Si j'ai des convictions chevillées au corps, ce n'est pas pour autant que j'accuse ceux qui sont pour ce type de lois [sur l'euthanasie] d'être des criminels. Une société a besoin de repères, de limites, sans quoi elle est déboussolée et tout devient possible. (p.77).
On est digne quand ceux qui nous entourent, nous soignent, nous aident, nous accueillent et décident que vous êtes digne par le regard qu'ils posent sur vous, par l'affection ou l'amour qu'ils vous portent. (p.86).
Pour ma part, je pense que l'éthique peut être considérée comme le cadre philosophique large dans lequel évolueraient les morales. (p.98).
La médecine contemporaine est à la fois terrifiante et merveilleuse. Elle est, à l'image de l'homme, ce génie diabolique qui au début voulait vivre mieux et plus longtemps et qui tutoie désormais l'immortalité. (p.34).
L'homme est devenu homme le jour où il a compris qu'il allait mourir. (p.11).
5 minutes avec Bernard Debré, Député UMP de Paris, chef du service urologie à l'hôpital Cochin et auteur d'un rapport avec le professeur Even sur la réforme du système du médicament est l’invité de Pascale Clark dans le 7/9 de France Inter (7h50 – 9 mai 2011).