Jolie découverte aux éditions du Lys Bleu, cet automne, que ce premier recueil de nouvelles publié par une auteure du plat pays belge qui n'est pas le mien.
Laurence Deverth, qui dans la vie travaille dans le secteur social, transcende les épreuves psychologiques et médicales qu'elle a traversées pour offrir, au final, une fiction remplie de soleil, de lumière, d'empathie, de tendresse. Et surtout imbibée d'humour. Que ça fait du bien de rire en la lisant! Ses personnages sont 3, Joséphine, Clara, Adèle. La première affronte une grave maladie et parvient à s'en moquer. La deuxième retrouve par mail un ancien ami et se lance dans un marivaudage érotico-littéraire. Quant à la troisième, Adèle, elle fait une rencontre lors d'un séjour à l'hôpital avec un migrant, grand malabar, dont elle va petit à petit percer la carapace. C'est très bien écrit, avec espièglerie, et on s'attache à ces trois femmes qui, au bout du compte, n'en forment peut-être qu'une seule? Alors un conseil: faites comme moi, laissez-vous emballer comme je l'ai été par "
Le grand déballage d'amour".