Cet ouvrage est le livre sacré des mayas, un des textes les plus anciens de l'humanité qui décrit la création du monde et ses premiers pas tels que vy par les cultures autochtones de l'Amérique pro-colombienne.
Il diffère de la bible par le respect qu'il montre pour la nature et toutes ses formes de vie et par a difficulté qu'eurent les divinités pour créer l'espace humaine, après plusieurs essais infructueux.
On y retrouve aussi des éléments communs étonnants entre les deux ouvrages, qui semblent témoigner d'une tradition universelle commune à tous les peuples: la création du monde par le "Verbe", le déluge, la naissance miraculeuse, etc.
La première partie est superbe et poétique, la seconde s'enfonce dans les généalogies compliquées des premières générations humaines.
Commenter  J’apprécie         00
Dans le Popol Vuh, le mythe se confond avec l’histoire, de la même façon que l’histoire se fond à la culture. L’histoire se déroule au sein de l’espace-temps sans discontinuité, sans rupture, marquant les étapes successives du développement humain.
Dans la mentalité maya, il n’existe aucune coupure entre le passé, le présent et l’avenir, aucune brèche distinguant le mythe de la réalité, aucune disjonction entre l’ordre cosmique et la sphère terrestre, puisque ces réalités, imbriquées les unes aux autres ; sont fondamentalement indissociables.
Nulle part on ne voyait la terre, la mer entière se mirait dans le ciel ; nul corps n’existait ; rien n’était terminé , rien ne bougeait, tout n’était qu’absorption, tout n’était qu’immobilité ; quand le ciel fut terminé, rien n’émergea.
Il y a le livre premier : l'écriture ancienne. Ce livre n'existe que pour le regret, que pour être médité.
langue_de_chez_nous - Vidéo Dailymotion