C'est une lecture assez agréable, mais pas captivante. En effet, l'auteur maintient une certaine distance avec les personnages que je n'ai pas trouvé très attachants par ailleurs. En plus, le texte est émaillé d'expressions belges ou québecoises (je ne connais pas tellement les deux "cultures", alors quand une romancière canadienne écrit sur la Belgique...).
C'est davantage la chronique d'un village des années 1950 qu'un thriller autour d'un médecin hypnotiseur. Il y a beaucoup de scènes pittoresques comme la cérémonie d'accueil du nouveau médecin de la commune ou le spectacle du lycée. Par contre j'ai été un peu frustrée de ne pas en apprendre davantage sur ce que devient le docteur Vanderstat, ni sur son passé. C'est comme s'il n'était qu'un élément perturbateur qui vient agiter le quotidien tranquille (ou peut-être pas tant que cela) des villageois.
Bien, mais sans plus donc...
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Bon rythme, bonne intrigue!
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Un bon moment de lecture.
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Les quatre dernières années furent plutôt difficiles pour les gens de Bellesroches qui espéraient toujours voir débarquer un médecin capable de remplacer le bon vieux docteur Doiron malgré les oppositions de Didier Langevin qui, lui, ne parvenait pas à oublier la fameuse nuit des jumelles. Nul n’osait le contrarier. Il avait la mainmise sur les décisions du Conseil municipal, savait le manipuler et pouvait vous démolir son homme dans le temps de le dire.L’arrivée du nouveau médecin était prévue pour le deuxième dimanche de juin, et pour l’accueillir on pensa à la seule personne qui eût déjà tenu tête au gros conseiller, la seule encore capable de lui faire entendre raison: Marie Richer. On prit bien soin de lui préciser qu’il ne fallait surtout pas, cette fois, que le docteur s’en retourne, l’année 1952 devrait être celle où enfin on recommencerait à se faire soigner au village de Bellesroches.
Entrevue Geneviève Desbiens partie 5