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3,3

sur 2691 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
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Il devrait etre decerne le Prix du livre le plus NUL. Il y a bien les Khoncours. Mais Dommage ! Elle ne l'aura jamais puisqu'elle en a fait partie, avant d'en etre partie. Trop nul semble t'il pour elle.

Alors je le demande ? Quel prix pourrait convenir ?

Peut etre 0,01 €, ou alors cadeau lorsqu'on a acheté plus de 35€ de livres à la Librairie Rive Gauche ?

Mais on ne se mettra jamais d'accord sur le nombre de zéros, puisque c'est toujours trop Cher le Connard.




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Voici un Despentes distillé au vitriol, un cru moderne surfant sur le monde numérique et ces dérives, parcourant la fuite des réseaux sociaux et du cadavre de la pensée humaine, réduite à une ruine intellectuelle, Virginie lacère de sa prose acerbe tel un chamboule-tout notre société actuelle sur la propagande nauséabonde de la toile et de ces adeptes sans oublier ces larsens propagandistes qui pullulent partout, débordant des médias mainstream pour vomir sur internet une gerbe sans saveur. Virginie Despentes a bercé certaines de mes lectures comme Baise-moi, une prose trop malsaine pour m'embarquer, Apocalypse bébé, prix Renaudot, une lecture haletante puis Bye Bye Blondie et Les jolies choses ont su m'emporter, j'ai zappé Vernon Subutex, une trilogie Himalayenne, surtout par une saturation de cette langue moderne où la prose se vulgarise d'une oralité fainéante, j'erre vers une littérature des mots, du style, comme Jean-Baptiste del Amo, Jérôme Chantreau et des classiques, Hermann Hesse, Stephan Zweig parsèment mes lectures actuelles laissant en berne cette littérature Punk à la mode de chez nous, et tombant sur ce titre provocateur Cher Connard, je plonge me noyer par l'effet médiatique produit, ma curiosité est happée par ce roman qui au demeurant sera une déception.



La forme du roman est l'échange de messages via internet, ce ne sont pas des lettres comme elle veut nous le faire croire, ces missives virtuelles qu'elle nomme lettres, me hérissent les poils ce ne sont que des mails, cette virtualité moderne de tout transformer et de déformer les mots pour ce monde factice où tout est faux, cette manipulation perpétuelle de nous imposer la pensée bien vaillante, comme cette structure du roman sur l'échange de mail entre deux inconnus qui semblent appartenir à un monde qui échappe à la plupart des lecteurs, un monde subliminale, celui d'artiste, une icône du septième art mise sur la touche par son âge, la quinquagénaire aux formes généreusement laitières, un écrivain de polar toxicomane sans envergure physiquement se singeant dans la morphologie du chanteur Eddy de Pretto, et cette jeune blogueuse féministe, ancienne attachée de presse du romancier vient parfaire ce trio, ce ne sont pas des untels quelconques, ces trois personnages sont le prototype d'une classe sociale qui se pavane dans les médias pour distraire la France d'en bas, celle travaillant et se saignant la chair pour survivre, pour enrichir une petite bourgeoisie d'enfant gâté.

Que dire de bien intéressant sur ce roman, mis à part des sujets qui tournent en boucle partout, des idées subliminales sans grand intérêt, la guerre de l'image et du Buzz, sont les mamelles de notre société, la réflexion est devenue politique, tout est interprété dans un sophiste bien rodé, ce livre sans âme roucoule l'auteur paresseux, surfant sur la vague du wokisme, chaque personnage est un prototype du bourgeois bohème qui s'égare dans des méandres des paradis artificiels, ceux qui gangrènent notre société bienpensante qui purulent sans pudeur sur tous les médias, je suis inerte à ce jeu de dupe et à ce roman indigeste, les phrases se suivent, les idées sont balancées pêle-mêle dans un chaos total, tel que le vomit la toile, quelque aphorisme acide qui parsème de temps à autre ce torchon qui brule l'ennui et la presse littéraire. Je me demande ce que Louis Calaferte peut bien faire dans ce Cher connard, perdu dans cette langue prosaïque verbale familière sans aucune saveur, pas de style, une succession écoeurante de thèmes sociaux à la mode de chez nous, de plus l'associant au Céline, Louis Calaferte est contant d'être censuré par ceux qui portent aux cieux Virginie Despentes et ce Céline antisémite, figure de proue d'une classe bourgeoise orgueilleuse sans âme littéraire.

Je me suis ennuyé lors de cette lecture d'échange de mail, Cher connard résume bien ce roman vulgaire, car le connard, c'est le lecteur qui payera cette illusion perdue populaire parisianisme, comme la langue familière devient un art majeur, minorée par une classe pédante, je ne suis pas romancier, ni un jongleur de mots, je n'ai pas la prétention d'écrire un roman, ni la formation pour être critique, mais à quel moment du papier toilette peut prétendre être une oeuvre littéraire, car des mots y sont couchés par une Virginie Despentes qui occupe beaucoup trop ……

Cette critique restera inachevée comme ce roman l'est, je ne vais pas pénétrer en profondeur ce livre si creux, si léger, si vide, si virtuel, si …..

L'ignorance est le meilleur du mépris…

Ignorons ce livre
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J'ai lu ce livre vite et jusqu'au bout par respect pour mon amie Jocelyne, bibliothécaire,qui me l'a prêté dès qu'il est arrivé .
C'est un roman épistolaire :
- Oscar est écrivain, accro à tout ce qui se boit , se fume, se sniffe .
- Zoé ouvre un blog pour dénoncer Oscar de l'avoir harcelée.
- Et Rébecca ( Mme Despentes )amie d'Oscar, actrice(?), écrivaine, à l'ego surdimensionné, accro elle aussi à un tas de choses ( mais elle ne boit pas !!!)
J'éviterai les détails ,mais ce livre est un ramassis de lieux communs sur le féminisme, les addictions , les plans cul .
Le style est plat et vulgaire à souhait (ça doit faire vendre ! )
Je n'avais jamais lu Despentes, il paraît que ses premiers livres étaient bons .
La came a dû lui flinguer pas mal de matière grise .
Cerises sur le gâteau, à la fin nous avons droit à l'éloge des Narcotiques Anonymes et à la question de l'auteur : " Ne serais-je pas lesbienne. ?" Ce livre dessert le féminisme .
J'ai mis une demi étoile pour payer le papier très cher en ce moment .
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Bonjour à tous,
Cette année, j'ai voulu faire la rentrée littéraire. J'ai donc choisi Cher connard de Virginie Despentes. L'idée de départ était bonne. Un roman épistolaire, non par des lettres mais par un échange de mails. Personnellement, je n'ai pas lu d'échanges de mails. Simplement des mails de deux protagonistes : un écrivain connu et une actrice sur le déclin. J'ai lu un vocabulaire grossier voire cru. Plus j'avançais dans ma lecture, moins j'aimais et comprenais. Il ne se passe rien. Les personnages Oscar s'enfonce dans ses explications. Que c'est long de lire trois cent pages sans rien voir venir ! Que c'est ennuyeux de lire ce type d'écriture journalistique.
Vous avez peut-être aimé ? Faites le moi savoir...
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S'il est indéniable que ce roman a suscité une certaine effervescence au sein du paysage littéraire, j'ai trouvé ce récit clairement surévalué et à mon sens il échoue à atteindre les sommets qu'il prétend gravir !

D'emblée, le titre m'a laissé songeuse. Là où certains y voyaient provocation et audace, j'y décelais manque d'originalité et esbroufe. Et ma lecture m'a confortée dans ce sens, malheureusement !

L'auteure semble s'être laissé emporter par un jeu de surenchère littéraire, sacrifiant toute substance narrative au profit de la superficialité. Les personnages, bien que prometteurs, demeurent des figures stéréotypées, dénuées de la profondeur psychologique nécessaire pour susciter une véritable empathie...

Au coeur de ce récit, nous découvrons l'histoire d'Oscar (le connard) et Rebecca, qui échangent leur vie par e-mail, à la suite d'un message virulent posté sur les réseaux sociaux et sa réponse toute aussi corrosive. Et ça vole pas franchement très haut !

Au fil des pages, l'ironie censée découler de situations désopilantes se révèle inévitablement prévisible, laissant peu de place à l'authenticité et à la surprise. Les rebondissements semblent s'aligner sans subtilité, anéantissant tout potentiel de réflexion intellectuelle profonde.

Quant à l'entreprise stylistique de l'auteure, bien que louable et ambitieuse, elle échoue à susciter un véritable engagement. Les jeux des questions-réponses et les acrobaties linguistiques, ne parviennent pas à compenser l'absence de développement.

"Cher Connard" déçoit par son évidente propension à privilégier la forme au détriment du fond. Les promesses de satire sociale mordante et de profondeur philosophique se sont noyées dans une mer d'attentes non comblées.

Bref, je me suis emmerdée comme rarement, dans un texte d'une banalité affligeante ! Ce roman épistolaire opportuniste et pathétique est la preuve -si tant est qu'il en fallait encore une -qu'un nom ne suffit pas à faire un livre ! Chère Virginie Depentes, vous valez mieux que ça !
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Pas aimé du tout, violent, cru, provocateur, sans intérêt finalement ...
J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi ce roman suscite une admiration, Peut-être parce qu'il est devenu important de contester ? Cela se faisait bien avant, avec des mots mieux choisis et plus pertinents.
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Le cher connard dont il est question dans le titre se nomme en vrai Oscar Jayack. Auteur d'un premier roman mais visiblement en panne d'inspiration pour la suite. Après avoir proféré quelques remarques désagréables au sujet de Rebecca Latté, actrice de son état, sur les réseaux sociaux le voilà pris à partie par ladite actrice dans un courrier (un mail compte tenu de notre 21ème siècle ?) assez virulent.

Il se trouve que Oscar et Rebecca se sont connus bien plus jeunes et vont donc entamer un échange épistolaire (encore une fois ce terme, qui désigne une correspondance basée sur des lettres, ne me parait pas approprié mais je ne crois pas qu'on ait inventé quelque chose pour les échanges par mail à moins que ce ne soit un échange virtuel ?) à base de souvenirs communs et de considérations plus actuelles. D'autant qu'en parallèle, Oscar se retrouve pris dans une affaire de harcèlement. Il est en effet accusé par Zoé Katana, l'ancienne attachée de presse de sa maison d'éditions, de l'avoir poursuivie de ses assiduités au point de la faire démissionner et de la conduire à la dépression.

Soyons clair, j'attendais plus de ce livre que j'ai vu passer une multitude de fois sur les réseaux sociaux et dans les pages des magazines.

J'ai surtout eu l'impression de me retrouver face à un grand fourre-tout de sujets d'actualité qui laisse à penser que l'auteure a voulu, à toute force, coller à l'air du temps. Harcèlement, pouvoir des réseaux sociaux, féminisme, ado en rébellion... le catalogue est complet. On y ajoute une pointe d'alcoolisme et de drogue pour faire bonne mesure. On saupoudre avec une petite touche de Covid et de confinement. On ajoute un personnage homosexuel. le tout se déroulant dans deux mondes bien connus de Virginie Despentes : la littérature et le cinéma. L'ensemble sonne très artificiel, très “sujet imposé”.

Les trois protagonistes vont ainsi déverser leurs sentiments, leurs peurs, leurs espoirs, en bref l'ensemble de leur vie au cours de ces échanges. Des liens vont se tisser entre eux, des réflexions naitre de leurs conversations, des rédemptions se réaliser. Mais tout cela parait d'une telle évidence qu'il nous serait possible d'écrire la fin avant de l'avoir lue.

Très peu de découvertes donc dans ce roman, de pensées originales et inédites. Mais un bon nombre de lieux communs qui opposent : hommes et femmes, jeunes et vieux...

Et pour finir, personnellement je n'ai pas trouvé non plus d'intérêt au traitement en mode épistolaire (décidément, ce mot ne va pas !). On est quand même à des années lumières du talent d'un Choderlos de Laclos qui maîtrise l'art de faire avancer son histoire grâce aux lettres et de rendre compréhensible une intrigue finement ciselée !
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Gros flop de cette rentrée littéraire ! Je l'ai même abandonné après plus de 60 pages de lecture "mécanique"... La magie n'a pas opéré avec moi, et pourtant, il me tentait beaucoup !
Je suis adepte des romans épistolaires (quel est le terme exact quand il s'agit d'échanges de mails ?) mais là, c'est trop décousu pour moi...
Deux protagonistes, Oscar et Rebecca, aussi antipathique l'un que l'autre... aussi vulgaire et agressif l'un que l'autre... qui n'ont soulevé aucune émotion chez moi...
C'était mon premier Despentes... je suis déçue de ne pas partager l'engouement quasi général mais d'autres fabuleux romans m'attendent dans ma pal, alors sans culpabilité, je referme ce livre et vais me hâter de le rendre à ma médiathèque... d'autres lecteurs, fervents admirateurs de cette autrice l'attende avec impatience !
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Étrangement, je n'ai pas trouvé le genre de critiques que je m'attendais à trouver, c'est-à-dire, celles des féministes : On a soit des gros droitards de merde qui viennent cracher gratuitement sur une autrice "gaucho", "woke" et féministe, soit des gens qui parlent de l'ennui provoqué par ce bouquin, et de la redondance du sujet (pour le coup je suis assez d'accord avec ceux-là).

Mais pourquoi personne ne fait référence à King Kong Théorie ? Pourquoi personne ne parle du fait que Cher Connard m'a tout l'air d'être l'exact inverse d'un livre féministe ? le fait que ce livre soit loué par la critique et la presse est déjà une assez bonne preuve qu'il n'emmerde pas, et s'il n'emmerde pas, il n'est pas féministe (déso, mais conforter les hommes dans le fait que ça ne va pas si mal et qu'on peut quand même s'entendre à l'heure actuelle, ce n'est malheureusement pas comme ça qu'on fera avancer les choses).
Pour un livre qui s'appelle "Cher Connard", c'est tout de même fort de café, personnellement, je me suis sentie trompée sur la marchandise.

Je suis d'accord avec la plupart des mauvaises critiques sur la forme : le rythme est soporifique, le discours est redondant, l'utilisation de l'épistolaire n'a aucun intérêt : les personnages ne se répondent pas, le style est simple mais pour le coup, je n'en attendais pas beaucoup de ce côté là : je ne demande rien de plus à de la fiction contemporaine que d'être facile à lire.

Mais à mon sens, ce n'est pas ça le plus gros défaut de ce roman : Quelle est la morale de cet ouvrage ? En terminant la lecture, que dois-je conclure ? (terminer étant un grand mot, j'ai tenu jusqu'aux 2/3 puis j'ai fini en diagonale).
Je ne parviens toujours pas à comprendre ce que Despentes cherchait à nous dire parce qu'ici, on a trois discours (2 et demi) :

• Rebecca, l'actrice en décrépitude (quelle idée d'atteindre 50 ans pour une femme actrice, elle devrait savoir qu'elle a une date de péremption pourtant) : Franchement ? Que dire ?
Elle se considère comme féministe : elle est "masculine", libérée sexuellement, critique le patriarcat (et les hommes cis blancs) mais à côté de ça, elle répète plusieurs fois qu'elle aime les hommes.
J'entends, être féministe ne veut pas dire détester les hommes, en revanche, être féministe, ça veut dire condamner les comportements liés à une forme de « masculinité toxique » et travailler à ce que ces comportements disparaissent de notre société (et donc le patriarcat, si vous suivez, parce que tout est lié) et en ça, le contrat n'est pas rempli parce qu'en face, on a Oscar.

• Oscar, le connard : Voilà, Oscar, c'est THE personnage qui a fait que j'ai failli brûler le livre plusieurs fois. Et c'est là que je ne comprends pas ce que cherchait à faire Despentes avec ce personnage. Devait-il être un solide connard jusqu'au bout ? Devait-il me faire changer d'avis, me faire croire qu'une réconciliation était possible ? Devait-il être attachant ? Parce qu'Oscar, c'est un personnage réaliste, c'est-à-dire, un personnage qui pense quelque chose au début du roman et qui pense toujours la même chose à la fin. Oscar, c'est un être humain du sexe "fort" qui n'évolue pas d'un iota.
Ne venez pas me dire que si, il s'est excusé, il a changé : on parle d'un mec qui répète dans chacun de ses chapitres que « Je n'ai pas fait de mal à Zoé » puis « Omg, si, je lui ai fait du mal, mais j'étais drogué h24 à cette époque ! » : voilà, Oscar c'est ça. Un écrivaillon détestable qui critique ses compères pour se sentir exister, qui harcèle sexuellement des jeunes filles (au point de les rendre malades ??), qui n'assume pas ses erreurs « c'était la faute de la drogue, tu comprends », qui s'en sort bien à la fin puisque son livre se vend mieux que prévu grâce à ces histoires (non mais par contre, c'est réaliste, c'est clair), et petit point bonus : qui n'aime pas passer du temps avec sa fille « je m'ennuie » (c'est gratuit mais je trouve ça détestable).
On parle d'un homme qui se contente d'excuses puis qui reprend sa vie tranquillement, voire en mieux alors qu'il a détruit une nana. Encore à la fin, ,il a une pensée pour lui, pour sa soeur mais pas pour sa VICTIME. Il n'en a rien à foutre de ses combats, des galères qu'elle rencontre, il ne prend pas la parole pour la défendre en public, il pense à lui, toujours à lui.
C'est un personnage très bien écrit, parce qu'il est détestable. Mais alors dans ce cas, pourquoi est-ce un mauvais point ?
Parce que Rebecca lui pardonne « J'ai le cul entre deux chaises. » : Comment ça se fait ? Est-ce que moi aussi je devrais ressentir ça à la lecture ? Pourtant il ne m'inspire que du dégoût depuis le début du roman.

Je ne comprends pas qu'on puisse qualifier ce livre de féministe, d'ode à l'amitié, de réconciliateur parce qu'il ne m'inspire rien de tout ça. Une femme qui serait capable de nouer une relation amicale avec un homme qui reconnait à peine ses torts n'est pas féministe.
Et vous allez me dire « qu'aurait-il dû faire dans ce cas ? Il ne peut pas faire mieux que s'excuser ! » hé bien, il pourrait intervenir publiquement pour défendre Zoé pour commencer, s'excuser mieux que ce qu'il a fait (dans un bout de couloir à la con pris en flagrant délit de retrouvailles, dans le sens où il n'avait pas prévu de le faire et donc comment croire que sa démarche était sincère ?), préciser que ce n'est pas la drogue qui l'a fait agir de cette manière, arrêter de reporter la faute sur la société (même si c'est un facteur) et reconnaître qu'il a merdé, bien merdé, qu'il est un con, et promettre que ça ne se reproduira plus jamais.

Je n'ai pas parlé de Zoé, à l'image du reste, ce n'est pas très glorieux (même si elle possède sans doute les meilleurs citations, navrée, je ne les ai pas notées, je n'ai pas envie de garder une trace de ce livre).
Rebecca est une connasse de boomeuse (pardon mais juger Zoé qui finit en HP parce que « bah elle cherche aussi puisqu'elle raconte sa vie sur Internet » c'est vraiment le niveau zéro de la réflexion).
Zoé est son parfait opposé. Une fille de son époque, mais une fille qui finit tout de même par critiquer les femmes et les féministes à la fin du roman (mais il parait que le livre est féministe ne vous en faites pas). Je sais bien que toutes les femmes ne sont pas des parangons de vertu, mais encore une fois, pourquoi, quand on a été un modèle du combat féministe comme Despentes, venir taper sur les femmes ?
D'ailleurs, elle aussi, elle en veut plus à ses harceleurs en ligne qu'à son agresseur sexuel comme si tout ce livre avait pour but de dédouaner l'homme coupable et d'en faire une victime (même dans le cas où le patriarcat est la source réelle du problème, on n'avancera pas tant que les hommes coupables ne reconnaîtront pas leurs torts et ne deviendront pas des alliés actifs).

Bien sûr, j'ai peut-être mal compris (j'avoue avoir lu en diagonale après la page 270, puis j'ai lu les 3 derniers chapitres des personnages pour voir la conclusion que chacun allait en tirer), mais dans Cher Connard, je n'ai vu qu'un livre creux, une pseudo féministe avec des discours prémâchés et surtout pas trop méchants pour ne pas froisser les hommes (elle est vulgaire oui, mais à part ça ?) qui tente de se persuader qu'au fond, les hommes, on ne peut pas vraiment vivre sans donc il faut les aimer et leur pardonner. Un connard qui porte bien son nom et qui me fait sincèrement me dire que l'humanité est foutue, et une gamine bousillée par tout ça qui essaie de s'en sortir comme elle peut.

Les critiques y ont vu un message de réconciliation, j'y ai vu un message d'acceptation : encore une fois, les femmes (ici les « vieilles » féministes) font des concessions. Plutôt que d'essayer de changer radicalement les hommes, elles guident cet homme coupable et aveugle, elles lui expliquent longuement ses erreurs puis lui pardonnent dès qu'il fait un pas timide vers l'avant, parce que j'imagine qu'on ne peut pas espérer mieux de la part des hommes.
C'est pessimiste et déprimant.

Dommage.

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Cher connard est un roman proposé par Virginie Despentes. J'ai eu envie de le lire grâce à son titre accrocheur, à sa jolie couverture et à tout le tapage médiatique qui a été fait autour de sa sortie.

Ma déception est grande tant la lecture de ce livre a été un calvaire pour moi.

J'ai trouvé les premières pages plutôt sympathiques et le concept original mais j'ai vite déchanté. Les échanges sonnent tellement faux et la vie parisienne des petits parvenus m'est tellement antipathique que j'ai rapidement commencé à subir cette lecture.

Le texte est vide et d'une vulgarité provocante qui ne mène absolument à rien. Quelle perte de temps.

Un auteur que j'éviterai à l'avenir.


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