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2,92

sur 403 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ecrivaine française contemporaine, traductrice et psychanalyste, Marie Darrieussecq s'intéresse au corps en mutation et conçoit l'écriture comme une “disponibilité aux fantômes", “une façon de rendre présente l'absence, de faire entendre l'inaudible et de penser la rencontre de l'origine de la vie et du silence de la mort”. Elle donne volontiers la parole aux femmes, héritière en cela de Virginia Woolf, Nathalie Sarraute ou Marguerite Duras. le titre du roman Il faut beaucoup aimer les hommes est d'ailleurs extrait d'une phrase de Marguerite Duras dans La Vie matérielle.

Les chapitres se suivent comme les séquences d'un film dont les deux acteurs principaux, Solange la basque originaire de Clèves et Kouhouesso le citoyen canadien né au Cameroun anglophone, se rencontrent au cours d'une soirée à Los Angeles. Ils sont tous deux acteurs, elle est Blanche, il est Noir. Ils s'aiment. Et c'est au travers du corps de Solange que l'on vit cette relation marquée d'attente et d'incertitude. Jusqu'à ce qu'elle suive en Afrique Kouhouesso sur le tournage d'une adaptation du livre Au coeur des ténèbres dont il est le réalisateur.

Au coeur des ténèbres est une nouvelle de Joseph Conrad (1899) qui relate le voyage de Charles Marlow, un jeune officier de la marine marchande britannique, remontant le cours d'un fleuve au coeur de l'Afrique noire. Conrad décrit l'expérience de Marlow comme un voyage au sein des aspects les plus ténébreux du monde.

Vincent Estellon écrit que “le livre reste un medium du passage entre les sexes, instrument de culture pour approcher l'énigme de l'autre sexe” (Quel genre de sexe ?, 2017). Ce livre est donc l'occasion de s'immerger dans une passion de femme blanche pour un réalisateur noir, une passion à l'insoutenable attente ! Cela rappelle de mauvais souvenirs de relations où les attentes sont bien différentes, avec ce vide qui comble tout et asphyxie. Toute une expérience pour l'homme blanc homosexuel que je suis, mais je suis resté au bord du rivage...

Gaultier
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Après Truismes j'ai assez vite décroché de l'oeuvre de MD et de son dispositif narratif un peu fabriqué et finalement un peu ennuyeux. Nouvelle tentative avec ce livre récent qui affiche une ligne plutôt claire dans le déroulement de son récit et un énoncé basique: un homme , une femme, une histoire. Ou plutôt l'histoire d'une attente. Mais pourquoi faut-il encore une fois que cette histoire et sa portée universelle s'inscrive dans la société du Spectacle comme si elle ne pouvait avoir de perspective qu'avec des personnages que l'on puisse rapprocher de ces icônes du faire-semblant, l'occasion de subir un énième et insupportable name-dropping. on se désintéresse assez vite du coup des états d'âme de cette bourgeoisie artiste dont on finit pas ne plus voir que le spectacle obscène de la démesure de son existence ,alors que cette histoire appelait au contraire, celui de la beauté des vies ordinaires.
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Voici le récit de Solange, actrice française qui commence sa carrière à Hollywood et qui tombe amoureuse de Kouhouesso, acteur d'origine africaine. Pour elle, c'est une grande histoire d'amour. Si le thème de l'attente amoureuse est bien décrit, je n'ai pas été particulièrement captivé par l'histoire.
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Intriguée par la 4ème de couverture qui nous parlait d'une histoire d'amour mixte, je me suis lancée dans cette lecture, pleine d'espérances.
Ce roman fut pour moi comme un soufflé, j'ai d'abord eu du mal à réunir tous les ingrédients. La première chose qui m'a perturbé fut le style bien particulier de l'auteur. le temps de m'y habituer, presque d'apprécier celui-ci et là ce fut carrément l'intérêt de l'histoire toute entière qui disparaissait, mon soufflé s'affaissait irrémédiablement !
Je n'ai pas apprécié cette lecture mais je suis quand même aller au bout.
Lien : http://lesperluette.blog/201..
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Je suis une blanche qui vit avec un noir. Ce livre est pour moi.
Bah non en fait. Je m'attendais à ... à rien à vrai dire mais c'est une déception totale.
Pfff, que quelqu'un m'explique parce que je cherche encore le fameux " coup de foudre ". Je n'y ai vu qu'une pauvre fille amoureuse d'un mec qui s'en tape bien magistralement de sa personne mais bon, je n'en dis pas trop histoire de ne pas gâcher le plaisir des autres lecteurs.
Difficile de ne rien dévoiler du roman avec une quatrième de couverture si pauvre.
C'est un roman pub comme je déteste. Les noms connus, les séries télé, le côté showbiz et j'en passe.
A un moment, j'ai cru lire une des aventures de Kirikou tellement c'est cliché avec ses histoires à dormir debout.
Je n'ai trouvé aucun rapport entre le titre et l'histoire tout comme je n'ai trouvé aucun rapport entre la quatrième de couverture et l'histoire, à croire que c'est un autre livre. C'est peut-être ça, j'ai lu un autre livre.


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Le début semblait intéressant avec cette actrice blanche qui a le coup de foudre pour un africain sous le soleil californien dans le milieu du cinéma. Ensuite, les personnages semblent lisses. le lecteur reste en lisière. L'impression d'être au siècle dernier avec cette femme qui attend bêtement l'homme. Vu le sujet, j’espérais autre chose. Cette histoire de couple est banale. Il aurait pu être de la même couleur, cela n'aurait rien changé. Ce roman peut plaire à ceux qui aiment le cinéma car on croise des acteurs connus. Pâle copie de Duras.
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J'ai fait fausse route en ouvrant ce livre, j'abandonne au bout d'une centaine de pages, pas de plaisir à ma lecture, aucune émotion, aucun intérêt pour moi.
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C'est mon 1er livre de Marie Darrieussecq, et je n'ai pas accroché. J'ai vraiment dû insister pour finir l'histoire...
Le pitch de l'histoire m'a plu : un coup de foudre non réciproque entre Solange et Kouhouesso... Tous les ingrédients d'une bonne histoire.
Mais le style, le rythme... Tout était trop lent à mon goût... Ne rendant pas hommage à l'histoire passionnelle des sujets principaux du livre...
Un livre qui aurait pu, à mon sens, être bien meilleur...
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Le titre du roman est tiré d'une phrase de Marguerite Duras qui sert d'exergue : « il faut beaucoup aimer les Hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n'est pas possible, on ne peut pas les supporter. »

En lisant la quatrième de couv', je m'attendais à lire un roman faisant état de la perception des couples mixtes de nos jours (un noir, une blanche, et alors ?) et du racisme auquel ils peuvent être confrontés, avec la petite morale qui va bien à la fin de l'histoire.

Et pourtant, j'ai eu l'impression que ce thème promis par le roman n'est passé qu'au second plan..

Ce qui m'a frappé de plein fouet, c'est la goujaterie de cet homme Kouhouesso, et la dévotion totale que lui voue Solange, le personnage féminin du roman.

L'histoire se déroule aux Etats-Unis. Solange est une actrice française qui tourne avec les étoiles d'Hollywood. Kouhouesso est un acteur canadien d'origine camerounaise qui souhaite se lancer dans la réalisation d'un film adapté de « au coeur des ténèbres » de Conrad, sur place, au Congo (http://fr.wikipedia.org/wiki/Au_c%C5%93ur_des_t%C3%A9n%C3%A8bres).

Ils se rencontrent lors d'une soirée chez George (Clooney ?). Entre eux, c'est électrique, une attirance quasi animale. Pour Solange, c'est évident : ils finiront la nuit ensemble. Et pourtant, la passion va bientôt virer au cauchemar (pour Solange).

Elle, lui voue un amour total et inconditionnel. Elle l'aime et l'adore sans compter, quitte à la faire passer au second plan. Lui, est obsédé par la production de son film et ne porte que peu d'attention à Solange. Il ne lui donne que peu de nouvelles et ne semble pas vouloir occuper la place qu'elle lui a réservée dans sa vie.

« Kouhouesso se réveillait. Disait hey, d'un air toujours un peu surpris. Se frottait les yeux du plat des paumes. Se levait pour pisser. Elle restait là, le coeur battant ».

C'est dire si Solange lui vouait un culte, à son Kouhouesso ! C'est dire aussi si la citation de Marguerite Duras prend tout son sens : « il faut beaucoup aimer les Hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n'est pas possible, on ne peut pas les supporter ».

Le caractère individualiste de Kouhouesso représente à mon sens une métaphore sur l'image que l'on se fait de l'Afrique : une beauté sauvage, énigmatique, et insaisissable.

Malgré cela, Solange sera prête à tout pour lui et le suivra jusqu'au bout du monde pour réaliser son projet. Et une fois sur place, au Cameroun (tournage impossible au Congo), elle va passer son temps à l'attendre.. Assise sur sa chaise, elle attend.. Lui l'ignore, encore et toujours.. le paroxysme de sa goujaterie se situant à la fin du roman !

Si j'ai beaucoup aimé l'histoire et les thèmes abordés par le roman, j'ai eu un peu plus de mal avec l'écriture de Marie Darrieussecq. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman, notamment à cause de nombreuses lenteurs et des descriptions interminables qui n'apportaient pas forcément grand-chose au récit. J'aurais aimé retrouvé la passion existante entre Kouhouesso et Solange dans l'écriture de l'auteure. Alors, ce roman aurait été une vraie réussite..

Le personnage de Solange m'a beaucoup plu et je me suis vraiment attachée à cette femme entière et qui aime sans compter au détriment d'elle-même.

Il faut donc beaucoup l'aimer, Kouhouesso, vraiment beaucoup. Sans cela, ce n'est pas possible, une femme ne pourrait pas le supporter..

Lien : http://mademoisellechristell..
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Le titre était prometteur... mais pour moi cela s'arrête la!
Déçu par cet ouvrage que j'ai fini mais j'ai eu beaucoup de mal.
Je ne suis jamais rentré dans l'histoire qui met du temps à démarrer et qui est ensuite très fouillie, désordonnée.
J'ai trouvé le livre long et peu intéressant.
A oublier pour moi.
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