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3,3

sur 2736 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bonjour à tous,
Cette année, j'ai voulu faire la rentrée littéraire. J'ai donc choisi Cher connard de Virginie Despentes. L'idée de départ était bonne. Un roman épistolaire, non par des lettres mais par un échange de mails. Personnellement, je n'ai pas lu d'échanges de mails. Simplement des mails de deux protagonistes : un écrivain connu et une actrice sur le déclin. J'ai lu un vocabulaire grossier voire cru. Plus j'avançais dans ma lecture, moins j'aimais et comprenais. Il ne se passe rien. Les personnages Oscar s'enfonce dans ses explications. Que c'est long de lire trois cent pages sans rien voir venir ! Que c'est ennuyeux de lire ce type d'écriture journalistique.
Vous avez peut-être aimé ? Faites le moi savoir...
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J'ai bcp aimé la saga Subutex et la plume de Despentes en général.
Celui ci est ....honnêtement...vraiment à chier.
C'est mal torché, le synopsis est juste désespérant, quant au style, il est assez proche de la prose des réseaux sociaux.
A déconseiller. A ne pas lire. A éviter (il faut 250 caractères pour publier)

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Voici un Despentes distillé au vitriol, un cru moderne surfant sur le monde numérique et ces dérives, parcourant la fuite des réseaux sociaux et du cadavre de la pensée humaine, réduite à une ruine intellectuelle, Virginie lacère de sa prose acerbe tel un chamboule-tout notre société actuelle sur la propagande nauséabonde de la toile et de ces adeptes sans oublier ces larsens propagandistes qui pullulent partout, débordant des médias mainstream pour vomir sur internet une gerbe sans saveur. Virginie Despentes a bercé certaines de mes lectures comme Baise-moi, une prose trop malsaine pour m'embarquer, Apocalypse bébé, prix Renaudot, une lecture haletante puis Bye Bye Blondie et Les jolies choses ont su m'emporter, j'ai zappé Vernon Subutex, une trilogie Himalayenne, surtout par une saturation de cette langue moderne où la prose se vulgarise d'une oralité fainéante, j'erre vers une littérature des mots, du style, comme Jean-Baptiste del Amo, Jérôme Chantreau et des classiques, Hermann Hesse, Stephan Zweig parsèment mes lectures actuelles laissant en berne cette littérature Punk à la mode de chez nous, et tombant sur ce titre provocateur Cher Connard, je plonge me noyer par l'effet médiatique produit, ma curiosité est happée par ce roman qui au demeurant sera une déception.



La forme du roman est l'échange de messages via internet, ce ne sont pas des lettres comme elle veut nous le faire croire, ces missives virtuelles qu'elle nomme lettres, me hérissent les poils ce ne sont que des mails, cette virtualité moderne de tout transformer et de déformer les mots pour ce monde factice où tout est faux, cette manipulation perpétuelle de nous imposer la pensée bien vaillante, comme cette structure du roman sur l'échange de mail entre deux inconnus qui semblent appartenir à un monde qui échappe à la plupart des lecteurs, un monde subliminale, celui d'artiste, une icône du septième art mise sur la touche par son âge, la quinquagénaire aux formes généreusement laitières, un écrivain de polar toxicomane sans envergure physiquement se singeant dans la morphologie du chanteur Eddy de Pretto, et cette jeune blogueuse féministe, ancienne attachée de presse du romancier vient parfaire ce trio, ce ne sont pas des untels quelconques, ces trois personnages sont le prototype d'une classe sociale qui se pavane dans les médias pour distraire la France d'en bas, celle travaillant et se saignant la chair pour survivre, pour enrichir une petite bourgeoisie d'enfant gâté.

Que dire de bien intéressant sur ce roman, mis à part des sujets qui tournent en boucle partout, des idées subliminales sans grand intérêt, la guerre de l'image et du Buzz, sont les mamelles de notre société, la réflexion est devenue politique, tout est interprété dans un sophiste bien rodé, ce livre sans âme roucoule l'auteur paresseux, surfant sur la vague du wokisme, chaque personnage est un prototype du bourgeois bohème qui s'égare dans des méandres des paradis artificiels, ceux qui gangrènent notre société bienpensante qui purulent sans pudeur sur tous les médias, je suis inerte à ce jeu de dupe et à ce roman indigeste, les phrases se suivent, les idées sont balancées pêle-mêle dans un chaos total, tel que le vomit la toile, quelque aphorisme acide qui parsème de temps à autre ce torchon qui brule l'ennui et la presse littéraire. Je me demande ce que Louis Calaferte peut bien faire dans ce Cher connard, perdu dans cette langue prosaïque verbale familière sans aucune saveur, pas de style, une succession écoeurante de thèmes sociaux à la mode de chez nous, de plus l'associant au Céline, Louis Calaferte est contant d'être censuré par ceux qui portent aux cieux Virginie Despentes et ce Céline antisémite, figure de proue d'une classe bourgeoise orgueilleuse sans âme littéraire.

Je me suis ennuyé lors de cette lecture d'échange de mail, Cher connard résume bien ce roman vulgaire, car le connard, c'est le lecteur qui payera cette illusion perdue populaire parisianisme, comme la langue familière devient un art majeur, minorée par une classe pédante, je ne suis pas romancier, ni un jongleur de mots, je n'ai pas la prétention d'écrire un roman, ni la formation pour être critique, mais à quel moment du papier toilette peut prétendre être une oeuvre littéraire, car des mots y sont couchés par une Virginie Despentes qui occupe beaucoup trop ……

Cette critique restera inachevée comme ce roman l'est, je ne vais pas pénétrer en profondeur ce livre si creux, si léger, si vide, si virtuel, si …..

L'ignorance est le meilleur du mépris…

Ignorons ce livre
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Tout le monde parle de ce livre comme L'ÉVÈNEMENT DE LA RENTRÉE. J'en entendais partout des critiques plutôt dithyrambique alors j'ai décidé de me lancer. À savoir que j'avais dû lire la trilogie Vernon Subutex et que je n'avais apprécié ni style ni l'histoire. Mais celui-ci allait peut-être me faire changer d'avis ? ... Il faut croire que non. Descentes n'est pas faite pour moi.
L'histoire commence par une lettre envoyée par un haters à une actrice. Elle lui répond. (Déjà pourquoi lui répond-t-elle ? Pourquoi va-t-elle entamée un débat et une correspondance avec cet homme ? Mais pourquoi pas.)
S'en suis un échange de messages, un ping-pong d'idées sur la société, sur leurs rapports à l'alcool, la drogue, le féminisme et autre. Certaines phrases ou passages m'ont interpelée par leur justesse. Pourtant, nous avons l'impression que tout et son contraire sont dit au final. Au fil du récit les deux personnages changent d'avis, se contredisent, ... Mais surtout : ils ne s'écoutent pas, ne se lisent pas, ne se répondent pas. Chacun écrit ce qu'il a à dire sur le sujet X tout en ne prenant pas la peine de répondre véritablement aux différentes questions que soulèvent son interlocuteur. Chacun dit "moi moi moi" sans jamais s'intéresser à l'autre. Chacun dans son coin sans se croiser.
Je tiens tout de même à préciser que j'ai trouver l'écriture nettement plus agréable que dans sa trilogie Vernon Subutex. Alors que dans la lecture de cette dernière je butais sur les phrases, sur la vulgarité de certains passages, ici j'ai apprécié certains passages. J'ai trouvé la lecture davantage fluide et je l'ai lu en quelques jours.
Alors est-ce que c'est le livre de la rentrée littéraire 2022 ? Non pas pour moi. J'ai lu de meilleurs textes dans cette rentrée. Je pense également que Virginie Despentes n'a pas besoin de tous ces articles pour qu'on parle d'elle et que ses livres se vendent. Ces dizaines de pages pourraient se concentrer sur d'autres titres moins connus, des pépites à découvrir.
Cependant, ceux qui aiment le style de Despentes seront sûrement conquis par ce titre. Son écriture n'est décidément pas faite pour moi. Ce livre m'a permis de le confirmer. Ceux qui ont apprécié ses précédents ouvrages adoreront à coup sûr !
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J'ai lu ce livre vite et jusqu'au bout par respect pour mon amie Jocelyne, bibliothécaire,qui me l'a prêté dès qu'il est arrivé .
C'est un roman épistolaire :
- Oscar est écrivain, accro à tout ce qui se boit , se fume, se sniffe .
- Zoé ouvre un blog pour dénoncer Oscar de l'avoir harcelée.
- Et Rébecca ( Mme Despentes )amie d'Oscar, actrice(?), écrivaine, à l'ego surdimensionné, accro elle aussi à un tas de choses ( mais elle ne boit pas !!!)
J'éviterai les détails ,mais ce livre est un ramassis de lieux communs sur le féminisme, les addictions , les plans cul .
Le style est plat et vulgaire à souhait (ça doit faire vendre ! )
Je n'avais jamais lu Despentes, il paraît que ses premiers livres étaient bons .
La came a dû lui flinguer pas mal de matière grise .
Cerises sur le gâteau, à la fin nous avons droit à l'éloge des Narcotiques Anonymes et à la question de l'auteur : " Ne serais-je pas lesbienne. ?" Ce livre dessert le féminisme .
J'ai mis une demi étoile pour payer le papier très cher en ce moment .
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Gros flop de cette rentrée littéraire ! Je l'ai même abandonné après plus de 60 pages de lecture "mécanique"... La magie n'a pas opéré avec moi, et pourtant, il me tentait beaucoup !
Je suis adepte des romans épistolaires (quel est le terme exact quand il s'agit d'échanges de mails ?) mais là, c'est trop décousu pour moi...
Deux protagonistes, Oscar et Rebecca, aussi antipathique l'un que l'autre... aussi vulgaire et agressif l'un que l'autre... qui n'ont soulevé aucune émotion chez moi...
C'était mon premier Despentes... je suis déçue de ne pas partager l'engouement quasi général mais d'autres fabuleux romans m'attendent dans ma pal, alors sans culpabilité, je referme ce livre et vais me hâter de le rendre à ma médiathèque... d'autres lecteurs, fervents admirateurs de cette autrice l'attende avec impatience !
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Pas aimé du tout, violent, cru, provocateur, sans intérêt finalement ...
J'ai beaucoup de mal à comprendre pourquoi ce roman suscite une admiration, Peut-être parce qu'il est devenu important de contester ? Cela se faisait bien avant, avec des mots mieux choisis et plus pertinents.
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Oscar Jayack, un écrivain à la renommée vacillante, publie sur les réseaux sociaux un texte injurieux s'attaquant avec une grande bassesse à la célèbre actrice Rébecca Latté, notamment à son physique de femme vieillissante. Or, dans leur jeunesse, ils se sont connus. Rébecca lui répond de façon cinglante, ce qui n'empêche pas une correspondance de commencer puis de s'épanouir entre les deux personnages, très tendue au début, puis de plus en plus apaisée. Ils se racontent leur vie, et notamment leur dépendance à la drogue et à l'alcool. Mais Oscar est également aux prises avec le combat que lui livre son ancienne attachée de presse, Zoé Katana. Celle-ci lui reproche son harcèlement lorsqu'ils travaillaient ensemble, et l'engloutit dans la vague « #MeToo ». ● C'est le premier roman de Virginie Despentes que je termine, il est donc moins mauvais que ce à quoi je m'attendais. Au moins, il me paraît lisible. ● Je reprocherais plusieurs choses à ce roman : il n'y a aucune différence de ton entre les interlocuteurs. Despentes n'a pas fait l'effort de faire varier son style en fonction de celui ou de celle qui parle. Ils ont tous le style Despentes. Or dans un roman épistolaire, on s'attend à ce que chaque interlocuteur ait un langage spécifique. ● Dans ce genre de roman, c'est la lettre qui fait avancer l'action. Ici, il n'y a quasiment pas d'action. Les protagonistes alignent les poncifs du prêchi-prêcha moralisateur insoumis du moment. C'est très long, très ennuyeux et sans surprise. Il faut attendre la page 157 pour qu'il y ait une vraie interaction entre les personnages. En cela, on est aux antipodes des Liaisons dangereuses, livre auquel on a bien abusivement comparé Cher Connard, car dans l'oeuvre De Laclos les lettres sont vecteurs de l'action, induisant une réelle dynamique narrative, et les personnages ne font pas que raconter leur vie en rabâchant sans arrêt les mêmes réflexions. ● le genre du roman épistolaire permet surtout à l'autrice de nous balancer sans aucun effort de structuration et de mise en forme sa pensée conformiste et moralisatrice (même si elle la croit être le contraire). C'est une excuse facile au manque de travail, à la logorrhée qui coule au fil de la plume et qu'on balance à la tête du lecteur. Comme l'écrit Despentes : « C'est trop difficile, imaginer une histoire qui n'a pas existé. » ● Les personnages sont horripilants, Rébecca surtout, dans son autoglorification, dans son mépris des autres, dans cette beauté qu'elle porte au pinacle tout en bataillant contre l'injustice ; or il n'y a pas plus injuste que la distribution de cette beauté physique dont elle fait l'alpha et l'oméga de la vie. ● J'ai trouvé dommage qu'on ne voie pas concrètement le harcèlement dont est victime Oscar, notamment avec les posts de Zoé et leurs commentaires sur les réseaux. On n'en a que des résumés dans les quelques pages de son blog qui nous sont livrées. Dans le Voyant d'Etampes d'Abel Quentin par exemple, on sentait bien ce que cela pouvait être de se retrouver au milieu d'une guerre sur les réseaux, ce que Despentes appelle un « shitstorm », anglicisme tellement plus chic que « tempête de merde ». Ici, pas du tout. ● Une grande partie du roman concerne le Covid et le confinement : pour ma part j'en ai un peu marre qu'on me parle de ça… ● du côté du style, il y a certes des formules qui frappent, des phrases qui retiennent l'attention : « Ce truc de MeToo, c'était la vengeance des pétasses. […] Je lance une pierre avec la foule lors de la cérémonie de lapidation et j'appelle ça « partager ». […] Écrivain, c'est difficile à concilier avec une masculinité un tant soit peu dynamique. C'est tellement proche de la broderie, votre truc. […] Les gens aiment qu'on se détruise, c'est un spectacle intéressant. […] C'est horrible quand tu réalises que des mecs pas terribles commencent à penser qu'ils sont en droit de tenter leur chance. […] Les small talks, tous ces trucs de sociabilité courante – je m'ennuie. […] J'ai toujours été triste d'être moi. » ● Mais dans l'ensemble le style est relâché et vulgaire. ● En conclusion, un roman qui bénéficie d'un battage bien peu mérité. Comme l'écrit l'autrice : « La plupart des artistes ont trois choses à dire, une fois que c'est fait ils feraient mieux de changer d'activité. »
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je suis complètement dépassé par l'engouement de la critique pour ce texte mal écrit, rempli de lieu commun, de phrase mode, dont j'ai cherché sans le trouver le but, le sens.
Dépasse et en colère défendre un texte aussi mal écrit c'est une injure à la littérature. Un pseudo modernisme ne peut tout justifier

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Oh là là ... C'est vraiment pas ma came.
J'avais l'impression de lire des retranscriptions d'échanges sur cnews, touche pas à mon poste, et je ne sais quel autre endroit ou le bruit de la bêtise perce les tympans, et fatigue l'esprit jusqu'à l'épuisement.
Je sais même pas s'il faut parler ici du combat féministe que ce livre est soit disant censé incarner parce que je ne crois pas que cela lui rende hommage.
Le style, s'il vous plait. Ce n'est pas parce que l'on trouve un gros mot toute les quatre phrases que ce que l'on dit est violent.
Il n'y a aucun gros mot dans Germinal de Zola et c'est pourtant la description de la misère la plus violente que je n'ai jamais lu.
Le contenu, les personnages, une histoire, quelque chose d'autre que les restes d'une forme de colère que nous ne pouvons même pas entendre car nous ne sommes aucune convié à la comprendre.
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