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EAN : 9782355362101
237 pages
Carnets Nord (15/04/2016)
3/5   6 notes
Résumé :
Eva est mariée et mère d’un petit garçon dont elle s’occupe à plein temps. Derrière les apparences d’une vie paisible et normale, la jeune femme se rend pourtant compte qu’elle n’est pas heureuse. Au contact de Sophia, son amie libre et aventureuse, Eva entame alors un chemin à la fois douloureux et libérateur vers elle-même, vers une vie d’accomplissement personnel et d’indépendance.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un roman dit optimiste et conduisant sur la voie du développement personnel.

Une histoire somme toute banale. Eva, la trentaine, mariée, un enfant, un boulot ... le quotidien de bien des femmes. Puis survient l'ennui. Est-il question d'une lassitude ou d'un éveil existentiel ?
D'un constat et de ressentis, Eva prend conscience d'un choix de vie. Elle se questionne. Elle s'indispose. Accompagnée de son amie, Sophia, Eva change progressivement de regard sur une réalité inadaptée. Alors Eva s'engage vers un changement, une transformation vers une quête de liberté. Non pas celle d'être libre de faire ce qu'elle veut à n'importe quel moment. Mais cette liberté dans laquelle nos choix soient jutes avec soi-même.

Le livre d'une femme pour les femmes ? Peut-être.
L'écriture est naturelle et simple. Globalement, le récit est fluide. Je me heurte à la personnalité du personnage de William. La partie du récit développée à son sujet me semble pas indispensable.

Une lecture globalement agréable, une vie de femme qui peut inspirer, questionner, révolter, faire réagir. A vous de voir.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Nous étions jeunes et mon mari n’avait pas d’emploi fixe. Il pouvait aussi bien vendre des forfaits téléphoniques que des machines à café par correspondance. Il se débattait dans la vie comme un homme sans racine, un feu follet éperdu que les prédateurs les moins subtils repéraient de loin. Face aux échecs, il ne se remettait jamais en question, il accumulait seulement de la colère, une colère sourde d’homme humilié au plus profond de lui.
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Lorsque je serais grande, je cacherais ma beauté derrière mon intelligence. Ce serait pour moi le moyen d’exister plutôt que d’être visible comme une image trop colorée. Ce choix, je le découvrirais plus tard, allait faire ses propres ravages de façon détournée. En moi.

Avec le temps, je devins souriante comme une femme mariée, fière de la fierté de mon mari. Était-ce de l’amour ? Non, je le compris bien plus tard. En fait, ma présence lui permettait d’attirer l’attention sur lui. À bien y penser, il ressemblait étrangement à ces oisillons fébriles quand ils ouvrent leur bec grand comme un four pour recevoir de la nourriture.
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Elle faisait un étrange contraste avec moi qui entretenais mon besoin de passer inaperçue en m’habillant toujours en noir ou en gris, en bloquant mes longs cheveux noirs dans une queue-de-cheval et en cherchant le consensus en toute chose. Elle prenait son temps, je marchais vite. Elle éclatait de rire, je riais poliment. Elle attirait les regards, je les fuyais. Elle osait les couleurs, je cherchais la transparence. Elle était belle et s’en amusait. On me disait belle, je m’en contrariais. Elle faisait médecine, je faisais lettres. Tout semblait nous séparer. Pourtant, dès la fac, nous étions devenues les meilleures amies du monde. Notre complicité n’avait d’égal que nos différences. Elle disait aimer ma tolérance et ma capacité à m’adapter à tout.
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Aussi incroyable que cela puisse paraître, je dédiais toute ma vie au peu d’amour que Ray pouvait me manifester. J’arrivais même à me convaincre que j’étais une femme heureuse, aimée. Aimante. Je savais enfin ce qu’était l’amour, un mélange de sensations aussi délicieuses que détestables. Le meilleur et le pire en somme. Sur ce point, il n’y avait pas l’once d’un doute. J’appris donc à rire quand il me faisait rire, à gémir quand il se faisait jouir et à souffrir lorsqu’il me rejetait, me trahissait, me niait tout en m’efforçant de croire que notre vie était normale car finalement très loin des contes de fées. J’avais résolument basculé dans le douloureux monde des adultes. J’étais rassurée.
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Depuis l’enfance, je connaissais le pouvoir de ma beauté. Je voyais bien qu’elle créait un vif émoi autour de moi. « Elle est belle comme sa mère », disait fièrement mon père en soulignant le noir magnétique de mes yeux. « Elle a la grâce d’une elfe, le sourire troublant de la Dame aux camélias… Elle va faire des ravages, c’est sûr ! » Des ravages ? Cette façon mystérieuse et sans appel de me définir m’enfermait à mon insu dans un rôle que je ne voulais sûrement pas jouer. Comment éviter de « faire des ravages » si mon image me condamnait d’emblée à cela ?
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