de ce pseudo couple trouvent leur origine dans une différence fondamentale de culture....

Ce postulat, je l'avoue, m'a un peu dérangé, car j'ai plus eu l'impression que l'incompréhension entre les deux êtres venait de l'obsession de Kouhouesso, et pas de son origine en elle-même. Certes, ce qui parasite son esprit est le projet d'un film au Congo, donc en Afrique, avec une résonance particulière en lui, mais l'histoire aurait pu être transposée en France avec un homme écrivain un roman sur sa famille, ou avec une femme montant son entreprise de vente en ligne ! le résultat aurait été le même : deux êtres qui ne sont pas sur la même longueur d'ondes au même moment, une femme qui attend inlassablement un homme qui semble ne la voir que quand il a besoin.

Un autre point m'a dérangé dans ce roman, c'est justement ce côté caricatural de l'homme absent, centré sur son besoin, sur ses envies, et la femme dans l'expectative. Une femme doit-elle uniquement être attentiste dans une relation ? Ne peut-elle taper du point sur la table à un moment ? Doit-elle accepter d'être traitée ainsi ? Un homme ne peut-être être lui dans la posture de Solange ? Soumis aux envies d'une femme absente d'une réelle relation ?

Avec ce roman, Marie Darrieussescq semble avoir voulu aborder trop de thématiques, sans concrétiser l'essai. le seul intérêt du roman est peut-être le tournage du film en Afrique et la chute finale... Et encore... Avec son écriture cisaillée, faite de répétitions, Marie Darrieussecq n'aura pas réussi à me convaincre...
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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J'ai fait fausse route en ouvrant ce livre, j'abandonne au bout d'une centaine de pages, pas de plaisir à ma lecture, aucune émotion, aucun intérêt pour moi.
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Le début semblait intéressant avec cette actrice blanche qui a le coup de foudre pour un africain sous le soleil californien dans le milieu du cinéma. Ensuite, les personnages semblent lisses. le lecteur reste en lisière. L'impression d'être au siècle dernier avec cette femme qui attend bêtement l'homme. Vu le sujet, j’espérais autre chose. Cette histoire de couple est banale. Il aurait pu être de la même couleur, cela n'aurait rien changé. Ce roman peut plaire à ceux qui aiment le cinéma car on croise des acteurs connus. Pâle copie de Duras.
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Je suis une blanche qui vit avec un noir. Ce livre est pour moi.
Bah non en fait. Je m'attendais à ... à rien à vrai dire mais c'est une déception totale.
Pfff, que quelqu'un m'explique parce que je cherche encore le fameux " coup de foudre ". Je n'y ai vu qu'une pauvre fille amoureuse d'un mec qui s'en tape bien magistralement de sa personne mais bon, je n'en dis pas trop histoire de ne pas gâcher le plaisir des autres lecteurs.
Difficile de ne rien dévoiler du roman avec une quatrième de couverture si pauvre.
C'est un roman pub comme je déteste. Les noms connus, les séries télé, le côté showbiz et j'en passe.
A un moment, j'ai cru lire une des aventures de Kirikou tellement c'est cliché avec ses histoires à dormir debout.
Je n'ai trouvé aucun rapport entre le titre et l'histoire tout comme je n'ai trouvé aucun rapport entre la quatrième de couverture et l'histoire, à croire que c'est un autre livre. C'est peut-être ça, j'ai lu un autre livre.


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Après Truismes j'ai assez vite décroché de l'oeuvre de MD et de son dispositif narratif un peu fabriqué et finalement un peu ennuyeux. Nouvelle tentative avec ce livre récent qui affiche une ligne plutôt claire dans le déroulement de son récit et un énoncé basique: un homme , une femme, une histoire. Ou plutôt l'histoire d'une attente. Mais pourquoi faut-il encore une fois que cette histoire et sa portée universelle s'inscrive dans la société du Spectacle comme si elle ne pouvait avoir de perspective qu'avec des personnages que l'on puisse rapprocher de ces icônes du faire-semblant, l'occasion de subir un énième et insupportable name-dropping. on se désintéresse assez vite du coup des états d'âme de cette bourgeoisie artiste dont on finit pas ne plus voir que le spectacle obscène de la démesure de son existence ,alors que cette histoire appelait au contraire, celui de la beauté des vies ordinaires.
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Quel sens faut-il donner au titre de ce roman, citation extraite de l'oeuvre de Marguerite Duras?
Je ne sais trop s'il faut le considérer comme de l'ironie compte-tenu de la souffrance supportée par l'héroïne.
Une comédienne française Solange fait carrière à Hollywood
Lors d'une soirée, elle rencontre un acteur canadien, d'origine camerounaise dont elle tombe éperdument amoureuse.
A partir de cette rencontre, sa vie va totalement changer. Elle vit dans l'attente de ses nouvelles. Or cet homme est insaisissable et j'ai eu l'impression qu'il jouait avec elle au chat et à la souris, ne lui accordant que des miettes de son temps.
En réalité, sa seule obsession, est la réalisation d'un film qui serait tourné en Afrique.
Certes la plume de Marie Darrieusecq sert très bien la lecture de ce livre qui est par ailleurs très documenté au niveau cinématographique, mais je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire.




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Ecrivaine française contemporaine, traductrice et psychanalyste, Marie Darrieussecq s'intéresse au corps en mutation et conçoit l'écriture comme une “disponibilité aux fantômes", “une façon de rendre présente l'absence, de faire entendre l'inaudible et de penser la rencontre de l'origine de la vie et du silence de la mort”. Elle donne volontiers la parole aux femmes, héritière en cela de Virginia Woolf, Nathalie Sarraute ou Marguerite Duras. le titre du roman Il faut beaucoup aimer les hommes est d'ailleurs extrait d'une phrase de Marguerite Duras dans La Vie matérielle.

Les chapitres se suivent comme les séquences d'un film dont les deux acteurs principaux, Solange la basque originaire de Clèves et Kouhouesso le citoyen canadien né au Cameroun anglophone, se rencontrent au cours d'une soirée à Los Angeles. Ils sont tous deux acteurs, elle est Blanche, il est Noir. Ils s'aiment. Et c'est au travers du corps de Solange que l'on vit cette relation marquée d'attente et d'incertitude. Jusqu'à ce qu'elle suive en Afrique Kouhouesso sur le tournage d'une adaptation du livre Au coeur des ténèbres dont il est le réalisateur.

Au coeur des ténèbres est une nouvelle de Joseph Conrad (1899) qui relate le voyage de Charles Marlow, un jeune officier de la marine marchande britannique, remontant le cours d'un fleuve au coeur de l'Afrique noire. Conrad décrit l'expérience de Marlow comme un voyage au sein des aspects les plus ténébreux du monde.

Vincent Estellon écrit que “le livre reste un medium du passage entre les sexes, instrument de culture pour approcher l'énigme de l'autre sexe” (Quel genre de sexe ?, 2017). Ce livre est donc l'occasion de s'immerger dans une passion de femme blanche pour un réalisateur noir, une passion à l'insoutenable attente ! Cela rappelle de mauvais souvenirs de relations où les attentes sont bien différentes, avec ce vide qui comble tout et asphyxie. Toute une expérience pour l'homme blanc homosexuel que je suis, mais je suis resté au bord du rivage...

Gaultier
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J'ai été plutôt déçue par ce roman de la rentrée littéraire, dont j'avais lu de bonnes critiques. L'histoire d'amour entre les deux personnages ne m'a pas parue crédible une seconde. de plus, l'auteur ne décrit les sentiments que du point de vue de la femme. Cela m'a empêché de bien comprendre ce que Kou trouve attirant chez elle et ce qu'il ressent pour elle. Cet amour à sens unique, ajouté aux péripéties rocambolesques et sans grand intérêt du tournage en Afrique, ont fait de la lecture de ce livre un moment ennuyeux et lassant. Heureusement, il n'est pas très long. Malgré tout, quelques belles tournures de phrases et de bonnes idées ont atténués ma lecture. Je le recommande pour ceux et celles qui aiment vraiment les romans d'amour (ce qui n'est pas mon cas, vous l'aurez compris).
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Une jeune actrice française expatriée aux Etats-Unis va, en un instant, tomber éperdument amoureuse d'un comédien et réalisateur noir, mystérieux et charismatique. Elle passera son temps à attendre... attendre le moindre petit signe d'intérêt qu'il voudra bien lui accorder. Elle le suivra jusqu'en Afrique, jusqu'au bout de sa passion. Amour futile pour l'un, fulgurant pour l'autre, cette passion pourra-t-elle subsister sans devenir tout à fait destructrice pour la jeune femme ?
Une histoire d'amour quelque peu convenue mais qui parvient malgré tout à créer le malaise. Celui de cette femme qui suspend le temps, qui accepte tout pour l'amour d'un homme. Comme l'a écrit Marguerite Duras, "il faut beaucoup aimer les hommes", mais jusqu'à quel point ?

Avec ce roman, Marie Darrieussecq nous propose un style peu commun et très agréable, qui permet au lecteur de rester dans l'histoire malgré certaines longueurs.

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Voici le récit de Solange, actrice française qui commence sa carrière à Hollywood et qui tombe amoureuse de Kouhouesso, acteur d'origine africaine. Pour elle, c'est une grande histoire d'amour. Si le thème de l'attente amoureuse est bien décrit, je n'ai pas été particulièrement captivé par l'histoire.
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