François part en vacances dans les Pyrénées dans une maison dont ils viennent d'hériter. La grande tante Amélie y vivait seule depuis la mort de son mari et aussi depuis celle de son fils
Jean-Paul, mort pendant la seconde guerre. Il était dans le maquis et a été fusillé. Pourtant François s'étonne que son nom ne figure pas sur le monument au mort du village. Et quand il en parle autour de lui, les visages se ferment. Seul l'instituteur lui avoue que
Jean-Paul n'a pas été fusillé par les Allemands mais par les maquisards car il les avait trahis. Mais François continue son enquête, il veut en savoir plus sur ce lointain cousin...
Ce petit roman fait revivre la période trouble de l'Occupation dans cette région proche de la frontière propice aux passages vers l'Espagne. Querelles personnelles, jalousies amoureuses et conscience politique se mêlaient alors pour créer des situations dramatiques. le sujet est bien évoqué et on s'attache aux personnages passés et présents.