Les Semi-Déus, tome 1 : La Fabrique des enfants Dieux

Club N°56 : BD non sélectionnée
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Jolie BD, héroïque fantasy légère.

Le cliffhanger à la fin de ce tome 1 est bien amené.

Je ne suis pas super fan de certains aspects du dessins (grands yeux d'inspiration manga ?), mais comme beaucoup de choses en BD, c'est une affaire de gout ;-)

Lorenzo
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Lecture mitigée pour ce premier tome des Semi-Déus.

Si l'univers intrigue immédiatement grâce à une couverture efficace et jolie, j'ai eu du mal à être happée par le récit qui semble un peu trop ambitieux.
C'est difficile à expliquer, mais j'ai eu l'impression que les auteurs cherchaient à raconter plusieurs récits en un et qu'ils essayaient de mettre trop de choses à la fois dans ce tome d'introduction.

Dès le départ, on sent qu'on n'est pas là pour rigoler avec l'ambiance pesante qui est plantée : les récoltes du peuple sont de plus en plus maigres et on comprend vite que la Reine est aussi vénérée que crainte à cause de ses immenses pouvoirs divins.
5 ans après le premier chapitre, nous retrouvons la protagoniste avec un nouveau nom, une nouvelle identité et surtout, des pouvoirs. La jeune fille est devenue une Semi-Déus, contre son gré, et n'apprécie pas sa vie actuelle. Afin de "s'occuper", elle et son acolyte commettent de menus larcins en volant des babioles à des nobles : elle en se métamorphosant en quelqu'un d'autre, lui en dupliquant des objets.

En parallèle, nous suivons plusieurs Semi-Déus adultes, dont les enjeux personnels paraissent tous converger dans une intrigue politique plus globale. En effet, le règne de la Reine ainsi que ses façons de procéder ne sont pas au goût de tous (même parmi les alliés du royaume), et la menace vient de tous les côtés.
De l'extérieur ou depuis l'intérieur de la cour, qui osera tenter de renverser l'ordre établi ?
En plus de tout ceci, la fin appelle clairement à une mise en avant sur tous les plans de l'héroïne, qui sera certainement mise en grand danger.

Mon gros problème avec cette BD est que j'ai eu le sentiment que les auteurs tentaient de parler à deux publics en même temps : un public jeunesse à travers le récit de la jeune fille, et un public adulte avec le grand nombre de points de vue adultes.
J'ai trouvé que ça créait un décalage trop grand. Je comprends tout à fait l'idée d'apporter gravité et profondeur à un récit jeunesse car les jeunes lecteurs sont tout à fait capables de lire des choses matures ; mais je trouve que ça ne fonctionne pas bien.

L'écart dans les propos et les thématiques abordés amène aussi un problème de rythme entre les intrigues : on a l'impression que l'action des enfants passe un peu au second plan et paraît moins importante et très lente comparée à la frénésie que l'on ressent du côté des adultes.

Malgré une maladresse et un déséquilibre dans les narrations, cette nouvelle série magique garde un bon potentiel. L'univers mélangé entre mythologies gréco-romaine et japonaise (et univers Ghibli) est plutôt sympathique et ne demande qu'à être poussé encore plus. A voir avec le deuxième tome !

Rien que la couverture donne envie de totalement s'y plonger, n'est-ce pas ? La jeune femme a l'air un peu étrange. Et avez-vous bien fait attention à la vieille dame à l'air sinistre, voire machiavélique que nous voyons en arrière plan ? Ce nouvel univers s'avère riche, passionnant, prenant, et encore rempli de bien des mystères, le tout sous un sublime graphisme qui fait tout passer au niveau au-dessus. Ce n'est que le début, et nous avons hâte d'y retourner, mais il faudra sans doute être patient.
Ce sont les éditions Glénat qui l'édite dans leur très belle collection jeunesse Vent d'Ouest. Nous avons une carte pour commencer et pour terminer. le scénario et le dessin sont assurés par Juliette Fournier et Jean-Gäel Deschard. Vu comme c'est marqué, ils interviendraient alors chacun sur les deux parties et travaillent à quatre mains.
C'est un univers que nous allons découvrir au fur et à mesure. Quand nous y entrons nous sommes dans des terres désolés, avec deux adultes. Ils ont 3 enfants, mais ne sont pas sûrs de survivre. Nous voyons qu'il est question de divinité, d'amulette. le père va aller voir la reine avec sa fille. Il a l'apparence de quelqu'un de prévenant, de gentil, mais à bout. Quand nous arrivons en ville, au palais, l'atmosphère est différente, les paysages aussi, et le côté graphique ébahit de plus en plus nos yeux, et ne cessera de le faire. Par la force des choses, déçus de l'entretien, il vend sa fille.
C'est alors que nous nous retrouvons plusieurs années plus tard assistant à une vente chez un homme qui a l'air bien loti. Cela fait mal aussi de voir de telles différences entre les gens. La fille vendue n'est plus, elle est devenue une semi-divinité, une semi-déus, elle a acquis des pouvoirs. Pour l'instant, toutes ces années précédentes sont occultées sauf certains souvenirs qu'elle partagera avec nous. Elle a forgé son caractère et sa façon de voir les choses.
Si la cité est opulente, si avec son amie elles s'amusent avec leurs pouvoirs quitte à être limites, si elle vit dans un certain confort matériel, il apparaît également une face cachée à tout cela, et à la reine
encore plus. Celle-ci ne se dévoilera pas tout de suite à nous, quelle habileté dans la façon dont nous entendons parler d'elle, l'entrevoyons et finissons enfin par la rencontrer réellement.
Nous nous en mettons plein les yeux, en restant sur nos gardes, et faisons connaissance avec plein de personnages. La jeune femme de la couverture est particulièrement attachante et touchante. Elle a acquis un autre nom une fois sa vie changée, celui d'Asmodée, et elle peut se métamorphoser.
Un plaisir de voir les différents pouvoir, c'est intéressant, même si cela pose beaucoup de question, surtout une certaine personne avec des yeux partout qui nous met mal à l'aise.
Le graphisme et le scénario sont superbement travaillés de façon à complètement nous entraîner dans ce nouvel univers. Les révélations se font progressivement, nous sommes tenus en haleine.
C'est plein de détails, d'épreuves, de retournement, de dangers, de pouvoirs, de beauté et de laideur. Certaines laideurs ne sont pas dites et montrées formellement mais s'entrevoient, de devinent, effrayent. le sous-titre donne également pas mal le ton. Une très belle découverte.

Dès les premières pages, cette BD nous entraîne dans une histoire captivante, où l'héroïne, issue d'une famille modeste, est vendue à la redoutable reine Bérénice, plongeant ainsi dans un univers où la magie et la cruauté règnent en maîtres. L'intrigue nous transporte au coeur d'une élite mystérieuse, les Semi-Déus, chacun doté de pouvoirs surnaturels, où les destins se nouent dans les méandres d'une société à la fois sombre et fascinante.

L'écriture de l'auteur transcende les conventions du genre pour explorer des thèmes profonds tels que la quête d'identité et le pouvoir, tandis que les illustrations époustouflantes nous plongent dans un monde magnifique et inquiétant à la fois, où chaque détail contribue à créer une fresque envoûtante. Cette BD est bien plus qu'une simple histoire fantastique ; c'est un voyage épique au coeur de la noirceur et de la splendeur, où les destins s'entrelacent dans un ballet magistral entre le bien et le mal.

https://www.litteraturesadolescentes.fr/les-semi-deus-tome-1

La magnifique couverture du premier tome de Les Semi-Déus m'intriguait déjà suffisamment, mais une fois que j'ai découvert les dessins absolument grandioses de Juliette Fournier, j'étais certaine d'adorer ma lecture ! On se plonge dans le quotidien de Mery, une jeune fille qui vit dans une ferme aux côtés de sa famille et qui voit leur dernière récolte détruite. Mery s'en va rencontrer la reine en compagnie de son père, l'occasion pour lui de lui parler de l'existence des êtres touchés par la grâce des dieux, ce qui leur permet d'avoir de grands pouvoirs. Mery était persuadée de seulement rencontrer Sa Majesté... mais elle va subir une trahison qui va bouleverser sa vie. Cinq années passèrent et on découvre la nouvelle vie de Mery. On s'immerge sans aucune difficulté dans l'histoire, tant les dessins sont sublimes, les couleurs chaudes confèrent une atmosphère ensorcelante à la BD, ce qui nous laisse aussi admiratif qu'intrigué : les décors sont si ingénieux, beaux, on ne se lasse pas de tout regarder. L'histoire se révèle plus sombre qu'on pourrait le penser, on aborde des sujets assez difficiles et le monde des Semi-Déus renferme bien des noirceurs... Les dernières planches contiennent bien des surprises qui garantissent une suite très intéressante ! Je suis très intriguée par la tournure des événements, vivement la suite !