Mon premier roman de fantasy.
De prime abord, il y a encore quelque temps, je n'étais vraiment pas attiré par la littérature de fantasy. Les dragons, et autres étranges créatures ne me disaient vraiment rien. J'y préférais les romans qui se cantonnaient à la rationalité du monde des humains.
Puis, j'ai sauté le pas avec «
La Voie du Sabre » de
Thomas Day (auteur de SF et de Fantasy). Ce qui m'a décidé à me plonger dans cette lecture, c'est le cadre dans lequel nous immerge l'histoire, celle du Japon féodal, de ces seigneurs de guerre et de leurs samouraïs. J'avoue être fasciné par cette époque nippone, le monde des samouraïs et par l'éthique qui régit leur vie, le Bushido.
Le jeune Nakamura Mikédi, fils ainé d'un terrible seigneur de guerre, est selon son statut, d'abord promis à hériter du fief de son père et semble alors avoir une destiné toute tracée. Mais alors qu'il est âgé d'une douzaine d'année, surgit un homme, un ronin (samouraï sans maître) qui bouleversera le cours de son existence. Cet homme, c'est
Miyamoto Musashi (homme qui a réellement existé, 1584-1645), Musashi va proposer au seigneur Nakamura de prendre son fils sous son aile afin de le former et de le mener sur «
La Voie du Sabre ». Il s'ensuit une aventure initiatique pleine de rebondissements pour le jeune Mikédi, où s'entrecroisent dragons, magie, violence et sexe.
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture qui varie tout le long de l'histoire, en contenant à la fois des termes techniques (on voit que l'auteur à fait beaucoup de recherches sur le japon féodal et les samouraïs) et avec un vocabulaire élaboré (lié à la littérature en général) mais d'autres fois où le langage est beaucoup plus dur et plus cru.
J'ai vraiment passé un bon moment en arpentant «
La Voie du Sabre » avec Musashi et Mikédi. C'est d'ailleurs pourquoi, je continue avec le tome 2, « L'homme qui voulait tuer l'Empereur ».