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4,06

sur 1349 notes
J'ai découvert Charles Dickens enfant avec le fabuleux « Chant de Noël » qui m'a vivement marquée et j'ai fait partager la magie à mon tour à mes enfants ; puis adolescente avec « Oliver Twist », dont je garde encore les aventures périlleuses et passionnantes dans ma mémoire.

Vingt ans après, je reviens vers Dickens en ouvrant l'oeuvre la plus chère à son coeur « David Copperfield ».
Il est certain que ce roman social est d'une densité incroyable tant dans sa longueur (quasi mille pages) que dans son contenu, et que le lecteur, comme l'auteur, a le temps pour entrer en toute intimité dans la vie de David et dans son parcours.

Difficile de faire une accroche de l'histoire de ce fait sans en dévoiler trop.

C'est David Copperfield qui raconte : il nous offre ici le récit à la première personne d'une grande partie de sa vie. Lui, le petit orphelin, qui a traversé bon nombre d'embuches, d'aventures et de mésaventures, pour grandir et devenir un jeune homme puis un homme.
Ce roman c'est surtout le récit des multiples rencontres de David tout au long de son parcours avec le portrait de personnages captivants, bons ou mauvais, mais d'une grande intensité et qui ne manquent pas d'éveiller des sentiments forts et profonds.

Je retiendrais la force et le courage de Ham et M. Peggotty, la douceur et l'intelligence d'Agnès, la grande liberté et le sens humain de la tante Betty Trotwood, l'amour de Peggotty, l'humour du couple Micawber ou de M. Dick, les terribles et sinistres Murdstone, la beauté de Dora, l'infâme Uriah Heep, la trahison de Steerforth, l'amitié sincère de Traddle, et encore beaucoup d'autres…
Dickens est sans conteste un conteur hors pair.

Pour expliquer ma note de 4/5, j'avoue que parfois je me suis ennuyée quelque peu sur certaines longueurs… , j'ai trouvé certains personnages un peu trop caricaturaux et parfois David, même s'il est très attachant, m'a fortement agacée par sa naïveté et sa passivité. Je crois que j'aurai aimé que David ait plus de caractère, plus d'envergure, plus de charisme.

Je suis néanmoins très heureuse d'avoir renoué avec Dickens. « de grandes espérances » me tend les bras et fera partie de mes lectures à venir prochainement.
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C'est mon troisième Charles Dickens. Après Les aventures d'Oliver Twist que j'ai apprécié avec quelques réserves toutefois, Le chant de Nöel que je n'ai pas plus aimé que ça, j'ai voulu découvrir David Copperfield, cet homme que je ne connaissais pas, seulement de nom en tout cas. Eh bien, j'ai aimé ce roman. J'ai aimé aller à la rencontre de ce personnage qui nous écrit son passé, ses souvenirs. Il nous dit son évolution, son apprentissage de la vie. Il dit tout simplement son histoire qui commence aussi mal que celle d'Oliver Twist, enfant très malchanceux au départ. J'ai eu peur, d'ailleurs, de lire le même roman, plus long cette fois, mais heureusement pour moi, il n'est pas question de cela. On retrouve certes quelques ressemblances - c'est l'injustice en Angleterre, la violence sur les enfants, l'éducation rude et sévère, la situation déplorable de l'orphelin - mais la similitude s'arrête là. Ce roman est moins sombre, plus complet. Il aborde davantage que le malheur. C'est les sentiments amoureux, amicaux, la solidarité, l'humanité, la fourberie, la bassesse, le sens de l'honneur, l'intégrité ... etc. C'est la vie tout simplement; une vie que Charles Dickens a eu le temps d'aborder et de fouiller en plus de 1000 pages. C'est long, c'est vrai, mais ça ne fait pas de mal quelque fois, quand l'histoire est bien racontée, quand elle est de grand intérêt, quand la plume est agréable et qu'elle parvient à suivre le fil des années évoquées. Dans ce roman, la plume évolue, en effet; elle grandit en même temps que le personnage principal. Elle est enfantine, adolescente puis mature et on se demande quelque fois si le narrateur n'est pas l'auteur. Qui y'a-t-il de Charles Dickens dans ce roman? J'ai parfois eu l'impression de lire une autobiographie romancée mais ce n'est apparemment pas le cas. Ce roman est à conseiller à toutes celles et ceux qui voudraient prendre le temps d'apprécier une histoire bien racontée.
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Ce premier tome se concentre sur l'enfance de David Copperfield, de ses plus jeunes années à la fin de son adolescence.

C'est le premier livre de Charles Dickens que je lis ! En effet, je ne connaissais l'auteur qu'à travers les adaptations de ces oeuvres. Il était donc plus que temps de faire cette charmante découverte.

Pourquoi charmante ? Parce que j'ai beaucoup apprécié cette lecture. J'ai été parfaitement happée par l'histoire que j'ai lue petit bout par petit bout entre deux aéroports. Je suis même surprise de voir que je n'ai pas loupé un avion absorbée comme je l'étais. Ce livre s'est révélé carrément addictif pour moi. J'étais totalement dévorée par l'envie de savoir ce qu'il allait advenir de ce cher Copperfield. D'abord, parce qu'on ne peut que s'inquiéter pour ce pauvre petit bout lâché en pleine nature. Ensuite parce que chemin faisant même si notre héros reste aussi candide, on s'est attaché à lui ; on perçoit derrière l'ironie du narrateur, l'enfant naïf devenu un homme plus terre-à-terre qui sourit de son manque de justesse dans ses jugements.

C'est un peu comme un vieil ami qui se remémore sa jeunesse pour vous la conter. Ce procédé rend la lecture très agréable alors que le style est pourtant assez élaboré comme le veut la tradition victorienne. L'originalité, c'est que là où le romantisme britannique nous a habitués à des héroïnes, on découvre un point de vue masculin. L'enfant David Copperfield n'a certes pas le mordant de Jane Eyre où d'Élisabeth Bennet, mais il tend à s'en rapprocher tout en étant plus magnanime pour la nature humaine.

En bref, ce sont mille pages que j'ai à peine vu passer et que je recommande aux amateurs du romantisme anglais.
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L'écriture de Dickens me captive. Bien que l'histoire soit loin d'être réjouissante puisque l(on y suit la vie du jeune David Copperfield, orphelin de père mais qui a toujours été choyé par sa servante et par sa mère jusqu'au jour fatidique où cette dernière se remarie. le nouveau beau-père de David est un homme cruel qui le maltraite et n'hésite pas à l'envoyer en pension afin de se débarrasser de lui. Aussi, David devra-t-il faire sa propre éducation et en se forgeant le caractère, notamment en commençant à travailler très jeune afin de pouvoir gagner sa vie.
Roman touchant et attendrissant écrit dans un style un peu ancien avec, par exemple, l'emploi du passé simple mais qui ne m'a pas dérangé...bien au contraire. Un grand classique de la littérature anglaise à découvrir !
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Enfant, j'ai découvert David Copperfield, et Charles Dickens par la même occasion, avec cette édition "allégée" du roman original. J'ai adoré cette histoire qui m'a captivée de bout en bout...
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J'avoue tout : Quand Sharon nous a proposé ce livre, associé à un livre jeunesse dans mon esprit donc petit gabarit, j'ai dit oui de suite en plus des autres lectures communes. Une fois arrivée à la librairie j'ai été très surprise de considérer l'ouvrage : 1022 pages !!!

Malgré tout, n'ayant rien contre les pavés, je suis partie dans l'aventure de David Copperfield. Les petits épisodes façon feuilleton de l'époque m'ont un peu dérangé au début, c'est une manière de découper le récit dont je n'avais pas l'habitude, cependant, je m'y suis vite adapté et j'ai dévoré toutes ces pages.

Ce roman, le préféré de l'auteur, nous en apprend beaucoup sur lui.
Depuis le départ David, orphelin de père a un regard sur la vie qui est fascinant. Dans le récit, le point de vue de l'adulte sur les ressentis de l'enfant sont indéniables mais l'écriture est fluide, pleine d'humour dans les répétitions, et avec des descriptions somptueuses.

J'ai donc passé un très agréable moment à parcourir l'existence de ce bonhomme qui nous emmène petit à petit dans son aventure de vie, où il faut faire des choix, comme la recherche de l'âme soeur (amour d'enfance: Emilie la spontanée puis Dora, la femme enfant, finalement Agnès le véritable partage).

Au cours du récit j'ai détesté et j'ai aimé, et c'est là que je comprends que ce livre peut être proposé au monde de l'enfance, mais la version longue et ses détails me semble plutôt inadaptée. Je disais donc, j'ai détesté les vrais méchants : le cruel beau père M. Murdstone et sa soeur, M. Creakle et Heep le malfaisant, j'ai été déçu par Steerforth (mais je ne le sentais pas, je n'arrêtais pas de le dire), j'ai été sous le charme de Pegotty (Clara), M. Traddles ou la tante Mlle Trotwood, agacée par la mère : Clara et sa femme Dora, touchée par des personnages plus rudes comme M. Barkis, M. Pegotty et M. Omer et amusée en voyant les Micawber, M. Dick ou Betsy poursuivre les ânes.

En somme, un livre magnifique, où vous allez goûter à toutes sortes de sentiments grâce à ces nombreux personnages. Une jolie description de l'Angleterre de l'époque, des différentes classes sociales, des changements à venir, de l'introspection et de l'évolution d'un être.

Lisez le ! Merci Sharon !
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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Le destin d'un enfant au milieu d'une angleterre misérable et peu scrupuleuse à l'égard de celui-ci. L'initiation à la vie et le chemin pour devenir adulte est le but de ce roman qui nous touche par les valeurs que l'auteur veut nous transmettre à travers ses personnages principalement David Copperfield.
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David Copperfield est un de mes meilleurs souvenirs d'enfance…. Et un des pires. Un des meilleurs parce que c'est grâce à ce merveilleux roman que je suis entré dans l'univers de Dickens. Un des pires, parce que ce livre pour lequel j'avais une affection particulière a été égaré avec une bonne partie de mes bouquins d'enfance, lors d'un déménagement. J'avais à peine 14 ans, et déjà j'avais un rapport quasi charnel avec l'objet-livre, sa forme sa couleur et même l'odeur de sa reliure. Alors, les copains, si vous trouvez un jour chez un bouquiniste ou dans une brocante, un « David Copperfield rouge, avec une illustration représentant un petit garçon assis sur une malle, et les indications suivantes : « Charles DickensDavid Copperfield – Adaptation de Marguerite Reynier – Illustrations de Pierre Noury - Ernest Flammarion Editeur Paris » (indications retrouvées sur internet), c'est peut-être le mien…
Dickens, comme d'autres auteurs « classiques » adoptés pour la jeunesse, a beaucoup compté pour des générations d'enfant : David, Oliver Twist, Pip (de « de grandes espérances », Mr Pickwick, Scrooge (du « Conte de Noël » … tous ces personnages nous ont accompagnés, relayés ensuite par le cinéma, la télévision, ou la BD. Et pourtant, si l'on regarde bien, ces romans qui ont des enfants pour héros (les trois premiers, en tous cas) ne paraissent pas destinés à un public enfantin (comme Cosette et Gavroche, du reste) : leurs aventures, souvent tragiques, peuplées de malheurs, de personnages malfaisants, de maladie, de mort, sont d'un réalisme souvent très dur. C'est peut-être ici qu'il faut rendre hommage à ces adaptateurs (particulièrement à ceux-ci, des années 60 ou 70, qui travaillaient avec leur tête et leur coeur, sans aucune aide extérieure, sans informatique, ni intelligence artificielle pour les aider) qui ont réussi à nous initier ainsi aux grands classiques, avec intelligence et humilité, (la même remarque vaut également pour les dessinateurs).
David Copperfield, orphelin de père, vit heureux avec sa mère Clara et sa servante Peggotty. Clara se marie avec Mr Murdstone, sinistre et cruel personnage, flanqué de sa soeur Jane, en tous points pareille à lui. Envoyé en pension, David fait la connaissance du joyeux Tommy Traddles et du brillant et énigmatique James Steenforth. A partir de là tout s'enchaîne : Clara meurt, Peggotty se marie et part, David quitte la pension et se voit obliger de travailler à Londres. Les malheurs et les contrariétés s'accumulent. Son logeur, l'inconséquent mais sympathique Micawber est arrêté pour dettes avec toute sa famille. David est recueilli par sa tante Betsey Trotwood, aussi sèche et raide d'aspect qu'affectueuse et dévouée pour son neveu. Il loge à présent chez un avocat, Mr Wickfield, la fille de ce dernier dès leur première rencontre, voue à David un amour secret, mais passionné. Cependant les malheurs continuent : David ayant eu la mauvaise idée d'emmener Steenforth dans la famille de Peggoty (son frère Dan et son neveu Ham), le brillant mais machiavélique jeune homme enlève Emily, une nièce de Dan promise à Ham. David, devenu chroniqueur parlementaire et écrivain fait un mariage de convenances avec Dora, une femme-enfant, incapable de gérer sa vie, encore moins un ménage. Parallèlement un aventurier, Uriah Heep, ruine Mr Wickfield, et commence même à lorgner sur Agnès. Fort heureusement les amis de David (les vrais), Traddles et Micawber, mettent à jour la traîtrise de Uriah Heep et envoient ce dernier en prison. Dora meurt de maladie. Emily est retrouvée, Steenforth meurt en mer, mais Ham est de son côté lui aussi emporté par une lame. L'horizon s'éclaircit pour David qui peut enfin épouser Agnès
L'histoire peut paraître longue et embrouillée, mais grâce à une peinture parfaite des personnages, retient l'attention du lecteur de bout en bout. La raison essentielle tient à l'empathie profonde que met l'auteur dans son récit. Celui-ci, souvent sombre et tragique, le serait encore plus si Dickens n'amenait pas un regard compatissant sur ses héros, tempérant ainsi le réalisme de certaines scènes. L'humour est également présent dans cette oeuvre, à travers les portraits un peu caricaturaux (mais sympathiques) de certains personnages (Traddles et Micawber, en particulier, font penser à Mr Pickwick).
« David Copperfield » a été maintes fois adapté au cinéma et à la télévision : citons la meilleure version, réalisée par George Cukor en 1935, avec Freddie Bartholomew en David enfant, Edna May Oliver en Tante Betsey, W. C. Fields en Micawber, Basil Rathbone en Murdstone et Maureen O'Sullivan en Dora. En France, l'adaptation de Claude Santelli, réalisée par Marcel Cravenne en 1965 pour le Théâtre de la Jeunesse, fait figure de référence..
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Que dire ? Sinon que David Copperfield, que j'ai dévoré en quatre ou cinq jours après avoir mis quarante ans à me décider à le lire, mérite très amplement de prendre place sur la plus haute marche de mon palmarès personnel des romans victoriens, aux côtés de ces autres indiscutables chefs-d'oeuvre que sont La Foire aux Vanités (William Makepeace Thackeray) Middlemarch (George Eliot) et Bleak House (Charles Dickens).

David Copperfield n'est pas un roman dénué du moindre défaut, c'est un roman nanti de toutes les qualités, les plus hautes comme les plus accessoires. Si je devais lui donner une note, celle-ci excéderait forcément le barème. le mieux que je puisse faire, c'est de lui accorder une mention : P.A.R.F.A.I.T.I.S.S.I.M.E !!
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Ce livre est souvent présenté comme destiné à des adolescents: il est fort douteux pourtant qu'un adolescent d'aujourd'hui ne se lance dans la lecture de ses mille pages, et en vienne à bout. La partie du récit qui a construit l'image de David Copperfield est le début du livre, partie somme toute assez courte: une enfance marquée par la mort de ses parents, puis opprimée par la sévérité de ses maîtres d'école, suivie de quelques temps de labeur intensif et d'exploitation par des patrons sans scrupules. Mais, très vite, on passe aux années de jeunesse, et David va trouver sa voie. Outre une carrière juridique (un peu fade), il se lancera, avec un certain succès, dans l'écriture.
Le roman est ailleurs: c'est dans l'entourage de D.Copperfield que se construiront les intrigues: des amours, bien entendu, des amitiés fidèles aussi, et des trahisons enfin. Ce sont bien les ingrédients d'un roman.
Mais l'intérêt de ces histoires est inégal. Douceâtre histoire d'un amour ambigu, avec Dora, et véritable passion platonique, avec Agnès: jolis personnages. Une tante rigide comme une anglaise, mais au bon coeur et à l'esprit de famille sans faille: encore bien vu. Un camarade, pour la vie, un peu fantasque: amusant. Pour ce qui concerne les conflits, les escrocs, et les trahisons, l'ensemble est plus faible, et il y a sans aucun doute des longueurs. Et les priorités de ce milieu du XIX° siècle anglais sont loin...
Nous avions un meilleur souvenir des Grandes Espérances. Mais comment le savoir, sans avoir tout lu?
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