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4,11

sur 3015 notes
Lu après avoir adoré le film. L'histoire générale est présente et bien entendu toute l'interrogation existentielle aussi. Cependant des différences notables avec le film sont présentent et heureusement que toutes n'ont pas été reprises.

- Pour commencer il y a une autre facette de la définition d'un être humain avec l'introduction d'un "spécial", un attardé mental, qui est condamné à rester sur terre et qui est traité aussi mal que les androïdes.
- Une critique des divertissements télévisuels abrutissants avec l'ami Buster.
- La religion trompeuse de Mercer, un concept flou d'hallucinations collectives et d'empathie partagée.
- La femme de Deckard.
- Dans le film le doute est posé quant à savoir si Deckard est un Android. Dans le roman c'est Phil Resch l'autre chasseur de prime dont on ne sait pas très bien, ni lui même, sa véritable nature.
- L'amour de Rachel pour Deckard est feinte, ce n'est d'ailleurs pas le premier Blade Runner qu'elle essaie de corrompre avec son corps, loin de là !
- Rachel est du même modèle que Pris et lui ressemble comme son clone ce qu'elle est.
- Deckard est horripilant, obsédé par ses primes et surtout de l'animal réel qu'il va bien pouvoir acheter avec : un lama, un chat, un hibou, une chèvre, un castor, tout y passe. Cela en devient pathétique.
- Les Nexus 6 supposés les plus perfectionnés des androïdes se laissent abattre comme des m**de sans véritablement combattre.

Ce livre reste une référence sur la question philosophique de la définition de l'être humain, il faut l'avoir lu. Cependant la fin est un peu trop rapide et donne le sentiment d'être bâclée. Heureusement le film a réussi à sortir toute la substantifique moelle et a transcendé l'oeuvre originale. Mais il n'aurait jamais pu exister sans elle. En ce sens il faut lui rendre hommage.
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Ah! Voilà un défi, faire la critique des "moutons électriques"!
Défi parce que tout le monde a en tête le chef d'oeuvre de Ridley Scott et que, forcément, on est tentés de comparer. Eh bien, disons le franchement, comparer les deux est impossible. Tout bonnement parce qu'il ne s'agit ni de la même histoire, ni des mêmes personnages (enfin, pour ce qui concerne leur psychologie, leur intimité, leur destin). Ce sont bien deux oeuvres très distinctes, le livre s'étant largement nourri du film bien sûr, mais le roman de PKD offre une autre vision, une autre approche. Visuellement, il laisse davantage de liberté à l'imagination du lecteur, et il est tout à fait possible de lire ce roman sans avoir en tête les décors et l'ambiance du film. Ensuite, le sort des protagonistes (dont je ne dirai rien) est beaucoup plus complexe. Les sentiments sont plus ambivalents encore. le Deckard là n'aurait sans doute pas pu être interprété par une star d'hollywood. Difficile d'avoir autant d'empathie pour lui. PKD laisse le lecteur faire le tri, offre une vision brute d'un monde à l'agonie, du moins en apparence. En fait, la magie intacte de ce roman tient dans la singularité de l'écriture de PKD, à la fois directe, sans fioriture, mais suffisamment subtile pour vous laisser prendre la main et imaginer tout un monde. Ce qui, en ayant en tête le magnifique Blade Runner de Scott, constitue un bel exploit. à lire impérativement, pour revoir le film après.
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Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture. J'ai vu le film de Ridley Scott de 1982 juste avant, sans vraiment adhérer. Pourtant j'aime beaucoup la SF rétro mais là, bof. Je suis sortie de tout ça assez confuse.
Les bons points, je dirais que c'est le monde cyberpunk avec cette Terre à la dérive où les derniers terriens en quête d'humanité adoptent des animaux (de préférence vivants mais plus souvent des robots pour une question de prix), afin de retrouver cette part d'eux-mêmes qu'ils ont perdue ; et l'ambiance un peu contemplative, philosophique, avec Deckard, un anti-héros pétri d'interrogations et de paradoxes, qui donne l'impression d'être toujours sur le fil, naviguant entre le réel et la folie.
Seulement je crois que j'ai trouvé le tout un peu fouillis et nébuleux. Il m'a manqué de quelque chose, sauf que j'ignore de quoi il s'agit. Je suis donc restée dans un état d'hébétude à la fin de ma lecture. Je ne suis peut-être pas suffisamment coutumière de l'univers de Philip K.Dick. À voir avec d'autres oeuvres.
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Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Sous son aspect burlesque ce titre résume tellement de choses du bouquin que ça en devient vertigineux.

Je ne suis pas sûre qu'on lise du K. Dick ; peut-être serait-ce plus juste de dire qu'on vit une expérience K. Dick, ou que ses oeuvres lisent en vous. C'est en tous cas avec ce sentiment que j'en suis ressortie plus d'une fois.

Rick Deckard est un homme vivant dans une société où les animaux sont devenus rarissimes, même les insectes, même les plus nuisibles ; et je dois dire que si l'auteur se concentre sur ce point il me semble qu'on ne parle pas beaucoup de verdure non plus, le monde ayant été ravagé et pollué par une guerre mondiale atomique ayant laissé des radiations un peu partout. Tout l'univers dans lequel évolue le narrateur semble hyper urbanisé, constitué de métal, de pierre et de matériau manufacturé. de ce fait posséder même un crapaud – un vrai – est considéré comme un luxe, et si le marché noir est florissant, même avec ses maigres stocks, il existe aussi un marché parallèle fabricant des répliques animées – comme des animatronics mais en encore mieux – de toutes espèces. Deckard, en bon consommateur, fait lui aussi partie intégrante de la cohorte d'acheteurs potentiels, lui qui n'a qu'un vieux mouton électrique. D'un côté j'ai eu beaucoup pitié du héros qui n'a quasiment que ce pauvre leitmotiv pendant tout le texte ; d'un autre côté la vie quotidienne de ce monde a tellement de côtés miséreux et déprimants que j'ai aussi compris que les habitants puissent se raccrocher aussi désespérément à leurs bestioles, vraies ou pas.

D'ailleurs si Deckard a une femme, elle apparaît presque immédiatement comme déshumanisée aux yeux de son mari et de la société qu'elle ne peut s'empêcher de considérer d'un point de vue trop lucide pour son propre bien-être, tombant dans le cynisme et la dépression, refusant même – idée absurde s'il en est ! – d'utiliser son orgue d'humeur Penfield pour améliorer son état mental. Pourtant le programmateur d'humeur fait partie intégrante de la vie quotidienne des gens depuis un sacré moment et il permet à lui tout seul d'économiser somnifères, psychotropes et psys tout court, et garantit une vie saine et heureuse à tous ses utilisateurs (soit 100% de la population ou peu s'en faut).

La seconde motivation de Deckard est son métier : blade runner, il fait partie d'une brigade d'élite de la police chargée de poursuivre et d'éliminer les androïdes criminels. En effet si la population terrienne est majoritairement composée d'humains il existe également plusieurs générations de robots, plus ou moins évolués, qui vivent principalement dans les colonies extra-terriennes tout en étant plus ou moins mêlés à la population (mais sans être considérés comme des êtres humains). Les derniers modèles semblent même dangereusement se rapprocher des êtres humains : ils usent de leur liberté comme bon leur semble, ont des revendications, évoquent des sentiments… heureusement Deckard a une solide formation, de l'expérience ainsi que du matériel pour l'aider à débusquer les « andros » au milieu des vrais gens, et les tuer.

Sa dernière mission en date se révèle pourtant plus difficile que prévue car les capacités des derniers modèles Nexus 6, couplés à une certaine fatigue et lassitude de se part, ébranlent les convictions de Deckard en matière d'andros : et s'il était capable d'éprouver de l'empathie pour eux ? Son monde pourrait-il alors continuer à tourner rond ?

L'univers de Blade Runner est impitoyable, cruel et intolérant. La vie des habitants est rythmée et cadrée en même temps par l'émission de télé de l'ami Buster, figure comico-hilarante, et par le mercerisme, théologie à échelle mondiale concoctée par Wilbur Mercer, homme, prophète, dieu et immortel, et figure de visions de certains protagonistes. Les handicapés ou personnes mal intégrées à la société sont rejetées en bloc, presque niées, parfois plus que les androïdes, par exemple toute personne considérée comme « spéciale » se voit interdire de procréer. La notion d' »humanité » est devenue très étroite, et le concept moral semble ne plus exister. On se préoccupe plus d'une bestiole électrique que d'un être humain, on fantasme sur les femelles androïdes tout en délaissant les relations humaines et amoureuses, et tout cela en prônant l'empathie – avec Mercer en tous cas – une valeur qui semble hormis sa composante religieuse (?) dériver vers la politique ou le sens moral brut, puisque tout le monde sait que les andros n'ont pas d'empathie donc il vaut mieux en montrer. Un minimum. En paroles du moins. Histoire de ne pas passer pour un putain d'andro.

Glaçant et fascinant à la fois, Blade Runner m'a emporté dans son tourbillon malsain de questionnements sans réponse et d'humanité corrompue par sa bien-pensance et ses dynamismes de consommation – comme dans Ubik, me semble-t-il me rappeler.

Étrangement, malgré son ton très sombre et ses composantes multiples, j'ai trouvé que ça se lisait très bien, passé l'immersion dans l'univers au début. On se surprend même à rire (jaune) de certains traits d'esprit de K. Dick placés ici et là.

Un roman de S-F dystopique passé dans les classiques que je recommande sans hésitation.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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Dans un monde où la Terre est dévastée, des humains reliée par des machines appeler orgue a humer. La brigade des Blades Runners a mis Rick Deckard, chasseur d'androïdes, sur une affaire où plusieurs robots dotées d'une intelligence supérieur a celle des humains on fuit la mars pour rejoindre la Terre. Rick a un rêve remplacer son modèle super sophistiqué de mouton électronique par un vrai ! Et il compte bien le réaliser.

Malgré le thème abordé par l'auteur qui est la science fictions qui est donc un thème très vaste, on retrouve de temps a temps un langage, un lexique qui ne peut convenir a tout le monde. Cette oeuvre conviendrais de mon point de vus a un jeune public, mais il n'empêche qu'il peut plaire a tout âge qui cherche a s'évader par la lecture. Bien que je conseille ce livre le point de vu adopté par l'auteur peut déplaire certain d'entre vous, Philip . K décris le futur comme un dé-espoirs car on apprend dans le livre que la Terre a étais dévastée par un guerre mondiale appelée "Terminus".

Le livre m'a particulièrement plu car j'ai aimée dont la façons les mots dont ils ont étais tourné, malgré la difficulté à suivre de temps en temps. J'avais page après pages envie de continuer de lire. j'ai bien aimé le point de vu de Science-fiction. J'en recommande la lecture.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à livre cette oeuvre de science-fiction, même si j'avais vu le film auparavant. Tout simplement parce que le point de vue et l'histoire ne sont pas exactement les mêmes.
Déjà, Philip K. Dick dans Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques change notre perception habituelle des histoires de science-fiction. Les hommes ont colonisé d'autres planètes, mais n'y ont pas réussis. La terre est devenue un nuage radioactif dont on doit partir.
Rick Deckard est l'homme que l'on va suivre. Un policier engagé comme tueur à gage, qui doit tuer des androïdes (et non pas des répliquants). Dès lors, l'enquête policière n'est qu'un prétexte afin de comprendre la frontière entre homme et androïde. La frontière est très mince et peu de tests permettent de détecter ces derniers : des tests empathiques et psycho-réflexes. Les androïdes sont plus intelligents, peuvent se camoufler, mais ne peuvent que simuler l'empathie.
Dès lors, dans un monde où les humains ont besoin d'une boite à humeur pour être heureux, un moniteur d'empathie pour faire ressentir aux autres leurs sentiments... Où est la frontière ?
C'est une oeuvre magistrale, fondant psychologie et philosophie autour du concept d'humanité.
Il est donc difficile pour moi de ne pas aimer ce livre.
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Le monde imaginé par Philip K. Dick est intéressant. Les animaux ont quasiment disparu, de nombreuses espèces étant d'ores et déjà éteintes, à cause d'une terrible poussière radioactive (on ne sait pas vraiment ce qui est arrivé, une guerre apparemment). Les humains quittent quant à eux pour la plupart la Terre pour d'autres planètes. le gouvernement pousse d'ailleurs les gens à partir et ceux qui restent – comme Deckard et sa femme – le font parce qu'ils le veulent vraiment.

L'aspect chasse/intrigue est réussi et riche en suspense, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas. L'action est présente et quelques rebondissements sont fort intéressants. À ce niveau-là, ce roman partage bien des points communs avec le polar/thriller, et l'on comprend aisément qu'il ait connu le succès sur grand écran.

Le personnage de Rick Deckard, qui semble a priori quelqu'un de sûr de lui, mais dont on découvre peu à peu qu'il ne vit en fait que dans l'incertitude, et même dans le doute existentiel par rapport à de nombreuses choses – son mouton électrique, sa femme, le mercerisme... – est bien plus intéressant au final que ne le laissait présager les premières pages.

Par certains de ses sujets, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? est aussi un livre qui amène à réfléchir un tant soi peu. Je pense notamment à la question du mercerisme où à l'émission de télé de l'Ami Buster. Si l'on prend un peu le temps, les parallèles avec notre monde actuel se dessinent, avec les questionnements qui vont avec. Rien qu'à ce niveau-là, ce roman est un de ceux dont on sait en le refermant qu'il mérite une seconde lecture.

Pas mécontent du tout d'être enfin entré dans l'univers de Philip K. Dick. Ça m'a plu et je pense que je ne m'arrêterai donc pas là. En attendant, je vais regarder Blade Runner d'ici peu...
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Nous faisons la connaissance de Rick Deckard et de sa femme Iran. Rick est Blade Runner, policier qui efface des androïdes hors la loi. Nous sommes en 1994, un 1994 futuriste ou une guerre à pollué l'air. La plupart des humains ont quitté la terre et coloniser mars aidés par les androïdes. Certains humains sont restés sur Terre et vive tous regroupés dans des grandes villes. C'est un monde futuriste où l'on peut régler son humeur avec une machine, les animaux sont rares et remplacés par des machines, pour être un bonne humeur il faut posséder un animal.
Le blade runner numéro 1 a été blessé et à l'hôpital. Rick et demandé pour finir le travail. Des Nexus-6 ayant quittés Mars en marge sont recherchés pour être effacé. Ces androïdes sont les meilleurs sur le marché.
Parmi ces humains rester sur terre il y a les spéciaux, ceux qui ont un problème et qui ne peuvent pas aller sur Mars. Parmi ce la il y John Isidore qui est chauffeur pour un vétérinaire d'animaux mécanique. Il vit seul dans un immeuble et rencontrera l'un de ces androïdes.
Roman court mais concis, l'auteur nous emmène dans un monde où l'humanité vie en accord avec des machines au quotidien. Très bien écrit, facile à lire.
Et n'oublions pas que ce roman est à l'origine du cyberpunk.
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Nous sommes en 1992 à San Francisco, et non en 2019 à Los Angeles. Rick Deckard est un chasseur de primes qui traque non pas les répliquants, mais des androïdes Nexus 6 destinés à servir les humains dans toutes les tâches y compris les plus ingrates. La fondation qui les fabrique s'appelle Rosen, et non Tyrell. Deckard ne vit pas seul, mais avec sa femme, Iran, dans un immeuble en partie abandonné. La Terre a été dévastée par une guerre nucléaire, tous ceux qui ont pu fuir se sont installés dans les colonies comme Mars. Et les rares habitants qui y demeurent ne sortent pas sans un minimum de précaution, dans un univers sale, gris, triste et froid et non complètement psychédélique et fluo. Ils tentent de maintenir un semblant de cohésion, un reste d'humanité, en se connectant les uns aux autres via des boîtes d'empathie, suivant en cela les préceptes du mécérisme, du nom de son fondateur, Wilbur Mercer…
Ce ne sont là que quelques unes des différences notables entre le roman de Dick, les androïdes rêvent-ils de moutons électriques, et du film qui s'en inspire et qui est devenu un classique du genre, Blade Runner. le titre lui-même est tiré d'un roman d'Alan Nourse, the bladerunner, qui n'a rien à voir avec l'histoire.
Parce qu'il n'a pas les moyens de quitter la Terre, Rick Deckard est resté afin de poursuivre son activité de chasseur de primes et ainsi d'encaisser assez d'argent pour s'acheter un véritable animal plutôt qu'un robot. le meilleur des chasseurs, celui qui passe avant les autres, c'est Dave Holden, mais le jour où celui-ci se fait grièvement blesser par un androïde durant un test d'empathie, Deckard sent que sa chance peut tourner. Il doit trouver le moyen de rattraper ceux qui se sont échappés de Mars après avoir commis des crimes, pour les retirer. Pour cela, il fait appel à la fondation Rosen, le fabriquant des Nexus 6, et en particulier en la personne de Rachael, une androïde servant en quelque sorte de « vitrine » du savoir-faire de l'entreprise. Les humanoïdes sont en effet incapables de faire preuve d'empathie, et le test permet de déterminer leur absence d'affect. Pourtant, alors que Deckard poursuit sans état d'âme la mission qui lui a été confiée, il sent certaines de ses certitudes vaciller. Comment continuer à détruire ses machines sans commencer à ressentir de l'empathie pour eux ? Tout le roman se bâtit sur cette notion d'humanité. Plus encore que dans le film (surtout sa version originale, la version corrigée permet davantage d'insinuer le doute) la question de l'existence de Rick Deckard se pose ouvertement plusieurs fois. On peut le supposer répliquant, chargé des basses besognes que la police officielle répugne à accomplir. Et lorsqu'il couche avec Rachael Rosen, volontairement ou non puisqu'on ne sait qui attire l'autre dans une sorte de piège, il comprend qu'il ne pourra plus jamais exercer son métier de la même façon. L'élimination des derniers androïdes, plus expéditive que dans le film, en particulier celle de Baty et sa femme Irmgard, n'a pas cette dimension lyrique proposée par le scénariste du film et déclamée par l'acteur Rutger Hauer (que l'auteur lui-même trouvait génial dans le rôle de l'androïde)
Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? est sans doute un des meilleurs romans de science-fiction écrit par un auteur aussi prolifique que génial. Pour une fois, la lecture du roman après le film ne constitue pas un obstacle mais se révèle bien plus intéressante parce qu'elle apporte. je remercie les éditions J'ai Lu pour leur confiance.
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Deckard est un chasseur de prime d'androïdes qui adorerait s'offrir un animal de compagnie (un vrai pas une imitation électronique). le jour où le meilleur chasseur de prime de la ville est blessé c'est Deckard qui récupère son contrat. Il devra faire face à des androïdes dernière générations, à ses risques et périls !

En nous servant une intrigue simple et un peu bateau, l'auteur nous emporte dans pléthore d'interrogations sur l'humanité : Est-ce que l'empathie fait de nous des êtres humains ? Quel est notre essence ? Sommes-nous nos propres ennemies, responsable de notre fin ?

Le récit se partage entre deux narrateurs, deux personnages très différents socialement et qui on une vision du monde diamétralement opposée.

Il dépeint le portrait d'une société en berne, d'un monde où tout fou le camp et ou les Hommes cherchent des distractions à tout prix.
J'ai vraiment aimé ce roman qui sur un ton badin, nous conte la déchéance de notre monde.

Une oeuvre incontournable qui ne vous apportera aucune réponse mais qui vous pousseras forcément à la réflexion. (Maintenant, il faut que je regarde les adaptations !)
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