La pluie dégouline longtemps…
La pluie dégouline longtemps – entre les fibres de mon
cerveau – la vie me fuit
je me tiens debout au-devant des dunes brumeuses
ultime danse au jour finissant
J’essaie de m’unir à cette nuit qui m’appelle
C’est une nuit nouvelle
Ma voix se crispe dans l’étreinte du vent,
Mes bras enserrent l’anneau de lune,
Les limites du jour accrochent fébrilement la Lumière
intemporelle
Agrippée aux marches du temps,
je prends dans mes bras cet enfant de la nuit
et sa douceur tremblante
et mon cœur s’ouvre immense
sur un Amour infini
m’unit à la consolation ultime
goûte sans pudeur à cette liberté.