Béa commence une correspondance anonyme avec Denis, un jeune homme qui la fascine. Par ces lettres, elle cherche avant tout une personne à qui se confier et Denis se prête volontiers au jeu.
Une simple correspondance qui devient source de remise en question pour les personnages et qui aborde des questions existentielles.
Denis, grand optimiste qui apprécie tout les petits plaisirs de la vie, tente de rassurer Béa, que de vivre blesse inlassablement.
L'intrigue se met doucement en place, les lettres deviennent de plus en plus intimes et émotives. Les grandes questions à propose l'existence y sont posées: la quête du bonheur, le rapport de l'humain avec son entourage, survivre ou accepter son sort, a-t-on le droit de simplement ne plus exister.
Une leçon d'espoir narrée d'une écriture fluide qui se lit agréablement.
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Tout commence lorsque Béa qui on l'apprendra plus tard ne s'appelle pas comme ça croise Denis dans un café. de là elle va commencer une correspondance qui va s'avérer plus qu'importante pour sa vie.
Béa va confier à Denis qu'elle ne supporte pas ce monde, qu'elle est mal dans sa vie. du coup, les lettres vont être de plus en plus importantes.
Béa n'a qu'une envie: quitter ce monde mais Denis ne va pas baisser les bras.
Dommage qu'il fallait une fin à ce roman, on peu peut-être espérer une suite?
Petit bémol, Béa est agaçante quelque fois. Mais j'ai dévoré ce livre.
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J'ai bien aimé ce livre. Je trouve que les questions que Béa se posent sont horribles, mais que cela nous permet de réfléchir sur la vie. le fait d'embarquer quelqu'un dans ses soucis n'est peut-être pas très réaliste, mais je pense que l'auteur a voulu nous montrer que quand on est désespéré, on peut faire n'importe quoi, mais que certaines personnes sont là pour nous aider à nous en sortir. Je trouve ce livre émouvant et il permet de se rendre compte de la souffrance que peuvent ressentir certaines personnes.
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Et pourtant, il y en a des choses qui m'exaspèrent, chaque jour! dans la vie d'un homme, il y a plus de misère que de temps pour s'en occuper. Par exemple, si l'on pense au problème des déchets, au génocide rwandais, au trou dans la couche d'ozone et à l'effet de serre... il y a de quoi ne plus fermer l'œil! les catastrophes écologiques s'accumulent, la population vieillit, il y a la guerre civile au Congo et le sort des derniers tigre du Bengale est précaire. Nos vaches sont folles, nos poulets sont pleins de dioxine, le cabillaud est bourré de mercure et nos cochons ont la peste porcine...
Je n'ai pas l'impression que nous soyons encore de parfaits inconnus l'un pour l'autre. De jour en jour, j'apprends à te connaître. J'ai même l'impression que je te connais mieux que nombre de mes bon amis. Tu me forces à réfléchir sur moi, sur la vie, sur l'essence des choses.
C'est terrible d'apprendre que quelqu'un avec qui tu as vécu autant de chose s'est éloigné de toi. Christine et moi, on a ri et pleuré ensemble. Nous avons fait les folles. Nous nous sommes soutenues dans les moments difficiles. Et soudain, l'amitié que tu as construite pendant des années n'est plus évidente.
Le bonheur est parfois en filigrane derrière le malheur le plus sombre. C'est parce qu'il a ressenti dans sa chair des revers personnels et des émotions sombres que l'homme est capable de faire l'expérience du bonheur.