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sur 145 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Familles, je vous hais !"
Louise, veuve, invite ses 3 enfants à venir manger au soir. Nous assistons, impuissants, aux pensées négatives de chacun d'eux, à partir du matin, jusqu'avant le repas. Nous passons de l'un à l'autre, au fil de la journée, au fil de leurs pérégrinations.
C'est difficile de maintenir la cohésion d'une famille qui se délite peu à peu...Chacun des 3 enfants a une bonne raison pour haïr le père ou la mère. Chacun des 3 enfants a aussi un problème, ou vit sa situation comme un problème : Fanny a perdu sa fille 10 ans auparavant dans un terrible accident, Albin sent sa femme et ses enfants s'éloigner de plus en plus de lui et Jonas est homosexuel et en tant que tel, pas très accepté par les autres.
Nous sentons aussi le poids énorme du père. Celui-ci a régné en despote durant des années, puis s'est éteint d'un cancer, mais il continue à peser dans le coeur de ses enfants et de sa femme. Ils en ont tous eu peur et les enfants en veulent à leur mère de ne pas avoir osé le contredire.
Nous rejoignons aussi l'enfance de ce père, pour nous rendre compte que s'il a été violent, c'est aussi à cause du grand-père. Quelle hérédité !

C'est donc un roman où il ne se passe rien, ou plutôt, tout se déroule dans le passé, à travers les réminiscences des personnages.
Le poids du passé est terrible et rend le présent insoutenable. Chacun essaie de s'en sortir du mieux qu'il peut. Cette journée a été peut-être décisive pour se "sauver". En tout cas je l'espère.

J'ai été fortement intéressée par ce roman très psychologique mais malgré la douleur de certains, je n'ai pas ressenti de compassion, ou d'empathie. Peut-être est-ce dû au fait que chaque action, chaque pensée, chaque sentiment, chaque rêve et chaque cauchemar était décortiqué.
Malgré tout, l'écriture recherchée de l'auteur et son sens profond de l'être humain me permettent d'affirmer que j'ai beaucoup aimé "Le sel".
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Le sel: année 1982

Après le « règne animal » sa famille angoissante, ses porchers et son patriarche tyrannique voici avec le sel, celle des poissonniers toute aussi névrosée et sa hiérarchie de gérontes tout aussi oppressive.
del Amo a-t-il un problème avec le patriarcat ? Ça semble bien possible car chez celui-ci les lignées masculines sont jupitériennes, dominatrices et castratrices.
Coincée entre la méditerranée et l'étang de Thau Sète n'est pas qu'une ville de villégiature Elle abrite aussi des familles de pêcheurs dont certaines très abîmées par la vie.
Une famille de pêcheurs très perturbée. du grand-père italien qui aurait sa place chez un Grangé au mieux de sa forme, migrant venu s'installer en France avec ses deux fils C'est du « Brutal » aurait dire Raoul : bestiau qui cogne sa femme enceinte à grands coups de bourre-pifs dans les abdos, scatologique en fin de vie pour agrémenter le travail de ses brus , son fil traumatisé on le serait à moins qui s'ingénie a reproduire le schéma du père la boisson en plus et peut-être, peut-être... à voile et à vapeur: on ne sait pas trop ...Une épouse ( celle du père) aimante craintive qui s'aveugle dans son mariage. Un fils qui fait tout pour ressembler au père et donc au grand -père (faut suivre car je ne répéterai pas) dont le mariage bat de l'aile
Un autre fils, sensible lui, mais qui marche du mauvais coté de la route en se laisse aller à des penchants contre nature avec un amant sidéen au bout du rouleau
Une fille qui a perdu son enfant qui vit dans son souvenir et donc les liens avec son mari sont plus que lâches sans parler de son fils qui n'attend que le bon moment pour mettre les bouts
Bref une famille déchirée qui aurait certainement ravi le Grand Freud lui-même

Del Amo a l'art de nous mettre à l'aise de suite dès les premiers mots… « Des oiseaux qui éventrent le ciel » (voilà on sait à quoi s'en tenir) et rapidement il passe à la narration d'un cauchemar angoissant (pour enfoncer le clou aïe!)
Il faut vous faire une raison tout le récit sera présenté de manière oppressante : pas de répit pour les diables dans la géhenne
del Amo distille ensuite à petite doses homéopathiques raffinées et incessantes son poison dans chaque personnage ; rancoeur, affliction, angoisses enfantines, violence, coups, engueulades, mépris. Contribution a leur avilissement
Idem pour les paysages âpres et lourds pour lesquels il choisit avec soins des termes qui donne une atmosphère torturée; ciel de zinc, ciel de jais, patine d'onyx avec ombres violines et vapeurs d'incarnat .La ville est repoussante : vitrines inhospitalières, moiteur de la saison, odeurs , la mer et la plage sont hostiles
Tout pour vous faire aimer ce séjour de réprouvés sous une chape de plomb "Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle..." Baudelaire aurait aimé!
Un langage soutenu , parfois ordurier, parfois en italien (là on aurait aimé la traduction en bas de page), parfois précieux; zinzolin et coruscant ( c'est beau ) des phrases calibrées comme une lame de couteau suisse
ça chuinte, ça feule, ça coupe, ça éventre C'est du del Amo ! Trop même; une marque de fabrique un tantinet superfétatoire. A être trop voyant ...
Peut-être faudrait-il se calmer: noir c'est noir d'accord ! Mais tout noir peut-être pas . La préciosité d'accord mais point trop n'en faut  On risque de voir un jour s'il ne se réfrène pas des « huppes qui pupulent et des mésanges qui zinzinulent sous des azalées zinzolines » c'est zoli mais c'est aussi cul-cul la praline, ça fait académique et ça ne rend pas pour autant l'auteur plus cultivé mais le rend pédant  !
D'où nous conseillerions a del Amo d'éviter les kyrielles de personnages tous plus tordus les uns que les autres (n'en garder un ou deux et développer...)D'éviter de nous faire tomber continuellement de Charybde en Scylla ( nous laisser entrevoir parfois un petit coin de ciel bleu) D'éviter les litanies de sévices : des physiques suivis par des sévices sexuels eux-mêmes suivis par des sévices traumatisants psychologiques (là peut-être mettre du baume sur les blessures...).
En fait on aime beaucoup del Amo ce style acéré, précieux parfois ampoulé ses mots contondants ,percutants mais un chouia d'allégement ne détournera pas le lecteur de ses ouvrages: Bien au contraire.
Ne pas plonger le lecteur dans une tristesse morbide et accablante et lui imposer complaisamment un abattement irréversible . Voilà ce qu'il faut faire pour lui éviter  l'overdose !
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Ce type de couverture attire tout naturellement monsieur à qui j'ai chipé ce livre pour le mettre dans ma PAL, il y a un moment de cela… Mais il ne m'avait rien raconté de son contenu. Jean-Baptiste del Amo cite Virginia Woolf en incipit et nous avons le sentiment, en effet, en début de roman, d'être chez Mrs Dalloway ou dans Les heures de Michael Cunningham. Nous sommes en réalité à Sète, et Louise, veuve de pêcheur, doit recevoir à dîner ses enfants et petits enfants. Tout au long de la journée, jusqu'au dîner, vont remonter chez les protagonistes, des souvenirs souvent douloureux, beaucoup de rancoeur, et de fragiles moments de joie. Au-dessus de tout cela, flottent des fantômes, celui d'Armand, le père violent et complexe, celui de Léa, petite fille morte accidentellement et prématurément, celui de Fabrice, l'amant de Jonas, atteint du Sida. Louise a eu trois enfants avec Armand. Fanny, l'aînée, est la mère de Léa, mais aussi celle de Martin. Son couple ne s'est pas remis du drame et de l'absence. Albin, son frère, a été pris très tôt dans les filets d'Armand, éduqué comme un digne héritier de ses idées et de son savoir faire de pêcheur. Quelles sont les implications aujourd'hui de cette transmission ? Jonas, le plus jeune, le protégé de Louise, est gay. Il a été rejeté par son père, a connu le décès tragique de son amant Fabrice et tente aujourd'hui de vivre une vie sereine avec Hicham, son compagnon. Personne n'a réellement envie d'aller dîner chez Louise. Et ce qui remonte au fur à mesure de la journée est de plus en plus nauséabond… J'ai aimé chez Jean-Baptiste del Amo, l'écriture, et cette finesse d'analyse sur l'héritage psychanalytique générationnel. Comment fait-on pour échapper à ce qui semble être parfois un déterminisme, à ce qui est malgré soi inscrit dans notre histoire, et peut-être aussi dans nos gênes ? Louise a tenté d'opposer sa douceur à la violence d'Armand, mais avec discrétion. A-t-elle réussi à conjurer le sort ? Ou ses enfants doivent-ils lui en vouloir ? L'auteur présente ici une toile de relations complexes, que j'ai trouvé un peu exagérée en fin de livre. Une même famille peut-elle donc cumuler autant de mauvaises situations ? Malgré ce sentiment de fin de lecture, Jean-Baptiste del Amo est un auteur dont j'ai bien envie de continuer à suivre les écrits.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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J'avais le souvenir de critiques un peu déçues de ce second roman de Jean-Baptiste del Amo, faisant suite à Une éducation libertine, succès d'une rentrée littéraire alors pimentée de ce roman sans gêne.

Loin d'être fade, le Sel est une plongée au coeur de l'ordinaire, de la famille et des non-dits. de cette famille rigide, sévère, habituée à subir en silence, sans poser de question, s'esquisse un tableau qui n'a rien de rutilant, et ou le vernis dévoile, lorsqu'on le gratte un peu, ces drames de l'intime que l'auteur expose avec justesse et sensibilité.

C'est bien des larmes chargées de ce léger goût salé qui se retrouvaient aux commissures de mes lèvres, lorsque je dévorais les premiers chapitres. Peut-être par sensiblerie, peut-être par identification.

Évidemment tout n'est pas égal dans ce roman, et si les débuts sont prometteurs, la fin se veut un peu ennuyeuse, avec un récit anarchique, difficile à suivre. Pour autant le livre est tendre et cruel à la fois, sombre par destination, bienveillant par compréhension. Une lecture à fleur de peau, une grande introspection, un roman mature, et un auteur dont j'espère tirer une autre fois encore autant de plaisir. Même pour quelques larmes.
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" le sel " de Jean-Baptiste del Amo (400p)
Ed; Gallimard.

Bonjour les lecteurs...

Après " Règne animal", c'est avec un véritable plaisir que j'ai découvert cet autre roman de l'auteur.

Registre totalement différent....

Nous passons une journée dans une famille de pêcheurs sétoise.
Famille oh combien tourmentée sous un vernis lisse!

La mère, a décidé de réunir ses trois enfants, les pièces rapportées et les petits-enfants le temps d'un dîner.
Avant la rencontre, nous nous immergeons dans les souvenirs de chacun. Nous découvrons leurs caractères, leurs faiblesses, leurs peurs.
Chacun évoque les jours heureux mais aussi les craintes, les déceptions.
Personne n'est épargné, depuis le père, rustre marin pêcheur jusqu'à la jeune génération.
Jamais, cependant, ils ne seront confrontés les uns aux autres lors de cette journée. L'occasion de s'expliquer, de mettre les choses à plat s'est envolée.

On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille comme chantait un certain Maxime

Une famille comme tant d'autres en fin de compte, avec ses non-dits, ses comportements de façade.
Chacun présente ses souvenirs, son passé, essaye de justifier son comportement.
Y sont évoqués les relations "mère-fille", la différence difficile à accepter, les clichés qui ont bien du mal à disparaître, la vie et la mort et ... l'amour bien entendu

J'ai aimé me plonger dans ce huis-clos familial., essayer de comprendre leurs souffrances.
Jean-Baptise del Amo manie le kaléidoscope de nos émotions avec brio.
Je n'ai cependant pas ressenti le même engouement que pour " règne animal"

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Alors oui je sais, beaucoup ont lu le fils de l'homme récemment sorti, pas moi j'avoue ! Je fais connaissance avec cet auteur avec ce roman d'une profondeur inouïe.
L'histoire peut paraître simple : Louise invite ses enfants à dîner et en les attendant les souvenirs de chacun remontent. Ok. Mais sous la plume de del Amo c'est bien plus complexe et intéressant !
En 1 journée, en attendant de dîner chez maman donc, chacun se souvient...
Louise la mère, fait le point sur cette longue vie aux côtés d'Armand, son mari violent, homophobe, alcoolique et irascible, mort récemment.
Fanny, sa fille qui ressent au fond d'elle qu'elle n'a jamais été aimée par ses parents dont la vie est une sombre mélasse depuis que Léa sa petite fille a trouvé la mort tragiquement.
Albin, qui lui, a fait, un temps, la fierté du patriarche tant il est viril, épais, bourrin tout aussi homophobe mais que la vie va remettre à sa place.
Et Jonas, le dernier, bah... Pas de bol, il est homo depuis sa plus tendre enfance !
Tous les 4 cheminent dans leurs souvenirs nimbés de silence, de culpabilité, de violence. Navigant entre ce qui est conscient et inconscient, ce qui a déterminé leurs choix de vie, ces réminiscences familiales que l'on combat de toutes ses forces ou qu'on idéalise au risque de se perdre soi-même.
La profondeur étant dans "l'ignorance du boulversement" chez les enfants, en soi... l'ignorance des parents (les vôtres, les miens, ceux que nous sommes) et c'est savamment écrit, dans un détail intime bluffant. Il y a de la gravité oui et beaucoup mais c'est une histoire de famille et... "Leur famille est ce fleuve aux courbes insaisissables dont il n'est possible de cerner la vérité qu'en l'endroit où la mémoire de tous afflue pour se jeter, unifiée, dans la mer."

(Je rajouterai : dans la mer de Sète, là où se passe l'action)
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Magnifique histoire, écrit dans un style très réaliste. J'ai adoré le rythme, entre passages introspectifs et moments qui vous prennent aux tripes, qui émeuvent, qui remuent...
Une histoire qui peint toutes les facettes de la personnalité de chaque protagoniste, rien n'est tout noir ni tout blanc.
Ajouté à cela le décor de Sète, une odeur marine qui enveloppe le récit du début à la fin...
La découverte de la sexualité, la maladie, l'amour, la guerre, l'inceste, la violence, les amours conjugaux et familiaux, tous autant de thèmes abordés et, à mon avis, très bien dépeints.
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Le sel de la mer, de la peau, des larmes … le sel de la vie devrait être ce repas de famille au cours duquel Louise, veuve d'Armand mort d'un cancer, invite ses enfants Fanny, Albin et Jonas, leurs conjoints et enfants.

Tous se retrouvent à Sète, ville dans laquelle la famille s'est construite. Sete, son port, ses rues escarpées, ville qui tient une place à part entière dans ce roman.
Fanny a perdu sa fille et cherche encore un ou une fautive, Albin, le fils chéri du père, devenu pêcheur à son tour ne peut que regarder sa famille se déliter et Jonas, le petit dernier, enfant surprotégé par sa mère et honte de son père, assume tant bien que mal son homosexualité dans une famille ordinaire qui s'accroche à es moeurs irréprochables.

Ce dîner aura-t'il finalement lieu ? Sera-t-il l'occasion d'apaiser les rancoeurs ?

Chacun se plonge dans ses souvenirs et l'immersions dans leur passé permet de brosser les traits de l'histoire commune de la famille. Tous se débattent avec un vécu duquel ils n'arrivent pas à s'extirper, un passé empli d'une violence ordinaire.

De non dits en petites phrases sensées être anodines mais assassines, les rancoeurs ont pris toute la place dans l'esprit des enfants et de Louise. Comment vivre, grandir auprès d'une mère peu ou mal-aimante et d'un père si austère et despotique qui même disparu continue à hanter chaque membre de la famille ?

Quel est le poids de l'hérédité ? Voilà le coeur de ce roman intime et sensoriel.
J'ai trouvé le démarrage assez inégal, parfois long, parfois étrangement cru et finalement à l'image de cette famille, assez désuni. J'ai quand même fini par me laisser porter par l'histoire, voulant plonger dans l'intime de chacun pour comprendre les ravages d'un passé terrible rendant le présent insoutenable. Ça aurait pu sentir le soleil et la douceur de la mer mais ça sent davantage le poisson, l'aigreur, la sueur et l'amour enfui …

Lire cet auteur était une découverte pour moi. J'ai été désarçonné par le style tour à tour épuré puis alambiqué mais j'ai adoré cette finesse dans l'analyse de l'héritage psychologique et je reste curieuse de lire « Le fils de l'homme »
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Le sel, de Jean-Baptiste del Amo s'organise autour des regards croisés d'une famille disfonctionnelle traumatisée par la mort d'êtres proches et minée par les remords et la rancoeur. Tout un programme donc pour ce repas de famille qui risque d'être ... salé. Il n'y a pas de quoi rire dans cet ouvrage ancré à Sète. Les rares moments de bonheur y sont souillés par un festival de violence graphique et de sexualité triste. L'écriture est crue et sensorielle. La langue très riche. L'auteur donne ainsi la parole à ses êtres fragiles, se faisant oracle de la tragédie de leur existence dans cette oeuvre puissante, baroque, parfois à l'excès, absolument pas réjouissante mais indispensable aussi car tellement juste pour montrer le passé parasitant les hommes comme le cancer leurs cellules.
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"Le sel" est un livre qui ne peut pas laisser indifférent. Sur la forme l'auteur utilise un vocabulaire recherché mais non pompeux et la description des personnages et paysages est parfaitement maîtrisée. J'ai notamment apprécié les jeux de lumière et la mise en scène des personnages dans des ambiances parfois lourdes et difficilement supportables. On est pris par cette lecture dont les scènes sont parfois gênantes tant elles sont crues, mais qui ne sont que la fidèle description d'une réalité contemporaine. L'histoire est bouleversante et dramatique. Une famille déchirée, qui a subi des drames et dont le manque de communication et l'incompréhension se répète de génération en génération. L'ouvrage laisse le lecteur plein de nostalgie, plein de tristesse, car au travers du récit de del Amo, c'est le récit de nos vies que nous lisons, cousues de fausses interprétations,et d'entraves à la liberté individuelle. L'amour des autres et en premier des siens nécessite de dépasser ses représentations personnelles et ses idéaux. Accepter la différence, s'ouvrir aux choix des autres, forcer la tolérance et la bienveillance en commençant par soi-même: c'est peut-être là le message que vous nous adresser l'auteur!
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