J'étais ravie de trouver un recueil de nouvelles (genre que j'aime beaucoup) écrit par une autrice Russe contemporaine (pays que je connais mal et qui m'intéresse). Malheureusement, j'ai abandonné au cours de la deuxième nouvelle (page 68, même pas le tiers du livre poche...).
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé trop puérils. le style d'écriture ne m'a pas emballée (peut-être trop adolescent ?). Et enfin, je n'ai pas trouvé grand intérêt aux histoires... Ce trio de déception a eu raison de ma persévérance, assez tôt d'ailleurs...
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Roman (hyper-)réaliste sur la jeunesse russe du début du XXIe siècle, entre innocence et alcool. Un nouveau style semble se développer sur les traces de Venedik Erofeiev chez les jeunes Russes, qui caractérisé par une grande sensibilité dans la violence et la brutalité du vécu. Dans cet ouvrage, la musique rock submerge la narration. A relire, ne fût-ce que pour l'évasion.
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Un ensemble de nouvelles sur une jeunesse russe le plus souvent perdue, en proie aux démons de son temps, à une sexualité sauvage et encore mal maîtrisée. L'ambiance moscovite est particulièrement bien transmise. L'alcool et la musique rythment les soirées et les déambulations des personnages, définitivement désillusionnés.
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On se demande comment tout ce petit monde va passer de l’adolescence à l’âge adulte.
Ils ont entre 12 et 20 ans, vont et viennent dans la ville grise. Il pleut, il neige, le soleil brille rarement. Indifférents à ce qui les entoure, ils pratiquent la violence pour se distraire ou se frayer un chemin dans un monde anarchique qui ne leur propose rien, enchaînent les expériences – drogue, sexe, alcool –, et ils causent. Ils causent beaucoup, mais jamais de famille ou d’avenir, d’histoire ou de politique.
Le rap, c’est d’abord une question de culture. Sinon, putain, n’importe quel connard va écouter Eminem ou, pire encore, Detsl, il se met un baggy et il dit : moi je suis un vrai rappeur… Moi, ça fait quatre ans que je m’habille comme ça… Ça fait cinq ans que j’écoute du rap… J’ai la haine quand un detsl passe à côté de moi et qu’il me regarde comme si on faisait partie du même monde, comme si j’étais un type de son genre…
La discipline n’est pas un mot vain. J’espère que vous vous conduirez de façon correcte, et non comme des forçats en fuite. Il est obligatoire de se soucier de ses vêtements et de la propreté corporelle.
Tout est cendre, vanité des vanités.
Tout est mensonge… un délire total !
Tout est le cri d’une corde cassée.
Tout le monde aujourd’hui rêve…
Ce sont des rêves de rien,
Des rêves pour rêver…
Ne composer que des tubes pour que les potes les comprennent. Sans sermons et sans conneries, sans le moindre repos. Jamais gémir, incarner l’espoir. C’est ça la vie d’un héros du rock’n’roll !…