La Vérité sur l'affaire Harry Quebert

Je ne comprends pas. Une fois de plus, tout le monde a adoré un roman et moi ben… je n'ai pas détesté, n'exagérons pas, mais enfin, je me suis ennuyée. Profondément. Autour de moi, de bonnes âmes tentent de défendre une construction novatrice ou une fin surprenante, mais forcément j'ai trouvé la majorité des éléments de la fin vers la moitié du bouquin (parce que je suis tordue, certainement. Ou que certaines choses m'ont rappelé des souvenirs) et je n'ai pas trouvé la construction novatrice, j'ai même plutôt eu souvent l'impression de lire du Agatha Christie. La seule chose qui m'a persuadée que ce n'était pas Marcus l'assassin, c'est qu'il n'était pas né au moment du crime![...]
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Bon dieu, je pense que c'est moi qui mérite un prix. Pour avoir lu la totalité de cette me.. pardon, de cette chose. Nous savons bien, c'est entendu, que les prix de l'Académie ne distinguent que des navets. Mais j'étais curieux de découvrir le manuscrit auquel Fumaroli, paraît-il, tresse des couronnes et que Spielberg, paraît-il (je n'en crois pas un mot!), crevait d'envie d'adapter à Hollywood. Maintenant, je m'interroge: quelle est la part de farce dans cette promotion tapageuse? J'aimerais pouvoir le dire autrement, mais ça ne vaut rien et c'est chiant comme la mort. En résumé, un petit Helvète qui n'a pas encore mué joue les simili-Américains pour produire une caricature insipide et néanmoins lourdingue de ce qu'on fait de plus mauvais outre-Atlantique... et ça marche. Auprès de qui, grands dieux? Faut-il que le goût et l'intelligence aient chuté. Qu'un type arrive à (presque) me faire regretter les crétineries pseudo-intellos et mal écrites de Fred Vargas, chapeau. Ah, attendez... c'était peut-être pour ça, le prix? Parce qu'il y a effectivement record, là. En fait d'auteurs, ce hamburger à la crème de gruyère m'oblige à exiger le retour des vrais, comme Raymond Chandler et Dashiell Hammett: par galvanisation de cadavre, clonage moléculaire, le procédé qu'on voudra, mais vite! Savants fous, à vos labos!

Je n'avais pas lu la biographie de l'auteur et j'ai cru avoir affaire à un américain. Ma première réaction a été ainsi de croire, en lisant des phrases qui ne tenaient pas debout, que c'était mal traduit...Que ce livre que j'ai abandonné à la page 100 ait eu autant de succès me laisse médusé. Si vous voulez lire de la bonne littérature américaine, il y en a à foison: Donna Tartt, Annie Proulx par exemple. Ou Oates et Banks bien sûr. Intrigue et personnages ne tenant pas debout...

Décevant !

Certes, il se lit vite et bien, le suspens est là, ainsi que quelques rebondissements...

Que dire du reste ? Attendre les 100 dernières pages (sur 663) pour véritablement accrocher au livre, n'est-ce pas abusif ?
Que dire des répétitions à outrance, je parle de paragraphes entiers... Étaient-ils pour l'auteur un post-it afin de s'y retrouver dans son propre manuscrit ou prenait-il (l'auteur) le lecteur pour un idiot ?
Que dire de cette mise en abîme, mignonne, certes, m'enfin... finalement pas très percutante.
Que dire des personnages ? Nola, cette espèce de lolita, qui corrige le manuscrit d'un auteur de 30 ans... Fichtre ! A-t-il été mentionné quelque part que ce bout de femme était un génie ???? Je ne crois pas. Et ce livre "l'origine du mal", considéré comme un chef d'oeuvre... Quelle galéjade, lorsque le personnage, Marcus, nous en dévoile des passages... Un chef d'oeuvre qui ressemble à des lettres d'ado insipides et sans intêrets...

Bref, un livre que je ne conseillerais pas, y compris pour aller à la plage malgré le prix reçu.

J'ai essayé de le lire à deux reprises; j'ai échoué.

Ce livre est un mystère. Les personnages sont tous porteurs de bons sentiments au contact du narrateur-écrivain et même de remords. Ils avouent les pires horreurs mais dans le bon timing de l'intrigue, pour étalonner les révélations (qui leur ôtent toute crédibilité, toute consistance sur le long terme). La pimbêche écrit un journal où elle avoue aimer son mari. le bougon est finalement un type chaleureux. le professeur charismatique un sentimental qui a renoncé à tout. L'événement clé n'a jamais été résolu par un mélange d'interet et de laisser aller. Les sentiments les plus exarcerbés s'expriment par de drôles de rituels (donner à manger aux mouettes). Bref, tombé des mains ! Cette histoire a donné lieu au plus mauvais feuilleton de France Culture... un Harlequin déguisé en thriller... les prix pour ce livre sont un mystère toujours non résolu.

Il faut savoir que je n'ai pas acheté le livre qui ne me tentait en rien bien mais on me l'a offert suite à une rupture de livre à la maison je prends mon courage et prends ce livre un vrai pavé me dis je mais bon vu les critiques je devrai le lire vite mais je me rappelle du livre la delicatesse qui avait reçu plusieurs prix et sur lequel je n'avais pas accroché ...

Marcus qui écrit le livre que nous lisons, donne des leçons d'écriture mouais ... en parallèle il essaye d'aider son ami accuser d'un vieux meurtre mouais ... j'ai continué me disant qu'a un moment quelque chose se passerai ...euh a part les jours qui sont passées en lisant (avec beaucoup de mal) celui ci rien ...à la fin Joel Dicker écrit deux choses donne du sens à la vie l'amour et les livres pour ma part se sera pas ce livre.

Bref l'histoire m'a ennuyé mais j'avoue le coté policier , les histoires d'amour c'est pas mon truc donc peut etre que ceci peut expliquer aussi cela ...

Mon COUP DE COEUR d'un été il y a 2 ans!
J'ai raffolé du début à la fin!
Tout les ingrédients d'un bon roman sont là : intrigue, suspense, confidence, amour.
L'affaire Harry Québert est le livre qu'écrit le personnage principal, Marcus afin de rétablir la vérité.
Tous les personnages sont en nuance de gris. Nul n'est entièrement bon ou mauvais.
C'est aussi une intrusion dans le monde de l'édition, car Marcus est romancier. Il a pondu un succès et son éditeur le pousse à se surpasser une nouvelle fois. Crise de la page blanche, angoisse existentielle, Marcus trouve son inspiration dans l'histoire de Harry Québert, son meilleur ami, arrêté pour le meurtre d'une jeune fille, Nola. Mais tout le monde à Aurora, New Hampshire, est réticent à dévoiler la vérité...

Beaucoup de bruit pour un roman de plage.Et mon Dieu que de platitudes !

Alors oui, ça se lit vite, on «rentre» rapidement dans l'histoire mais c'est long, redondant, niais, parfois malsain et embarrassant. On mélange des thèmes connus, le lecteur a envie de savoir, une fois qu'on a commencé, on veut connaître le fin mot de l'affaire. Mais J'ai eu l'impression de me retrouver dans l'histoire de Raymon Devos sur le rond-point.
Et au final, d'avoir perdu mon temps...