Évidemment, il ne s'agit pas d'un livre de sociologie. Encore moins d'un livre de philosophie politique, d'histoire ou de stratégie économique. C'est une sorte de pamphlet désabusé. Entré jeune au sein du groupe Havas,
Pierre Dauzier en deviendra le Président avant d'en être évincé par lors de sa reprise par Vivendi alors dirigé par
Jean-Marie Messier.
Le livre retrace les derniers jours, les dernières heures de
Pierre Dauzier en tant que président. Il est écrit comme un document de communication. Avec un sens certain de la formule. La critique du capitalisme financier est acerbe et l'auteur considère que le triomphe de l'argent à détruit les fondements de la culture française et européenne. La conclusion n'est guère optimiste L'auteur réussit le tour de force dans un livre écrit en 1998 de prévoir le retour de la Russie : " Bientôt le vent de la liberté va retomber. Il ne restera plus à l'est que des nuages sombres, qu'un enfer glacé ou une moiteur insupportable."