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sur 3043 notes
Sur une Terre post-apocalyptique où certaines communautés, des humains sains et des "spéciaux" sont touchés par la pollution radioactive vivotent et vénèrent leurs animaux domestiques comme on aime ses enfants et sa voiture. le reste de l'humanité vit sur Mars avec des humanoïdes de plus en plus perfectionnés. Or un groupe d'androïdes Nexus-6 de la firme Rosen tue des humains dans l'espace et s'échappe en direction de la Terre. Rick Deckard est un chasseur de primes qui espère les "retirer" tous afin de pouvoir racheter un véritable animal. Or il se rend très vite compte que les Nexus-6 interrogent les limites de l'humanité. Une intrigue secondaire est menée par un John R. Isidore, un "spécial" surnommé aussi "tête de piaf", méprisé par les autres humains et même par les androïdes et qui éveille une profonde tendresse de pitié chez les lecteurs qui voient en quoi il est en réalité !

Quel plaisir à lire ! Je me suis retrouvée à 60% du roman en croyant être encore au début et complètement captivée par le suspense d'un récit dont j'avais vu l'adaptation filmée, mais dont je pensais que la lecture ne serait pas "ma tasse de thé". Il faut dire que j'avais renoncé à finir [Deus Irae, co-écrit avec Zelazny, qui m'avait profondément ennuyée sur ses premières pages.

J'en aime le style, la construction parfaite qui enchaîne les péripéties et les enjeux de chaque chaîne, le refus de s'appesantir trop sur les clichés du flic de série B sans les éluder, et l'empathie (le mot est lâché) que l'auteur tresse malicieusement entre le lecteur et tous ses personnages. A cet égard, le personnage de Resch est un sommet !

En réalité, l'oeuvre est profonde : dans l'absurdité de sa mission, son côté tragique, on retrouve Sisyphe de Camus, l'ambiguïté de tous les personnages et la lecture cartésienne (Deckard...) de la capacité des androïdes à se sentir conscients de penser, on peut, on doit capter les enjeux philosophiques du roman qui devient alors aussi conte philosophique. J'ai été un peu déroutée également par les volte-face de la position par rapport au messianisme de Mercer, sorte de dieu-escroc de ce monde-là, mais terriblement intéressée.
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Complexe, quand on lit un roman, de se détacher de son adaptation filmique, encore plus quand le dit-film aura fait foisonné tout un imaginaire cyberpunk qui empreint encore aujourd'hui notre pop-culture. Et pourtant, l'effet de détachement est nécessaire si l'on veut pleinement apprécier une oeuvre source tel que "Les Androïdes Rêvent-Ils de Moutons Électriques ?".

Le début peut apparaître comme décevant, quand on lit certaines lignes de textes faisant référence au prix du canard de Barbarie ou quand Rick Deckard, figure quasi-mutique et imperturbable, perd tout ses traits pour devenir un banal employé exécutant des tâches qu'il considère d'un oeil vide, et cherche en vain à obtenir un animal vivant ET réel. En effet, l'obtention d'un animal au sein de son logement devient ici une véritable fascination, dans le simple but de montrer à tous sa preuve vivante d'être un "être d'empathie".

Car ici, la clé de voûte de ce roman est la notion d'empathie, qui permet d'obtenir une faible, mais visible, distinction entre humains et androïdes.

Mais alors, pourquoi chercher à poser une barrière entre ces deux races ? Pourquoi refuser que des androïdes se mêlent aux humains ? Pourquoi mettre en place des batteries de test pour les reconnaître, qui ne cesse d'être modifiés et renouvelés au fur et à mesure que de nouvelles versions plus perfectionnées arrivent sur le marché ? Car il faut une façon de les reconnaître, car l'humanité en a besoin pour ne pas sombrer dans le néant d'un quotidien devenu poussiéreux et pollué. Pour ne pas perdre ce brin d'humanité qui permet encore à l'homme de dire "Je suis moi, je suis un être de chair capable d'émotions et d'empathie."

Les moments introspectifs de Deckard permettent de mieux comprendre cette étrange société qui, en quête d'un contact virtuel avec une nouvelle figure christique, cherche elle aussi son propre chemin de croix et sa propre passion.

Rick Deckard est un reflet de cette société de dieux de l'ennui, cherchant à fuir l'entropie et le temps qui passe, et ayant mis au banc de l'humanité ceux ne désirant pas s'en aller dans l'espace, en quête des étoiles.

Il est un être de chair qui, au cours de sa traque sans fin, se questionne sur sa propre humanité, et ses sur ses choix moraux. Car si il se met à éprouver de l'empathie pour les androïdes, voir même à en aimer certains, qu'est ce qui les différenciera alors de lui ?
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Lu après avoir adoré le film. L'histoire générale est présente et bien entendu toute l'interrogation existentielle aussi. Cependant des différences notables avec le film sont présentent et heureusement que toutes n'ont pas été reprises.

- Pour commencer il y a une autre facette de la définition d'un être humain avec l'introduction d'un "spécial", un attardé mental, qui est condamné à rester sur terre et qui est traité aussi mal que les androïdes.
- Une critique des divertissements télévisuels abrutissants avec l'ami Buster.
- La religion trompeuse de Mercer, un concept flou d'hallucinations collectives et d'empathie partagée.
- La femme de Deckard.
- Dans le film le doute est posé quant à savoir si Deckard est un Android. Dans le roman c'est Phil Resch l'autre chasseur de prime dont on ne sait pas très bien, ni lui même, sa véritable nature.
- L'amour de Rachel pour Deckard est feinte, ce n'est d'ailleurs pas le premier Blade Runner qu'elle essaie de corrompre avec son corps, loin de là !
- Rachel est du même modèle que Pris et lui ressemble comme son clone ce qu'elle est.
- Deckard est horripilant, obsédé par ses primes et surtout de l'animal réel qu'il va bien pouvoir acheter avec : un lama, un chat, un hibou, une chèvre, un castor, tout y passe. Cela en devient pathétique.
- Les Nexus 6 supposés les plus perfectionnés des androïdes se laissent abattre comme des m**de sans véritablement combattre.

Ce livre reste une référence sur la question philosophique de la définition de l'être humain, il faut l'avoir lu. Cependant la fin est un peu trop rapide et donne le sentiment d'être bâclée. Heureusement le film a réussi à sortir toute la substantifique moelle et a transcendé l'oeuvre originale. Mais il n'aurait jamais pu exister sans elle. En ce sens il faut lui rendre hommage.
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Ah! Voilà un défi, faire la critique des "moutons électriques"!
Défi parce que tout le monde a en tête le chef d'oeuvre de Ridley Scott et que, forcément, on est tentés de comparer. Eh bien, disons le franchement, comparer les deux est impossible. Tout bonnement parce qu'il ne s'agit ni de la même histoire, ni des mêmes personnages (enfin, pour ce qui concerne leur psychologie, leur intimité, leur destin). Ce sont bien deux oeuvres très distinctes, le livre s'étant largement nourri du film bien sûr, mais le roman de PKD offre une autre vision, une autre approche. Visuellement, il laisse davantage de liberté à l'imagination du lecteur, et il est tout à fait possible de lire ce roman sans avoir en tête les décors et l'ambiance du film. Ensuite, le sort des protagonistes (dont je ne dirai rien) est beaucoup plus complexe. Les sentiments sont plus ambivalents encore. le Deckard là n'aurait sans doute pas pu être interprété par une star d'hollywood. Difficile d'avoir autant d'empathie pour lui. PKD laisse le lecteur faire le tri, offre une vision brute d'un monde à l'agonie, du moins en apparence. En fait, la magie intacte de ce roman tient dans la singularité de l'écriture de PKD, à la fois directe, sans fioriture, mais suffisamment subtile pour vous laisser prendre la main et imaginer tout un monde. Ce qui, en ayant en tête le magnifique Blade Runner de Scott, constitue un bel exploit. à lire impérativement, pour revoir le film après.
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Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. J'ai vu le film de Ridley Scott de 1982 juste avant, sans vraiment adhérer. Pourtant j'aime beaucoup la SF rétro mais là, bof. Je suis sortie de tout ça assez confuse.
Les bons points, je dirais que c'est le monde cyberpunk avec cette Terre à la dérive où les derniers terriens en quête d'humanité adoptent des animaux (de préférence vivants mais plus souvent des robots pour une question de prix), afin de retrouver cette part d'eux-mêmes qu'ils ont perdue ; et l'ambiance un peu contemplative, philosophique, avec Deckard, un anti-héros pétri d'interrogations et de paradoxes, qui donne l'impression d'être toujours sur le fil, naviguant entre le réel et la folie.
Seulement je crois que j'ai trouvé le tout un peu fouillis et nébuleux. Il m'a manqué de quelque chose, sauf que j'ignore de quoi il s'agit. Je suis donc restée dans un état d'hébétude à la fin de ma lecture. Je ne suis peut-être pas suffisamment coutumière de l'univers de Philip K.Dick. À voir avec d'autres oeuvres.
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Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Sous son aspect burlesque ce titre résume tellement de choses du bouquin que ça en devient vertigineux.

Je ne suis pas sûre qu'on lise du K. Dick ; peut-être serait-ce plus juste de dire qu'on vit une expérience K. Dick, ou que ses oeuvres lisent en vous. C'est en tous cas avec ce sentiment que j'en suis ressortie plus d'une fois.

Rick Deckard est un homme vivant dans une société où les animaux sont devenus rarissimes, même les insectes, même les plus nuisibles ; et je dois dire que si l'auteur se concentre sur ce point il me semble qu'on ne parle pas beaucoup de verdure non plus, le monde ayant été ravagé et pollué par une guerre mondiale atomique ayant laissé des radiations un peu partout. Tout l'univers dans lequel évolue le narrateur semble hyper urbanisé, constitué de métal, de pierre et de matériau manufacturé. de ce fait posséder même un crapaud – un vrai – est considéré comme un luxe, et si le marché noir est florissant, même avec ses maigres stocks, il existe aussi un marché parallèle fabricant des répliques animées – comme des animatronics mais en encore mieux – de toutes espèces. Deckard, en bon consommateur, fait lui aussi partie intégrante de la cohorte d'acheteurs potentiels, lui qui n'a qu'un vieux mouton électrique. D'un côté j'ai eu beaucoup pitié du héros qui n'a quasiment que ce pauvre leitmotiv pendant tout le texte ; d'un autre côté la vie quotidienne de ce monde a tellement de côtés miséreux et déprimants que j'ai aussi compris que les habitants puissent se raccrocher aussi désespérément à leurs bestioles, vraies ou pas.

D'ailleurs si Deckard a une femme, elle apparaît presque immédiatement comme déshumanisée aux yeux de son mari et de la société qu'elle ne peut s'empêcher de considérer d'un point de vue trop lucide pour son propre bien-être, tombant dans le cynisme et la dépression, refusant même – idée absurde s'il en est ! – d'utiliser son orgue d'humeur Penfield pour améliorer son état mental. Pourtant le programmateur d'humeur fait partie intégrante de la vie quotidienne des gens depuis un sacré moment et il permet à lui tout seul d'économiser somnifères, psychotropes et psys tout court, et garantit une vie saine et heureuse à tous ses utilisateurs (soit 100% de la population ou peu s'en faut).

La seconde motivation de Deckard est son métier : blade runner, il fait partie d'une brigade d'élite de la police chargée de poursuivre et d'éliminer les androïdes criminels. En effet si la population terrienne est majoritairement composée d'humains il existe également plusieurs générations de robots, plus ou moins évolués, qui vivent principalement dans les colonies extra-terriennes tout en étant plus ou moins mêlés à la population (mais sans être considérés comme des êtres humains). Les derniers modèles semblent même dangereusement se rapprocher des êtres humains : ils usent de leur liberté comme bon leur semble, ont des revendications, évoquent des sentiments… heureusement Deckard a une solide formation, de l'expérience ainsi que du matériel pour l'aider à débusquer les « andros » au milieu des vrais gens, et les tuer.

Sa dernière mission en date se révèle pourtant plus difficile que prévue car les capacités des derniers modèles Nexus 6, couplés à une certaine fatigue et lassitude de se part, ébranlent les convictions de Deckard en matière d'andros : et s'il était capable d'éprouver de l'empathie pour eux ? Son monde pourrait-il alors continuer à tourner rond ?

L'univers de Blade Runner est impitoyable, cruel et intolérant. La vie des habitants est rythmée et cadrée en même temps par l'émission de télé de l'ami Buster, figure comico-hilarante, et par le mercerisme, théologie à échelle mondiale concoctée par Wilbur Mercer, homme, prophète, dieu et immortel, et figure de visions de certains protagonistes. Les handicapés ou personnes mal intégrées à la société sont rejetées en bloc, presque niées, parfois plus que les androïdes, par exemple toute personne considérée comme « spéciale » se voit interdire de procréer. La notion d' »humanité » est devenue très étroite, et le concept moral semble ne plus exister. On se préoccupe plus d'une bestiole électrique que d'un être humain, on fantasme sur les femelles androïdes tout en délaissant les relations humaines et amoureuses, et tout cela en prônant l'empathie – avec Mercer en tous cas – une valeur qui semble hormis sa composante religieuse (?) dériver vers la politique ou le sens moral brut, puisque tout le monde sait que les andros n'ont pas d'empathie donc il vaut mieux en montrer. Un minimum. En paroles du moins. Histoire de ne pas passer pour un putain d'andro.

Glaçant et fascinant à la fois, Blade Runner m'a emporté dans son tourbillon malsain de questionnements sans réponse et d'humanité corrompue par sa bien-pensance et ses dynamismes de consommation – comme dans Ubik, me semble-t-il me rappeler.

Étrangement, malgré son ton très sombre et ses composantes multiples, j'ai trouvé que ça se lisait très bien, passé l'immersion dans l'univers au début. On se surprend même à rire (jaune) de certains traits d'esprit de K. Dick placés ici et là.

Un roman de S-F dystopique passé dans les classiques que je recommande sans hésitation.
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Dans un monde où la Terre est dévastée, des humains reliée par des machines appeler orgue a humer. La brigade des Blades Runners a mis Rick Deckard, chasseur d'androïdes, sur une affaire où plusieurs robots dotées d'une intelligence supérieur a celle des humains on fuit la mars pour rejoindre la Terre. Rick a un rêve remplacer son modèle super sophistiqué de mouton électronique par un vrai ! Et il compte bien le réaliser.

Malgré le thème abordé par l'auteur qui est la science fictions qui est donc un thème très vaste, on retrouve de temps a temps un langage, un lexique qui ne peut convenir a tout le monde. Cette oeuvre conviendrais de mon point de vus a un jeune public, mais il n'empêche qu'il peut plaire a tout âge qui cherche a s'évader par la lecture. Bien que je conseille ce livre le point de vu adopté par l'auteur peut déplaire certain d'entre vous, Philip . K décris le futur comme un dé-espoirs car on apprend dans le livre que la Terre a étais dévastée par un guerre mondiale appelée "Terminus".

Le livre m'a particulièrement plu car j'ai aimée dont la façons les mots dont ils ont étais tourné, malgré la difficulté à suivre de temps en temps. J'avais page après pages envie de continuer de lire. j'ai bien aimé le point de vu de Science-fiction. J'en recommande la lecture.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à livre cette oeuvre de science-fiction, même si j'avais vu le film auparavant. Tout simplement parce que le point de vue et l'histoire ne sont pas exactement les mêmes.
Déjà, Philip K. Dick dans Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques change notre perception habituelle des histoires de science-fiction. Les hommes ont colonisé d'autres planètes, mais n'y ont pas réussis. La terre est devenue un nuage radioactif dont on doit partir.
Rick Deckard est l'homme que l'on va suivre. Un policier engagé comme tueur à gage, qui doit tuer des androïdes (et non pas des répliquants). Dès lors, l'enquête policière n'est qu'un prétexte afin de comprendre la frontière entre homme et androïde. La frontière est très mince et peu de tests permettent de détecter ces derniers : des tests empathiques et psycho-réflexes. Les androïdes sont plus intelligents, peuvent se camoufler, mais ne peuvent que simuler l'empathie.
Dès lors, dans un monde où les humains ont besoin d'une boite à humeur pour être heureux, un moniteur d'empathie pour faire ressentir aux autres leurs sentiments... Où est la frontière ?
C'est une oeuvre magistrale, fondant psychologie et philosophie autour du concept d'humanité.
Il est donc difficile pour moi de ne pas aimer ce livre.
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Le monde imaginé par Philip K. Dick est intéressant. Les animaux ont quasiment disparu, de nombreuses espèces étant d'ores et déjà éteintes, à cause d'une terrible poussière radioactive (on ne sait pas vraiment ce qui est arrivé, une guerre apparemment). Les humains quittent quant à eux pour la plupart la Terre pour d'autres planètes. le gouvernement pousse d'ailleurs les gens à partir et ceux qui restent – comme Deckard et sa femme – le font parce qu'ils le veulent vraiment.

L'aspect chasse/intrigue est réussi et riche en suspense, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas. L'action est présente et quelques rebondissements sont fort intéressants. À ce niveau-là, ce roman partage bien des points communs avec le polar/thriller, et l'on comprend aisément qu'il ait connu le succès sur grand écran.

Le personnage de Rick Deckard, qui semble a priori quelqu'un de sûr de lui, mais dont on découvre peu à peu qu'il ne vit en fait que dans l'incertitude, et même dans le doute existentiel par rapport à de nombreuses choses – son mouton électrique, sa femme, le mercerisme... – est bien plus intéressant au final que ne le laissait présager les premières pages.

Par certains de ses sujets, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? est aussi un livre qui amène à réfléchir un tant soi peu. Je pense notamment à la question du mercerisme où à l'émission de télé de l'Ami Buster. Si l'on prend un peu le temps, les parallèles avec notre monde actuel se dessinent, avec les questionnements qui vont avec. Rien qu'à ce niveau-là, ce roman est un de ceux dont on sait en le refermant qu'il mérite une seconde lecture.

Pas mécontent du tout d'être enfin entré dans l'univers de Philip K. Dick. Ça m'a plu et je pense que je ne m'arrêterai donc pas là. En attendant, je vais regarder Blade Runner d'ici peu...
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Nous faisons la connaissance de Rick Deckard et de sa femme Iran. Rick est Blade Runner, policier qui efface des androïdes hors la loi. Nous sommes en 1994, un 1994 futuriste ou une guerre à pollué l'air. La plupart des humains ont quitté la terre et coloniser mars aidés par les androïdes. Certains humains sont restés sur Terre et vive tous regroupés dans des grandes villes. C'est un monde futuriste où l'on peut régler son humeur avec une machine, les animaux sont rares et remplacés par des machines, pour être un bonne humeur il faut posséder un animal.
Le blade runner numéro 1 a été blessé et à l'hôpital. Rick et demandé pour finir le travail. Des Nexus-6 ayant quittés Mars en marge sont recherchés pour être effacé. Ces androïdes sont les meilleurs sur le marché.
Parmi ces humains rester sur terre il y a les spéciaux, ceux qui ont un problème et qui ne peuvent pas aller sur Mars. Parmi ce la il y John Isidore qui est chauffeur pour un vétérinaire d'animaux mécanique. Il vit seul dans un immeuble et rencontrera l'un de ces androïdes.
Roman court mais concis, l'auteur nous emmène dans un monde où l'humanité vie en accord avec des machines au quotidien. Très bien écrit, facile à lire.
Et n'oublions pas que ce roman est à l'origine du cyberpunk.
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