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3,3

sur 2735 notes
Voici un Despentes distillé au vitriol, un cru moderne surfant sur le monde numérique et ces dérives, parcourant la fuite des réseaux sociaux et du cadavre de la pensée humaine, réduite à une ruine intellectuelle, Virginie lacère de sa prose acerbe tel un chamboule-tout notre société actuelle sur la propagande nauséabonde de la toile et de ces adeptes sans oublier ces larsens propagandistes qui pullulent partout, débordant des médias mainstream pour vomir sur internet une gerbe sans saveur. Virginie Despentes a bercé certaines de mes lectures comme Baise-moi, une prose trop malsaine pour m'embarquer, Apocalypse bébé, prix Renaudot, une lecture haletante puis Bye Bye Blondie et Les jolies choses ont su m'emporter, j'ai zappé Vernon Subutex, une trilogie Himalayenne, surtout par une saturation de cette langue moderne où la prose se vulgarise d'une oralité fainéante, j'erre vers une littérature des mots, du style, comme Jean-Baptiste del Amo, Jérôme Chantreau et des classiques, Hermann Hesse, Stephan Zweig parsèment mes lectures actuelles laissant en berne cette littérature Punk à la mode de chez nous, et tombant sur ce titre provocateur Cher Connard, je plonge me noyer par l'effet médiatique produit, ma curiosité est happée par ce roman qui au demeurant sera une déception.



La forme du roman est l'échange de messages via internet, ce ne sont pas des lettres comme elle veut nous le faire croire, ces missives virtuelles qu'elle nomme lettres, me hérissent les poils ce ne sont que des mails, cette virtualité moderne de tout transformer et de déformer les mots pour ce monde factice où tout est faux, cette manipulation perpétuelle de nous imposer la pensée bien vaillante, comme cette structure du roman sur l'échange de mail entre deux inconnus qui semblent appartenir à un monde qui échappe à la plupart des lecteurs, un monde subliminale, celui d'artiste, une icône du septième art mise sur la touche par son âge, la quinquagénaire aux formes généreusement laitières, un écrivain de polar toxicomane sans envergure physiquement se singeant dans la morphologie du chanteur Eddy de Pretto, et cette jeune blogueuse féministe, ancienne attachée de presse du romancier vient parfaire ce trio, ce ne sont pas des untels quelconques, ces trois personnages sont le prototype d'une classe sociale qui se pavane dans les médias pour distraire la France d'en bas, celle travaillant et se saignant la chair pour survivre, pour enrichir une petite bourgeoisie d'enfant gâté.

Que dire de bien intéressant sur ce roman, mis à part des sujets qui tournent en boucle partout, des idées subliminales sans grand intérêt, la guerre de l'image et du Buzz, sont les mamelles de notre société, la réflexion est devenue politique, tout est interprété dans un sophiste bien rodé, ce livre sans âme roucoule l'auteur paresseux, surfant sur la vague du wokisme, chaque personnage est un prototype du bourgeois bohème qui s'égare dans des méandres des paradis artificiels, ceux qui gangrènent notre société bienpensante qui purulent sans pudeur sur tous les médias, je suis inerte à ce jeu de dupe et à ce roman indigeste, les phrases se suivent, les idées sont balancées pêle-mêle dans un chaos total, tel que le vomit la toile, quelque aphorisme acide qui parsème de temps à autre ce torchon qui brule l'ennui et la presse littéraire. Je me demande ce que Louis Calaferte peut bien faire dans ce Cher connard, perdu dans cette langue prosaïque verbale familière sans aucune saveur, pas de style, une succession écoeurante de thèmes sociaux à la mode de chez nous, de plus l'associant au Céline, Louis Calaferte est contant d'être censuré par ceux qui portent aux cieux Virginie Despentes et ce Céline antisémite, figure de proue d'une classe bourgeoise orgueilleuse sans âme littéraire.

Je me suis ennuyé lors de cette lecture d'échange de mail, Cher connard résume bien ce roman vulgaire, car le connard, c'est le lecteur qui payera cette illusion perdue populaire parisianisme, comme la langue familière devient un art majeur, minorée par une classe pédante, je ne suis pas romancier, ni un jongleur de mots, je n'ai pas la prétention d'écrire un roman, ni la formation pour être critique, mais à quel moment du papier toilette peut prétendre être une oeuvre littéraire, car des mots y sont couchés par une Virginie Despentes qui occupe beaucoup trop ……

Cette critique restera inachevée comme ce roman l'est, je ne vais pas pénétrer en profondeur ce livre si creux, si léger, si vide, si virtuel, si …..

L'ignorance est le meilleur du mépris…

Ignorons ce livre
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J'ai lu ce livre vite et jusqu'au bout par respect pour mon amie Jocelyne, bibliothécaire,qui me l'a prêté dès qu'il est arrivé .
C'est un roman épistolaire :
- Oscar est écrivain, accro à tout ce qui se boit , se fume, se sniffe .
- Zoé ouvre un blog pour dénoncer Oscar de l'avoir harcelée.
- Et Rébecca ( Mme Despentes )amie d'Oscar, actrice(?), écrivaine, à l'ego surdimensionné, accro elle aussi à un tas de choses ( mais elle ne boit pas !!!)
J'éviterai les détails ,mais ce livre est un ramassis de lieux communs sur le féminisme, les addictions , les plans cul .
Le style est plat et vulgaire à souhait (ça doit faire vendre ! )
Je n'avais jamais lu Despentes, il paraît que ses premiers livres étaient bons .
La came a dû lui flinguer pas mal de matière grise .
Cerises sur le gâteau, à la fin nous avons droit à l'éloge des Narcotiques Anonymes et à la question de l'auteur : " Ne serais-je pas lesbienne. ?" Ce livre dessert le féminisme .
J'ai mis une demi étoile pour payer le papier très cher en ce moment .
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Rebecca, Actrice accomplie, la cinquantaine et Oscar, écrivain reconnu dans son art s'écrivent et racontent leurs vies au travers de lettres qui se répondent et permettent de progresser dans leur connaissance intime. Zoe Katana, une blogueuse influenceuse s'immisce dans leur dialogue et ajoute un point de vue « réseaux sociaux » sur ses relations avec Oscar et Rebecca qui permet d'affiner leur connaissance. Au travers de ces échanges épistolaires, l'autrice évoque de nombreux problèmes de société sur le féminisme, le patriarcat, l'usage de drogues et la difficulté de s'en passer avec l'aide des NA (Narcotiques Anonymes). Volontiers provocateurs, les propos échangés font mouche par leur acuité, leur profondeur, leur complexité et leur équilibre rarement atteint dans d'autres textes évoquant les mêmes sujets. La lecture, pas facile, est même parfois un peu fastidieuse, mais elle vaut la peine.
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Une sorte de roman épistolaire où les lettres ne sont pas des lettres, peut-être de longs mails? Ils ne se répondent pas vraiment, ils n'ont en commun que leur dépendance aux drogues et alcool. Ils ont le même "style", ce qui manque de richesse.
Cela commence avec une riposte d'une actrice à un mot d'un écrivain médiocre qui faisait remarquer sa prise de poids avec l'âge...un échange de messages peu aimables au début se calme peu à peu jusqu'à l'envie de se revoir en vrai.
Même si on ne lui propose plus de rôles elle se sent toujours grande actrice; lui voudrait arrêter d'être défoncé pour renouer avec sa fille.
Un 3ème personnage accuse l'écrivain de harcèlement.
J'attendais autre chose de ce livre qui a fait beaucoup parler lors de sa sortie mais a fait un flop, me semble-t-il au niveau des prix.
Des choses intéressantes sont dites sur les féminismes mais l'ensemble me paraît bien soft de la part de Despentes.
deuxième lecture fin juillet: je suis mal barrée s'il me faut écouter deux fois la version audio pour apprécier.Je crois surtout que je sature: il n'y a qu'en voiture que j'arrive à me concentrer (si je ne conduis pas.!) Je me sens d'accord avec le féminisme de Virginie. A la première lecture, j'avais zappé Zoé!
Finalement, c'est l'amitié qui triomphe.
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Ma critique va aller de pair avec mon évaluation de ce livre.
Personnellement, je me suis ennuyée. Les échanges entre les deux protagonistes sont longs et lassant. Des gens socialement bien placés font ici état de leurs déboires principalement.
La seule chose intéressante pour moi c'est la moralité que l'on peut ressortir de cela, à savoir que l'argent ne rend pas heureux!
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Rebecca a la cinquantaine, est une actrice célèbre et célébrée, qui attend de plus en plus longtemps de bonnes propositions de rôles ...

Oscar a connu Rebecca quand il était enfant, elle était la meilleure amie de sa soeur. Il est écrivain, a eu de beaux succès et vient de devenir la cible d'une de ses anciennes attachées de presse Zoé, qui lui reproche un comportement déplacé, et un harcèlement incessant.

Oscar et Rebecca entament une correspondance dans la foulée de la prise de parole de Zoé, dont le blog féministe harangue les foules et génère une vague haineuse. 

Oscar et Rebecca évoquent leurs toxicomanies respectives, leurs amours et leurs rapports au sexe.

Quand le premier confinement, de mars 2020, empêche tout contact, leurs relations épistolaires vont peu à peu évoluer, de confrontations en amitié et en relations profondes qui feront évoluer leurs vies de façon inattendue ...

Cela faisait longtemps, deux décennies je crois,  que je n'avais pas lu de roman de Virginie Despentes et j'ai bien apprécié de voir l'évolution des deux personnages principaux, leurs regards de plus en plus lucide sur leurs vies ... 

autant j'ai dû m'accrocher pour continuer après les premières lettres où les évocations des beuveries et séances de prise de drogue m'ont un peu lassée, j'ai beaucoup apprécié la deuxième partie qui montre leur transformation, petit à petit, au fil de leurs séances chez les Narcotiques Anonymes et le besoin d'aider les autres mis au jour par le confinement ! 

Bref ... je vais peut être me replonger dans d'autres de ses romans ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Bonjour à tous,
Cette année, j'ai voulu faire la rentrée littéraire. J'ai donc choisi Cher connard de Virginie Despentes. L'idée de départ était bonne. Un roman épistolaire, non par des lettres mais par un échange de mails. Personnellement, je n'ai pas lu d'échanges de mails. Simplement des mails de deux protagonistes : un écrivain connu et une actrice sur le déclin. J'ai lu un vocabulaire grossier voire cru. Plus j'avançais dans ma lecture, moins j'aimais et comprenais. Il ne se passe rien. Les personnages Oscar s'enfonce dans ses explications. Que c'est long de lire trois cent pages sans rien voir venir ! Que c'est ennuyeux de lire ce type d'écriture journalistique.
Vous avez peut-être aimé ? Faites le moi savoir...
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Dès sa première oeuvre, « Baise-moi », Virginie Despentes a été reçue comme illégitime dans le monde des lettres. Je me souviens vaguement d'elle lors de ses apparitions médiatiques à cette époque, un peu gauche, un peu timide, mais avec un front buté plein de colère et de résolution. Plus tard c'est le monde du cinéma qui la rejette avec l'adaptation à l'écran de « Baise-moi ».
Mon premier contact avec ses écrits cependant a été la lecture de son blog (« …alors que même moi, je sais que c'est ringard » écrit-elle aujourd'hui !), le jour de l'enterrement de Karen Bach, l'une des actrices à l'affiche de « Baise-moi » le film, qui avait mis fin à ses jours. Wow ! J'ai été ce jour-là entièrement séduit (et profondément ému) par la profonde humanité, le sens de l'amitié et tant d'autres choses encore qui se dégageaient du compte-rendu de cette journée… Je ne sais pas hélas ce que ce texte est devenu et s'il a fait l'objet d'une publication (mais ça le mériterait).
Avec ce fil rouge désormais profondément ancré en moi, j'ai lu d'autres de ses oeuvres et notamment Blondie, King-Kong Théorie, Vernon Subutex et à présent Cher Connard. Donc cet échange de messages par Internet est un exercice à laquelle elle est rompue et cette pratique lui permet de mener son histoire à son terme, malgré des prémisses qui semblaient improbables, à savoir le triangle de l'actrice, de l'auteur et de la blogueuse féministe dans lesquels – il me semble – on retrouve davantage des avatars de l'autrice elle-même que des vedettes de l'actualité people. En surfant sur le flot des idées d'actualité – qui souvent se mue en « shitflow » et que des lecteurs rapprochent de la lecture de magazines féminins – s'imposent peu à peu l'affirmation de cette solidarité (que l'on retrouve dans Subutex) et la promesse d'une amitié (qui illumine cette journée d'enterrement évoquée plus haut). Entre-temps, on aura abordé le HP (légère réminiscence de Blondie), la dépression (avec la référence à l'ouvrage « Face aux Ténèbres » de William Styron, auteur notamment du Choix de Sophie), le thème de la désintoxication avec les Narcotiques Anonymes (y compris avec une référence à Keith Richards – « Je ne connais pas de vieux toxico élégant. Il n'y a pas de Keith Richards dans mon entourage ») le confinement (de manière plutôt positive, comme opportunité de renouer des liens après une mise à distance du monde en fureur).
Le petite ombre de cette lecture réside dans le traitement expéditif réservé à Céline – qui ironiquement rappelle le procès en illégitimité que font à Virginie Despentes des critiques réactionnaires comme Éric N(a)ulleau – comme si on devait se conformer sa vie durant aux étiquettes qu'on vous a posées (punk), renoncer à la réussite sociale en restant à sa place de pauvre et ne pas empiéter dans le domaine de l'édition et de ses jurys. Il n'est pas anodin sans doute, concernant la légitimité de Virginie Despentes d'écrire et de faire partie de jurys littéraires - que le livre soit dédicacé à Jean-Claude Fasquelle, disparu l'année dernière (2021), patron emblématique des éditions Grasset

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Porté par une presse dithyrambique et précédé d'une aura sulfureuse, j'ai voulu lire ce titre rapidement afin d'en faire un avis objectif. J'ai lu tous les livres de cet auteur et je les ai beaucoup aimé mais cette lecture a suscité en moi des sentiments ambivalents.
Ecrit sous forme épistolaire il retrace les échanges d"Oscar Jayack, romancier au succès embarqué dans la déferlante du mouvement me-too, et de Rebecca Latté, actrice quinquagénaire star, connue pour son esprit rebelle et ses excés en tout genre, mais sur la vague descendante de sa carrière. Une conversation qui débute par des insultes et qui évoluera vers une amitié improbable entre ces deux personnages aux opinions opposées, dans un ping-pong de mail où ils s'opposeront, se confronteront et peu à peu se rejoindront.

Au même titre qu'il y a de l'ambivalence dès le titre qui met côte à côte respect et injure, il y a cette même altérité dans mon ressenti. Comme elle sait si bien le faire, Virginie Despentes dépeint comme personne notre époque et c'est un constat amer et violent qu'elle en dresse. Tout y passe, des excès du néo féminisme au zèle policier, des revers de la célébrité à l'épidémie des addictions en tout genre, de l'hypocrisie du monde littéraire à la dérive générée par les réseaux sociaux, de la stupéfaction née du confinement à l'alcoolisme féminin. C'est un pamphlet qui épingle, sans concession, tous les travers de notre société. Il y a de la rage, de la colère, et les premières pages décoiffent. C'est tonique, enlevé, le propos est direct, sans filtre, et l'analyse est jubilatoire. Avec finesse elle nous interroge, nous pousse à la réflexion et que çà fait du bien. Il y a enfin beaucoup de lucidité, de maturité, et même une certaine tendresse avec laquelle l'auteur n'est pas coutumière, mais qui apporte de la consistance et de la rondeur à son propos sans le lisser ou l'altérer.
Mais, puisqu'il y a un mais, au fil des pages, mon intérêt s'est émoussé, le propos s'est fait moins percutant, presque banal, les récits interminables des séances chez les narcotiques anonymes m'ont lassée, j'ai trouvé le propos redondant, et le dernier tiers de ma lecture m'a paru interminable.
C'est dommage car ce roman regorge d'analyses brillantes, de réflexions passionnantes, de clichés aussi, hélas, mais la forme épistolaire qui oppose les avis sert parfaitement l'argumentation. Elle convient nettement moins à l'apaisement vers lequel tendent ces deux têtes brulées et j'ai été moins sensible à leur relatif apaisement.

Roman de la maturité plus que de la révolte, il montre une Virginie Despentes assagie qui nous parle cette fois des effets du temps qui passe et des bienfaits du sevrage. Intéressant mais moins convaincant peut être. Lecture en demi-teinte mais livre intéressant même s'il n'est pas selon moi le choc attendu.
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Je sors de cette lecture ahuri du décalage entre le battage médiatique pour "le phénomène de la rentrée littéraire" et la réalité du contenu. Rien ne m'a surpris ni choqué dans la lecture (j'avais déjà lu plusieurs livres de Despentes, appréciés pour la plupart, voire très appréciés pour certains) : ce n'est donc pas du rejet pour les idées ou sujets abordés (féminisme et drogues principalement, et réseaux sociaux dans une moindre mesure). C'est simplement que ça ne vaut pas grand chose, et qu'en conséquence ce livre sera très vite oublié : il n'a pas franchement d'intérêt littéraire, il est assez ennuyant à lire même s'il se lit facilement, les scènes de description du confinement qui n'apportent rien de particulier sembleront vite vieillottes, et seuls quelques passages avec des réflexions effectivement bien vues de la part de Despentes permettent à l'éditeur de mettre en avant des extraits donnant une bonne impression de l'ensemble. Sauf qu'en fait, non : à côté de ces quelques fulgurances, c'est vide. Si ce livre ne bénéficiait pas du nom Despentes, je ne suis pas sûr du tout qu'il aurait trouvé un éditeur.

Il y a tellement mieux dans cette rentrée littéraire. La vie clandestine, Les enfants endormis, Un enfant sans histoire, Qui se souviendra de Phily-Jo, Variations de Paul...Et bien d'autres. Une pensée à tous les autres auteurs talentueux dont on parlera moins voire peu et qui mériteraient un peu plus d'exposition médiatique.
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