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sur 518 notes
Encore une très belle histoire racontée par Grégoire Delacourt.
On y retrouve toute sa sensibilité et son amour des gens simples qu'il sait si bien mettre en valeur.
Des gilets jaunes à l'enfance différente de Geoffroy, c'est toute la richesse de l'humanité que l'auteur nous offre.

Histoire de ras le bol, histoire d'envie d'autre chose, d'une autre vie, histoire d'amour, histoire de différence mais surtout et toujours histoires humaines riches de sentiments tendres ou violents.

C'est vraiment une histoire qu'il faut découvrir car elle nous emporte dans la vie de tous les jours , chez des personnes qu'on côtoient surement car elles sont celles qui font vivre le pays avec leurs mains mais que le pouvoir ignore jusqu'au jour où toute la rancoeur et l'injustice font flamber les ronds-points.
C'est une histoire à lire parce qu'elle véhicule aussi tellement d'espoirs .
L'écriture toujours aussi fluide et riche de l'auteur est juste parfaite pour raconter ces histoires "simples"
Et les vers d'Aragon emportés par la voix de Jean Ferrat résonnent à notre oreille.

Merci aux Editions Grasset et à NetGalley pour cette superbe lecture.

#Unjourviendracouleurdorange #NetGalleyFrance
Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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Je ne connaissais pas cet auteur, je suis sous le choc.
Tellement de poésie dans ses mots, son écriture est délicieuse et puissante.
Je suis tombée sous le charme de tous les personnages, très très émue par chaque caractère, la manière de définir ce que ressent Geoffroy est incroyable , on ressent toutes les émotions, j'ai trouvé cette lecture d'une force inouïe.
J'avais ressenti cela en lisant "La folle allure" de Christian Bodin, un choc devant cette écriture fluide, légère, lumineuse pour parler de sujets durs et lourds, j'ai retrouvé cela avec ce roman rare.
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La révolte des gilets jaunes... Derrière ce morceau de tissu jaune fluo, il y a Pierre. Pierre qui va sur les rond-points. Pierre, envahi par un sentiment d'injustice, fait exploser sa colère pendant que Louise se démène comme infirmière en soins palliatifs. Un couple comme il en existe tant, qui peine à joindre les 2 bouts, avec l'impression de sombrer toujours un peu plus. Leur fils Geoffroy, 13 ans, a du mal à comprendre le monde qui l'entoure et se refugie auprès de Djamila.
Grace a une plume toujours exquise, Grégoire Delacourt nous emmène auprès de ces hommes & femmes, révoltés, qui rêvent de changement...
Il m'a manqué un je-ne-sais-quoi pour me sentir vraiment imergée auprès des personnages. Je me suis sentie à distance.
J'ai aimé la forme, moins le fond...
Lien : http://etlemondedesosso.cana..
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Je ne connaissais pas Grégoire Delacourt. J'ai découvert un auteur à la plume d'une grande beauté, dans ce roman où la poésie et les couleurs viennent illuminer une peinture de notre société en proie à la colère et à la violence.
Une palette de couleurs pour une palette d'émotions ressenties au fil de la lecture et des thèmes abordés : le combat des gilets jaunes face aux inégalités et à la précarité, le racisme, la radicalisation, la fin de vie, l'autisme...
Les personnages et leurs failles m'ont touchée. Malgré leurs différences, chacun d'entre eux lutte à sa manière pour un monde plus juste, et surtout pour être traité avec respect et dignité.
J'ai beaucoup aimé ce roman plein d'humanité.

Je précise que j'ai découvert ce roman en livre audio grâce à l'opération masse critique de Babelio et aux éditions Audiolib que je remercie, et j'en profite pour livrer mon ressenti sur les livres audio en général. Je « lis en audio » depuis très peu de temps (Un jour viendra couleur d'orange est seulement mon deuxième livre audio). J'ai longtemps hésité à me lancer car j'aime le livre en tant qu'objet, j'aime toucher le papier, m'imprégner des mots, prendre le temps de relire les passages qui me touchent pour en savourer chaque phrase. Mais force est de constater que je n'ai pas assez de temps pour lire autant que ce que j'aimerais (et plus je vais sur Babelio, plus ma liste de livres à lire s'allonge...). Alors j'ai sauté le pas, et je trouve très pratique et plaisant de pouvoir écouter un livre en marchant, en effectuant certaines tâches ménagères ou quand il m'arrive de prendre ma pause déjeuner seule. J'avoue que pour Un jour viendra couleur d'orange, même si j'ai beaucoup apprécié la voix du lecteur, j'ai tellement aimé l'écriture de cet auteur qu'à certains moments j'aurais préféré voir les phrases couchées sur le papier pour mieux les « imprimer » dans ma tête. Je pense qu'à l'avenir je réserverai mes lectures audio à des livres portant sur des sujets un peu plus légers.
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Rouge, la colère qui m'étouffe.

Noire, la bile qui remonte amèrement dans ma bouche.

Verte, la rage au corps qui m'étreint.

L'épisode des Gilets Jaunes, en fait, c'est pas du tout ce que je croyais, non, c'est pire !

Vous n'aviez pas le droit, monsieur Delacourt, de faire fondre le sourire enjôleur qui me caractérise au quotidien. Pas le droit de mettre à mal mon optimisme légendaire, pas le droit d'anéantir ma foi en l'Homme…

Je refuse de croire que la misère excuse un connard, que la pauvreté explique la violence et que le salaud sartrien n'est pas responsable de sa lâcheté.
Je refuse de penser que si on est un adulte, on n'est plus un enfant, que si on est un enfant, on n'est pas un adulte, que si on n'est pas comme les autres, on est forcément différent. Je veux pas.

Je veux juste me réfugier dans la cabane d'Hagop Haytayan, sombrer dans le vert véronèse des yeux de Djamila et compter le nombre de pas qui me sépare des étoiles. Je veux juste être au monde, mon monde, et ne pas me soucier de la valeur du smic ou de la bintje.

Je remercie vivement les éditions audiolib pour ce service presse qui m'a secouée ; merci au talentueux Cyril Romoli dont la voix immersive m'a plongée au coeur de ce roman, merci à l'auteur, qui a su me sortir de ma zone de confort et exploiter habilement un pan de notre Histoire pour sauver de la noyade mon âme d'enfant.

Cette histoire, c'est la superposition d'un roman social âpre et d'un conte onirique, un mariage improbable, sensible et éprouvant.
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Me voilà bien embarrassée après avoir tourné la dernière page de ce tout nouveau roman de Grégoire Delacourt au vu de tous les avis élogieux publiés.

L'auteur revisite les grandes heures de manifestations qui ont bousculé la France et leurs dirigeants (quoique ?) à partir de fin 2018, ces gilets jaunes des ronds-points, oubliés, désespérés, révoltés et déterminés.

Pour cela Grégoire Delacourt campe des personnages attachants, il s'attarde sur des tranches de vie, ceux qui bossent dur, gagnent peu et surtout pas assez pour une vie décente. Méprisés et ignorés par les politiques de tout bord depuis fort longtemps, ils vont sortir de l'ombre. Leur colère sera terrible.

Les personnages campés sont attachants et réalistes dans leur quotidien, Louise, Pierre, Geoffroy, Julie….. et tous les autres.

Pourquoi alors cet agacement qui me gagne ?

Je constate que l'auteur se laisse aller à des réflexions maintes fois entendues, des redites sans nuances qui n'apportent aucun éclairage sur le contexte social et tuent l'intensité du récit.
Un discours martelé avec une conviction qui frôle le trop plein ; tout y passe, comme un état des lieux de tous les maux de notre société !

Le tout avec de multiples invraisemblances qui nuisent au récit.

Pourtant, que l'histoire entre Geoffroy et Djamila est réussie, empreinte de poésie ! Elle tranche habilement avec la noirceur et la violence du contexte. Les descriptions de la forêt et de la nature qui l'entoure sont très réussies, invitent à se ressourcer parmi les arbres.
Pourvu que cet Eden ne soit pas rattrapé par la violence, que l'innocence demeure !

En résumé, je ressors de cette lecture dubitative et déçue, pourtant touchée, comme beaucoup par les personnages fort émouvants.

Qui a dit « ce n'est pas avec de bons sentiments qu'on fait de la bonne littérature » ?

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Un livre doux à lire et pétillant comme un bonbon harlequin de toutes les couleurs (comme les titres des chapitres).
Un jour viendra couleur d'orange est le nouveau roman de Grégoire Delacourt, un auteur que j'apprécie énormément.
Il fait partie de ses auteurs qui ont pour moi le don si particulier d'habiller leurs personnages d'une humanité singulière.
C'est pour cela que j'aime les personnages des romans de Grégoire Delacourt, et dans Un jour deviendra couleur d'orange j'ai fait la connaissance de :
Pierre, un homme désenchanté par son travail, désenchanté par ce fils qui n'est pas celui qu'il s'était imaginé et avec lequel il ne parvient pas à tisser des liens, «une promesse épatante de père avortée», désenchanté par sa vie amoureuse, désenchanté par La vie, comme beaucoup de ceux qui ont revêtus ce fameux gilet jaune.
Louise sa femme, elle accompagne les malades en fin de vie, et s'occupe avec bienveillance et amour de ce fils si singulier, la vie n'a pas été tendre avec elle, mais elle garde néanmoins espoir et veut croire en la magie de la vie et de l'amour.
Geoffroy, leur fils est un adolescent intelligent et qui aime mangé les aliments dans un ordre défini par leurs couleurs et surtout qui aime compter, et déteste l'imprévu et la nouveauté.
Et puis il y a Djamila, la seule qui comprenne Geoffroy. Djamila c'est la douceur, la vie, le peps, l'espoir et le courage.
Enfin il y a Hagop, cet homme sage et bienveillant.
D'une simple phrase, par quelques mots Grégoire Delacourt a ce don de nous faire sourire, de nous émouvoir, de nous parler au coeur.

Définitivement j'aime voir le monde au travers des yeux de Grégoire Delacourt.
Une lecture qui vous mettra un arc en ciel dans le coeur.

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Un jour viendra couleur d'orange de Grégoire Delacourt a été plutôt une déception pour moi.
Il y a de très belles choses dans ce roman, comme la relation entre Geoffroy, enfant différent, et Djamila. La vie de cette mère Louise, qui est infirmière dans un service de fin de vie, et qui fait le maximum pour améliorer la vie de son fils.
Mais il y a également tous ces chapitres, et ils sont nombreux, sur les gilets jaunes qui m'ont franchement gavé et qui gâchent tout dans ce roman.
Je me suis forcée pour finir ce roman, heureusement il ne fait que 260 pages.... c'est la première fois que ça m'arrive avec un roman de Grégoire Delacourt.....


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#RentréeLittéraire11
Je n'étais sortie que partiellement convaincue d'un des précédents romans de l'auteur (On ne voyait que le bonheur) et, malheureusement, je viens de terminer "Un jour viendra couleur d'orange" avec le constat que les romans de Grégoire Delacourt ne me sont, sans doute, pas destinés.
Je ne suis absolument pas rentrée dans l'histoire: entre le père dont je ne comprends pas le combat et qui, comble de l'ironie, me pousserait presque à devenir violente afin de lui filer deux paires de baffes suite à son comportement, la mère qui se voit octroyer le rôle de sainte tant dans sa vie professionnelle que personnelle, les frères radicalisés de Djamila et Geoffroy, 13 ans, l'adolescent différent qui vit sa vie selon le prisme des couleurs... pour moi, trop is te veel! :-)
J'ai ressenti ce livre telle une caricature mal ficelée et n'ai finalement éprouvé aucun plaisir de lecture - même les leçons théoriques de Geoffroy m'ont parues poussées à l'extrême, une manière artificielle d'étaler son savoir.
Bref, ne comptez plus sur moi pour lire Grégoire Delacourt.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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J'ai débuté ce roman sans en avoir lu la quatrième de couverture, simplement attiré par une surcouverture que je trouvais chaleureuse et chargée de promesse, et par la confiance aveugle que je place dans le talent d'écriture de Grégoire Delacourt, qui une fois de plus confirme que, quel que soit le sujet dont il s'empare, il le fait avec brio. Un roman au titre étonnant dont il faut aller chercher dans les poèmes de Louis Aragon pour en saisir la subtilité, plus précisément dans « Un jour un jour » un poème d'espoir écrit en hommage à un autre poète, le républicain Federico García Lorca assassiné en 1936 au début de la Guerre d'Espagne par des miliciens franquiste.

Et il y a des accents révolutionnaires, dans ce roman. Je dirais même que c'est un roman sur la colère, celle qui couve en nous et que nous essayons parfois d'étouffer, sur la colère qui ne sait pas s'exprimer correctement, qui n'est pas écoutée lorsqu'elle s'exprime, sur la colère qui nous consume et fracture la société, qui explose parfois, et qu'on regarde s'embraser sans trop savoir si cela nous fait du bien ou si ça nous effraie.

Les personnages de ce roman nous confrontent à cette colère, qu'ils la génèrent ou bien en soient victimes, ou même parfois un peu des deux, parce que finalement les frontières sont un peu floues, quand tout va mal. Ils nous illustrent ces promesses non tenues, ces frustrations, ces déceptions, ces inégalités, ce rejet qui sont autant de carburants qui viennent alimenter ce feu qui brûle en nous et qui parfois nous dépasse. La France, le pays dont la devise républicaine n'a jamais été vraiment tenue, celle d'une égalité comme un mythe, placée si haut dans les valeurs du pays qu'elle en est devenue inatteignable.

Alors avec Grégoire Delacourt, on écoute, on comprend, on arrête de juger, d'être dans l'émotion de la télévision en continue, on décortique les mécanismes, et on se dit que merde, c'est vrai, on fait quand même pas grand chose pour vraiment bien vivre ensemble. Autour de l'histoire de Pierre et Louise, un couple en crise dont lui se retrouve avec un gilet jaune sur le dos très tôt le matin dans les ronds-points à tenir des barrages filtrant en rêvant de faire tomber les privilèges, et où elle accompagne ceux qui vont mourir à l'hôpital, leur apporte la chaleur humaine, l'empathie, la présence dont ils ont férocement besoin avant de s'éteindre, on dresse le portrait d'un pays qui va mal. Entre eux, leur fils Geoffrey qui n'est pas câblé comme les autres gamins, une intelligence hors norme mais des interactions sociales à l'envers, qui ne fonctionnent pas. Autour de cet enfant différent se cristallise les rancoeurs et les colères qui mèneront à la fracture.

Dit comme ça, on pourrait penser que c'est un roman sombre, qui constate l'échec, qui ne laisse pas de place à l'espoir. Pourtant, c'est un très beau livre, c'est plein d'optimisme et d'humanité, ça donne envie de réparer les gens pour qu'ils arrêtent de se détester, d'apprendre à vivre ensemble sans haine ni violence. Une très belle lecture qui je l'espère, vous transportera comme elle m'a transportée.
Lien : https://www.hql.fr/un-jour-v..
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